LA CUISSE DE JUPITERPlus connu comme étant le « cerveau de la Macronie » depuis 2017, Alexis Kohler serait donc en passe de venir pantoufler à la Société Générale. Il a pourtant été signalé dans toutes les « affaires » liées à l’Elysée de près ou de loin (affaire Benalla, bradage d’Alstom Power et Alcatel-Lucent, trafic d’influence Suez Véolia, prise illégale d’intérêt pour MSC, ligne dure de la réforme des retraites, clé de voute du refus de nommer Lucie Castets comme première ministre de la coalition pourtant arrivée en tête des élections législatives, etc). Il incarne donc à la fois les échecs et la brutalité de la triste expérience macroniste. A l'heure ou l'exemplarité est érigée comme modèle et que les sanctions disciplinaires souvent disproportionnées, pour le moindre écart, tombent allègrement sur le commun des mortels, c’est donc avec stupéfaction et effroi que nous avons entendu la rumeur de l’arrivée de cette nouvelle pantoufle. Non seulement il n’a aucune expérience de la banque de détail, mais en outre comment ne pas faire le rapprochement avec la « bourde » médiatique d’Emmanuel Marcon en mai dernier sur un potentiel rachat de la SG auquel il ne s’opposerait pas ? 25 MARS 2025Depuis décembre 2024, les organisations syndicales représentatives ont bataillé ensemble pour faire valoir la nécessité d’une vraie reconnaissance du travail effectué par l’ensemble des salariés de la banque au sein de ses diverses activités. Mais la direction a botté en touche et refusé notre ultime proposition d’une prime de 1500 euros (dont une partie intégrable à la…
EN BONNE ET DUE FORMELa réunion entre les syndicats et la DRH Groupe aura duré près de deux heures. Ce n’était pas de trop, surtout après deux mois d’attente. Ils nous auront au moins permis d’avoir la visibilité sur les résultats 2024 et la santé du Groupe qui nous manquaient lors de la négociation salariale de décembre. L’intersyndicale a donc fait une déclaration préalable pour rappeler ce contexte et la revendication intersyndicale de 1 500 euros de «prime» (PPV ou autres) dont une partie serait intégrée à la rémunération fixe en 2026.  Avec des résultats 2024 en très forte augmentation (+69%), l’augmentation sensible de la distribution aux actionnaires (1,7 milliard), l’absence de mesure salariale pour tous n’est pas une option. D’autant que les annonces des EAS (éventuelles promotions, révisions salariales ou attribution de variables/bonus) vont avoir lieu à partir du 27 février et que le mécontentement risque de se faire entendre dans des secteurs qui n’ont pourtant pas démérité. Un mécontentement qui pourrait augmenter encore lors de la publication des résolutions soumises à l’AG, puisque c’est à ce moment-là que seront connues les augmentations – attendues en forte hausse - des dirigeants. Après deux heures d’échanges, la DRH Groupe s’est engagée à refaire un point avec la DG et devrait nous faire ensuite un retour en bonne et due forme. Un objectif accessible et bien plus enthousiasmant que le «pv de désaccord» officiel signé unilatéralement par la direction dans le cadre des NAO 2024… ZIGZAG & TOP/DOWNQuitte à faire le…
PARTAGÉS !Bien sûr, l’annonce de résultats en très forte hausse est une bonne nouvelle ! +69% pour le résultat net est un signal positif pour l’avenir et la pérennité de nos emplois. Mais, la publication de ces résultats a aussi été accompagnée de l’annonce d’une forte hausse du taux de distribution de la valeur créée vers nos (très) chers actionnaires de 40% à 50% du résultat obtenu … soit 1,7 milliard d’euros – dont la moitié sous forme de rachat d’actions, c’est-à-dire de capital voué à partir en fumée. +69% de résultat, près de 2 milliards pour les actionnaires et pour finir 0 pour les salariés dans le cadre de la NAO ! De quoi alimenter le fort mécontentement en interne que l’intersyndicale remonte à la direction depuis décembre dernier. Le compte n’y est pas ! Et ce n'est pas l’espoir de l’augmentation de la P+i (participation – intéressement), boostée par une mesure ponctuelle qui ne sera pas reconduite, qui va calmer les esprits et les attentes d’une mesure collective digne du travail effectué et des résultats publiés. D’autant que les variables s’annoncent flat ou en baisse (hors Gbis). La P+i, même avec une forte augmentation reste décorrélée des benchmarks et standards constatés dans le secteur. C’est pourquoi l’intersyndicale persiste à demander une mesure collective de 1 500 euros pour tous au titre de 2024, dont une partie serait intégrée dans la rémunération fixe en 2026. Mais il paraît que 70 millions (1,6% du résultat net), c’est déraisonnable…   SMART OU PAS ?Une nouvelle fois,…
      INFLEXION  … RÉFLEXION ? Ce lundi, après la lecture d’un communiqué intersyndical pour rappeler à la direction que nous ne la tenions pas quitte au sujet du blocage de la NAO, les experts de HRCO ont présenté aux organisations syndicales les résultats du Baromètre Collaborateurs auxquels les 3/4 d’entre vous ont répondu cet automne. Et il faut bien des experts pour en conclure qu’un tel taux de participation vaut validation de l’utilité de l’exercice pour améliorer les nombreuses faiblesses qu’il met en lumière. Tout comme il faut évidemment être un expert chevronné pour trouver des motifs de satisfaction pour la direction dans vos réponses. Alors certes, l’indicateur global d’engagement pour SGPM est en hausse à 50 après des années de baisse. C’est le fameux « point d’inflexion » dont se félicite la direction, même si nous lui avons fait remarquer que l’enquête avait été menée avant le fiasco de la NAO. SOUTIEN … DE PROXIMITÉ Plus encore, cet indicateur est en moyenne de 67 dans le benchmark des banques françaises comparables. Mais c’est surtout lorsque l’on examine les détails qu’il faut être un expert pour y trouver des motifs à communication RH enthousiaste. Il est vrai que vous déclarez massivement pouvoir compter sur vos collègues et managers de proximité pour vous apporter leur soutien. C’est en effet positif. Mais cette solidarité au quotidien ne résulte pas d’une politique de la direction. Nous soupçonnons quant à nous qu’elle est d’abord alimentée par toutes les difficultés auxquelles vous devez faire face et qui…
vendredi, 24 janvier 2025 13:03

Flash Back DRIF NORD 2024

TOUS NOS VŒUX POUR 2025 ! Toute l’équipe de la CGT SG vous présente ses meilleurs vœux pour cette année 2025 ! Bonheur, santé, de l’intérêt et du sens dans vos projets personnels et professionnels ! DEMANDEZ LE PROGRAMME ! L’année 2024 s’était terminée par une sortie de route en guise de négociation salariale. Il faudra également bien s’accrocher en 2025 car cette nouvelle année s’annonce cruciale aussi pour l’emploi et les conditions de travail. Les accords qui encadrent ces sujets arrivent en effet à échéance et doivent donc être renégociés. Si nous ne voulons pas arriver au constat d’échec que nous a imposé la direction fin 2024 sur les salaires, il va falloir aux représentants du personnel, unis, beaucoup de pugnacité, de clairvoyance et d’énergie. Il faudra aussi certainement que les salariés s’emparent de ces enjeux forts pour faire aboutir positivement les discussions qui vont s’ouvrir. IMPOSER L’ÉQUILIBRE Alors que la dernière vague de Vision 2025 s’abattra sur le réseau cette année, les suppressions de postes du projet Bison dans les centraux a dépassé les 94% de son objectif initial fin 2024. La présentation du baromètre employeur sera vraisemblablement le premier «temps fort» de la direction pour 2025. Il sera présenté aux organisations syndicales le lundi 27 janvier et elles rencontreront ensuite Anne Sophie Chauveau Galas, DRH Groupe, le 10 février et certainement Slawomir Krupa dans les semaines suivantes. Entretemps, les résultats 2024 du Groupe seront publiés. Nous pourrons alors mesurer si ceux-ci sont à la hauteur des espérances des uns et des…
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