AGENDA « SOCIAL » : DEMANDEZ LE CALENDRIER !Après un premier round tendu de négociations « télétravail et emploi », la rencontre avec Slawomir Krupa et la réunion du CSEC du 16 octobre, la direction a fait parvenir aux organisations syndicales un calendrier serré de négociations avant la fin de l’année. 3 dates en décembre seraient consacrées pour les traditionnelles NAO et une autre demi-douzaine de réunions sur l’emploi et la mobilité. La première réunion a lieu lundi 27 octobre et devrait donc revenir sur la méthode, avant d’attaquer le cœur des discussions courant novembre. Un délai très court pour traiter de la mobilité (choisie ou incitée), de l’évolution des process liés à l’emploi, des dispositifs seniors, des risques en cas de tensions sur l’emploi, etc. D’autant que les incertitudes politiques en France viennent compliquer aussi l’exercice. D’ici là, en interne, Slawomir Krupa aura fait son grand oral le 30 octobre, dans un climat tout aussi tendu, mais vraisemblablement (sauf mauvaise surprise) après l’annonce de bons résultats pour le T3.    EMPLOI : A LA LOUPE OU LA LOUCHE ?Alors que s’approche la prochaine réunion de négociation sur l’accord Emploi, la CGT tient à rappeler la position de l’intersyndicale sur un point essentiel de cette discussion : aucun accord ne sera possible sans maintien des dispositifs spécifiques du chapitre 3 de l’accord actuel, actualisé en fonction des besoins constatés par l’expérience. C’est ce chapitre qui assure qu’un salarié dont le poste est supprimé dans le cadre d’une réorganisation ne sera pas contraint à une mobilité…
EMPLOI – TELETRAVAILAprès avoir claqué la porte de la réunion le 19 septembre en raison du refus par la direction de négocier au-delà d’un jour max de télétravail, l’intersyndicale CFDT - CFTC - CGT a rencontré la DRH le 26 septembre. Nous lui avons rappelé nos exigences sur les négociations Emploi et sur le télétravail, forts de votre appui à travers 3 grèves depuis le début de l’année et une pétition qui atteint maintenant 8500 signataires. Lors d’une réunion tendue, la DRH n’aura que confirmé la « décision managériale sur le télétravail » et affiché fermement sa volonté de « changer de paradigme sur l’emploi » (renforcement de la mobilité interne et abandon des mesures de départs volontaires). Le tout sans moyens supplémentaires. Très insatisfaits, les syndicats ont ensuite rencontré Slawomir Krupa et Alexis Kohler pour leur expliquer directement ce qui est audible, acceptable ou au contraire, ce que nous contestons fermement et que nous combattrons. Ce qui pourrait générer des freins sérieux dans la mise en œuvre des transformations à venir.   TRANSFORMER L’ESSAINous allons pouvoir mesurer dans les jours qui viennent si l’écoute, affichée par la Direction Générale lors de ces rencontres, se traduit concrètement par une évolution des mandats donnés au directeur des relations sociales pour négocier sur l’emploi et sur le télétravail. Clairement, il apparait que les objectifs ne sont pas incompatibles mais que cela nécessite un « dialogue social » plus transparent et loyal. Par exemple, il est dans l’intérêt de tous que les process de mobilité soient les…
NOUVELLES DU FRONTComme on pouvait s’y attendre, la réunion du 19 septembre n’aura pas duré longtemps ! L’intersyndicale CFDT CFTC et CGT a lu une déclaration et demandé une nouvelle fois si la direction maintenait son préalable d’ouvrir la négociation sur 1 jour max de télétravail. Celle-ci a confirmé sa volonté de n’avoir qu’un jour max et a demandé aux syndicats d’en discuter les modalités d’application. L’intersyndicale a refusé ce préalable et a claqué la porte de la réunion. Le directeur des relations sociales aura juste eu le temps de dire que Slawomir Krupa voulait rencontrer individuellement chaque syndicat avant le 9 octobre, histoire de briser l’intersyndicale qui commence à être un peu trop encombrante pour la direction et lui empêche ainsi de dérouler son plan sans difficultés … L’intersyndicale a refusé ces réunions bilatérales sans être reçues ensemble au préalable pour traiter des suites des négociations «Emploi» et «Télétravail». REPRESENTATIFS POUR QUOI ?La direction en rêve depuis longtemps : Avoir un «syndicat privilégié» en capacité de signer tous ces projets. Avant 2008, la question ne se posait pas. Il suffisait qu’un syndicat signe pour qu’un accord s’applique. C’est d’ailleurs comme ça que nous avons failli n’avoir qu’un seul jour RTT, avant que nous nous opposions devant le juge à l’accord signé par le seul SNB et qu’au final, la négociation permette d’avoir les RTT actuels. Depuis 2008, la loi impose aux signataires de représenter 50% des voix aux élections de CSE pour que l’accord puisse s’appliquer. A la SG, aucun syndicat n’a…
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