LES FUITESL’agence de Louvres est devenue un pédiluve car un voisin récalcitrant refuse de colmater une fuite dans son logement. Le comble, c’est que cette fuite importante dure depuis plus de 3 mois et menace carrément de transformer les locaux en marécage malgré les (méga) bassines qui parsèment l’agence. Alertée depuis peu, la CGT a aussitôt rappelé à la direction qu’elle devait prendre des mesures concrètes pour éviter un autre accident de travail ... ou un incident clientèle. Hasard du calendrier, la fuite a été localisée par le plombier dépêché sur place le 25 janvier peu de temps après notre alerte. Nous attendons avec impatience les suites de cette série qui n’aura pas fait couler que de l’eau. LES FUITES Dans les medias, la stratégie de la nouvelle DG a aussi déjà fait couler beaucoup d’encre. Après une demi-douzaine d’articles détaillant les déclinaisons opérationnelles de la nouvelle stratégie de Slawomir Krupa, la CGT a fait voter au CSE des centraux un délit d’entrave et exigé que la direction respecte les accords qu’elle a signés. Il est insupportable que les salariés de SGSS, de SGEF, des services centraux ou de Shine doivent guetter dans la presse les informations au sujet du devenir de leurs emplois alors que la direction s’est engagée, en cas de projet de réorganisations majeures, à entamer en amont une concertation sérieuse avec les représentants du personnel pour leur présenter les motivations économiques et l’ampleur des projets envisagés afin de pouvoir éventuellement travailler à des contre-propositions. Le DG…
LES GRANDES MANOEUVRES« On ne commente pas les rumeurs et les articles de presse » a répondu la direction à la CGT, lors de la négociation sur l’accord emploi du 15 janvier. Nous l’interpellions alors sur les conséquences des projets en cours. Et ils ne manquent pas ! Au-delà de la vision post-2025 pour SGRF, tout est déjà dans la presse : SGSS, SGEF, filiales africaines, jusqu’au plan de réorganisations dans les services centraux ! En interne, la chape de plomb est de rigueur, comme dans tous les moments cruciaux que la SG a connus. Il est demandé aux managers de ne pas y faire allusion dans les meetings, de rassurer les équipes et de balayer les questions qui arrivent malgré tout à passer. Dans ce scenario, qui se répète depuis 15 ans de réorganisations diverses, les syndicats seront prévenus au dernier moment et il leur restera la responsabilité de régler les problèmes sociaux de tels projets. Même si elle est ferme et constante, l’opposition de notre représentant élu au conseil d’administration n’y suffira pas. Il est venu le temps où la chape de plomb doit voler en éclat – dans l’intérêt du personnel concerné. Et rien ne pourra aboutir sans son intervention et son poids. Notamment en se faisant entendre dans les urnes pour peser dans les décisions qui vont être prises ! QUELS ENGAGEMENTS ?C’est dans ce contexte que vient s’insérer la prorogation de l’accord emploi de 2019. D’un côté, le renouvellement de l’engagement qu’« il ne peut y avoir de licenciement contraint,…
MEILLEURS VOEUX !Tout d’abord, nous vous présentons nos vœux sincères pour cette nouvelle année. Que cette année 2024 apporte paix, bonheur, sérénité et un peu de beurre dans les épinards. Pour notre part, nous sommes déjà en ordre de marche pour affronter les différents enjeux que 2024 annonce. DEMANDEZ LE MENU !« Bien malin celui qui connaît la fin ». C’est le cas pour les négociations qui auront lieu durant toute l’année 2024. Si nous n’en connaissons pas encore l’issue, la direction des affaires sociales a déjà inscrit dans nos agendas une rafale de dates de réunions. Et il y en a pour tous les goûts : Emploi, salaire, participation – intéressement, IRP (instances représentatives du personnel). MISE EN BOUCHESi nous n’en connaissons pas l’issue, nous allons rapidement en connaître le décor et constater la mise en œuvre de ce que les salariés ont voulu mettre en place en votant pour leurs CSE (centraux puis réseau en 2023). En effet, début janvier, les IRP régionales vont s’organiser pour construire des équipes syndicales à la tête des CSE qui soient représentatives du choix des salariés, puisqu’avant tout : Vox populi, vox dei. LES PLATS DE RESISTANCETrès rapidement, dès la mi-janvier, la direction a mis la barre très haut. C’est en effet à cette période que commencera la négociation sur l’emploi. Cet accord triennal et structurant est l’occasion à la Société Générale de traiter de la mobilité, des conditions encadrant les réorganisations impactant fortement l’emploi (PSE) et d’en définir les processus. Entre celles qui…
RSE : EN DESSOUS DES ATTENTESA moins d’avoir zappé aussi bien la com du Groupe que les formations obligatoires en ligne, vous savez tous que la stratégie RSE est au cœur du plan de développement du groupe SG pour les années à venir. Et que parmi les engagements de l’entreprise figure en bonne place celui d’être un « employeur responsable ». Mais voilà, après l’évaluation de fin d’exercice, la banque est classée «en dessous des attentes». Et ce n’est pas la CGT qui le dit mais l’agence de notation MSCI qui vient tout juste d’abaisser celle de la SG de AAA à AA en expliquant que ce recul était dû à la multiplication des plans de restructuration et à leur impact sur l’emploi. Bref, c’est bien joli d’arrêter le charbon mais il faudrait aussi se soucier des salariés qui sont eux aussi des parties prenantes importantes pour la banque. La bonne nouvelle c’est que cette dégradation n’affectera pas la composante RSE de la P+i (participation intéressement) au printemps. Cette dernière n’en sera pas mécaniquement moins élevée que cette année et c’est la raison pour laquelle la CGT, par ses messages publics mais aussi par la voix de son administrateur au Conseil d’Administration, plaide sans relâche pour le versement d’un supplément d’intéressement conséquent. Nous demandons aussi une révision de la formule de calcul de la P+i afin de ne plus avoir à dépendre chaque année du bon vouloir des administrateurs, qui ne sont pas tous aussi près de vos préoccupations quotidiennes que votre représentant de…
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