AND THE WINNER IS …

Dans la torpeur estivale, entre deux orages, entre l’annonce des résultats salués par les marchés et les amendes de l’AMF infligées à la SG pour manque de moyens accordés aux procédures de contrôle, les préparatifs à la mise en place des réorganisations dans les services centraux continuent. Contrairement à ce que Valérie Menu répondait à la CGT au CE de juillet, lors de la présentation de la réorganisation de la filière RH, ce ne seraient pas les managers concernés qui décideraient des postes censés pouvoir partir à Bucarest. Non, au final, cette lourde responsabilité aurait été transférée à Accenture … qui s’illustre depuis quelques mois dans le dossier Mikado. Nous avions contesté des délocalisations de postes décidées sans autre justification qu’une simple réduction des coûts et sans connaissance précise des métiers impactés. La représentante de la DRH expliquait alors benoîtement que les postes délocalisés étaient définis par une démarche « plutôt bottom-up que top-down », d’«une estimation effectuée par les managers des tâches routinières pouvant être effectuées à distance ou en déroulant une procédure». Si cette mission Accenture s’avérait exacte, elle confirmerait nos craintes et contredirait les déclarations de la direction devant les instances représentatives du personnel. Elle ne va pas rassurer les salariés concernés, ni redorer le blason des cost killers … qui pourront toujours proposer aux salariés un rendez vous à la cellule d’écoute psychologique. Une commission de suivie est programmée le 20 août. Ce sera l’occasion de revenir sur le sujet … et sur quelques autres.

QUESTIONS POUR UN CHAMPION...

Alors que l'actualité des CRCm (les plateformes téléphoniques du réseau SG) bat son plein, notamment, après la restitution de l'ANACT concernant la mission effectuée sur les conditions de travail au CRCm de Lille, revoici une spécificité CRCmique commune aux 4 centres d'appels. Les conseillers, non contents déjà d'avoir des conditions de travail particulières, sont soumis à des quizz de validation des acquis, destinés à vérifier leurs connaissances sur ... le périmètre, la banque au quotidien, la banque à distance, les prêts et l'épargne. Il s’agit de 5 questionnaires, et les salariés ont droit à 3 tentatives pour atteindre un taux de bonnes réponses de 75%. Pour les conseillers déjà en poste, 3 échecs conduisent à ce qu'on leur demande de "réviser" en dehors du temps de travail, pour les nouveaux embauchés en période d'essai, 3 échecs sur le quizz "périmètre" conduisent ... à la porte ! Etrange procédé quand on sait que les salariés n'ont pas accès aux corrections, que les directions locales n'ont même pas accès aux questions et qu'aucune discussion avec les instances représentatives du personnel n'a eu lieu préalablement sur le sujet ! De quoi demander quelques explications à la direction de la formation à la rentrée et nous aurons l'occasion de mettre le sujet sur la table de la réunion de concertation sur les conditions de travail prévue le 18 septembre.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt469 amendes amf

JK TWEET

Les derniers épisodes du feuilleton Kerviel n’intéressent plus grand monde, et l’actualité de la maison étant bien plus importante que son sort personnel, nous n’avions pas trouvé de place pour un petit commentaire. Et voilà que nous venons de recevoir d’Edouard Malo Henry une lettre qui se plaint d’échanges de tweets entre « un représentant d’une organisation syndicale » et les avocats de Kerviel… Pas un représentant de la CGT en tous cas, car si les défenseurs de Jérôme Kerviel ont dernièrement choisi d’en faire une victime de la Société Générale et de la finance et militent pour que les « progressistes » prennent activement sa défense, il n’y a guère que Jean Luc Mélenchon qui soit tombé dans le panneau... Il reste que sa défense s’accroche à une fumeuse théorie du complot pour exiger « une expertise » qui ne changera rien à l’affaire qui reste à juger aux prud’hommes : le licenciement est-il justifié ? Poser la question, c’est y répondre tant il semble que ce petit monde ne connaît pas la convention collective de la banque en son article 28, lequel stipule qu’en cas de condamnation pénale, le licenciement est fondé.

TUBES DE L’été ?

SGSS s’occupe de beaucoup de choses, à commencer par le déblocage des avoirs indisponibles, mais ne s’occupe pas que de ça, et de loin. On y a vu fleurir ces sémillants bipèdes armés de chronomètres, qui vous scrutent avec une curiosité d’entomologiste et cela a évidemment éveillé quelques soupçons. Il n’a pas fallu longtemps pour s’apercevoir qu’il s’agissait d’y introduire les méthodes de Lean Management mais pas que ça. A force de tenir des « workshops » dans tous les coins, même ce qu’on espérait tenir secret s’évente : ainsi le projet UBI, de grande envergure, qui consiste en rien que moins rechercher tout ce qui est exportable. PWC et un cabinet d’avocats sont sur le coup, on connaît leur puissance destructrice.

Puisque la direction générale nous invite à serrer les coudes (voir ci-contre), eh bien voilà une superbe occasion qui lui est offerte de se prendre elle-même au mot et de ne pas vouloir le beurre et l’argent du beurre, bref de laisser tomber ses projets d’externalisation.

DSFS A débloqué

Après avoir largement diffusé deux exemplaires, pas moins, différents sur le déblocage des avoirs indisponibles, lesquels comportaient tous deux des erreurs, DSFS, bien forcé finalement d’accepter que tout ça se fera sans frais aucun (pas même les 4,20€ en cas de règlement par chèque) a absolument voulu remettre le couvert. Cette fois avec les congés des salariés de SGCF récemment intégrés à la   SG. Ils ont inventé un machin pour transposer la pratique SGCF (période de référence des congés du 1er juin au 31 mai) à celle de la SG (période de référence sur l’année civile) qui fait craindre aux salariés concernés une réduction de fait des droits à congés. Au lieu de demander à des gens compétents, les syndicats SG qui ont négocié en 2004 l’accord d’entreprise sur la transposition… Il y a quand même quelques chances que tout ça se solde par un nouveau démenti, il n’y aurait donc pas qu’à l’armée qu’il est imprudent d’exécuter un ordre avant d’avoir reçu le contrordre.

 

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt468 le tweeteur masque

AVIS PARTAGÉ

Le 19 juillet, pour la première fois depuis son élection, François Hollande a rencontré l’ennemi sans visage de la finance. Frédéric Oudéa en était, avec ses collègues de la Fédération Bancaire. Souhaitons qu’il se soit souvenu de la discussion avec nous sur le devenir du réseau France, la CGT faisant part de son analyse et ses inquiétudes relatives à certains propos de J.F. Sammarcelli à l’AG des actionnaires. Nous pensons qu’un effort d’investissement, notamment en formation, va devoir être fait pour faire évoluer les agences afin de les transformer en centres d’expertise et que ce coût sur le moyen terme se heurte aux exigences de résultat. Il faudra donc bien admettre, pour un temps, que le PNB du réseau soit réduit si l’on veut réussir cette transformation. La CGT a également critiqué une volonté d’accélérer la segmentation de la clientèle, qui signifie essentiellement un service minimum pour la moins favorisée. Frédéric Oudéa a confirmé que ce sujet serait débattu avec nous lors d’une réunion de l’instance de concertation en septembre. Il a répondu que ces orientations impliqueraient effectivement des choix budgétaires qui ne sont pas encore fixés. Il a également soutenu la segmentation, ce qui nous a conduits à lui répliquer que le problème essentiel de la banque de réseau est le déséquilibre qui s’est produit dans les dernières années, dû au glissement du revenu des banques des taux d’intérêt des prêts vers les commissions. Ce glissement a abouti à un paradoxe : la clientèle la moins fortunée, qui n’a pas accès au crédit immobilier et à la propriété subventionne celle qui a les moyens de bénéficier de ces prêts ! « Avis partagé » nous a dit Frédéric Oudéa, en soulignant qu’il n’y pouvait rien, cette dérive étant la conséquence de « la concurrence libre et non faussée » voulue par les autorités réglementaires. On notera, qu’il estime qu’un rééquilibrage conduirait à une faible progression des taux, bien moins douloureuse certainement que les centaines d’euros prélevés sur les comptes des smicards dans le rouge du 1er au 31. Un peu facile avons-nous objecté pour le Président de la FBF qui pourrait au moins tenter de pousser dans le sens d’un rééquilibrage plutôt que de se contenter de pleurer sur les conséquences du plafonnement des commissions d’intervention. Le débat sur le devenir du réseau se poursuivra donc en septembre sur les nombreux sujets abordés : poids des nouveaux entrants, banques low cost en ligne, paiement sans contact, etc.

CUI-CUI

On vous le donne en mille, la petite réception destinée à célébrer l’immense succès de Mikado s’est tenue au … Pavillon des Oiseaux, Jardin d’Acclimatation. Humour, geste freudien, prospective, on ne sait. Avec invitation, par la messagerie SG, de Th. Weidenmann en sa double qualité de CEO adj. d’APTP et de dirigeant d’OPER, ce qui déontologiquement est un problème et laisse deviner qui paye ; en pleine dérive budgétaire d’un projet qui a déjà coûté une rallonge à C. Leblanc et pour lequel aujourd’hui le jeu est de tout planquer partout pour, surtout, éviter d’aller en demander une seconde. Dame, empêcher que la cession d’applications conçues pour fonctionner en interne conduise à refiler à Accenture des données sensibles, ça coûte : le prix d’un grillage et celui de la muraille de Chine ce n’est pas pareil mais était apparemment oublié.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

cgt467 accenture party

LES NOUVELLES DU FRONT

Ce doit être d’ordre congénital, le démarrage du numéro vert et l’accès au site internet du campus connaissent les ratés de l’épisode précédent du PSE SGCIB. DRHG, signataire de l’accord, a même envoyé un mail restreignant l’accès au campus aux salariés « directement concernés », en parfaite contradiction avec sa signature. Autre exemple, comme nous avons oublié de demander à vérifier le site internet avant sa mise en ligne, le choix reclassement a été oublié… alors que c’est la priorité officielle de l’accord ! La commission de suivi du 10 juillet a donc permis de recadrer quelques dérapages, mais gageons que ce n’est pas fini. Source d’info fiable pour vous y retrouver, le site intranet CGT ! Conséquence immédiate de cette commission, aucun salarié ne peut se voir imposer un transfert d’autorité dans le cadre d’un des 6 projets de réorganisation qui démarreront en septembre malgré les propos péremptoires de certains managers ou RH. Selon le cas, ils pourront opter pour un reclassement, ou une mobilité prioritaire, ce qui revient à peu près au même. Il n’est pas non plus question de déplacer les gens à travers « le bassin d’emploi » de l’Ile de France ! Dérapages mis à part, la commission de suivi a validé 3 sessions de 3 semaines, s’achevant le 13 septembre, puis le 4 octobre et enfin le 25 octobre. Au final, il reste 350 postes occupés à supprimer, sur les 489 annoncés, assez loin des 600/700 promis aux marchés. Nous avons obtenu la possibilité pour le personnel du pôle Est d’obtenir des rendez-vous sur place.

ESQUISSE

Frédéric Oudéa a reçu le 10 juillet les représentants nationaux des organisations syndicales « pour faire le point ». L’entretien était, comme d’habitude, frappé du sceau de la confidentialité. C’est dommage, car il a commencé à esquisser une stratégie à moyen et long terme pour la banque, or c’est précisément une faiblesse qui interroge le personnel qui aimerait bien savoir quel avenir lui réserve son Président. Il continue de croire au modèle de banque universelle, une conviction qu’il répétera plusieurs fois, et qui sous-tend l’esquisse d’une stratégie à moyen – long terme. On devra se contenter de rapporter que ce modèle se fonde sur deux axes : l’un sur les activités « résilientes » parmi lesquelles se situe BDDF, l’autre sur les activités dans les zones de croissance, dont la présence en Méditerranée et en Afrique sub-saharienne.. Pas moins de 3 réunions à haut niveau vont donc se tenir en septembre : avec Jean François Sammarcelli pour BDDF sur le devenir du réseau, avec Didier Valet pour GIBS, avec Édouard Malo Henry pour une analyse des résultats du baromètre social.

DÉBLOCAGE

L’accord permettant le déblocage anticipé des fonds de la participation et de l’intéressement est signé. Le déblocage n'entraînera pas de frais, et la charge de la vérification de l'utilisation des fonds est renvoyée à l'administration (la loi prévoit des restrictions), ce qui, en gros, signifie que ceux qui débloqueront en dehors des conditions fixées par le loi le font à leur risque personnel. Rappelons également que les fonds investis en 2013 ne sont pas déblocables et que la direction prévoit un délai maximal de 2 mois pour en disposer.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt466 vacances2

LES NOUVELLES DU FRONT

La Direction aura raté son examen devant le Comité Central d’Entreprise puis devant le nouveau Comité d’Établissement des services centraux. Les syndicats ont de leur côté réussi à se rassembler sur une position commune qui acte l’essentiel. Refus de vote unanime donc dans les 2 instances principalement motivé par une évidence : les projets de réorganisations soumis aux instances ne sont même pas finalisés. Encore une fois, la pression permanente des marchés, des agences de notation sur la Société Générale a poussé la Direction à annoncer dans la précipitation des plans de réduction des coûts dont il s’avère que la mise en œuvre relève du bricolage. Vaine précipitation, le cours de l’action a rechuté après une brève embellie, comme quoi il n’est pas efficace de nourrir les vampires. Nous aurons l’occasion de le faire remarquer à Frédéric Oudéa puisque celui-ci reçoit les organisations syndicales le 10 juillet. De l’imbroglio invraisemblable des débats dans les instances qui se terminent, il ressort la convocation de la commission de suivi, également le 10 juillet, et la demande portée par la CGT d’établir une antenne du Campus métiers mobilité sur le pôle Est.

DÉBLOCAGES

La loi prévoyant la possibilité de débloquer exceptionnellement tout ou partie des avoirs indisponibles de la participation et de l’intéressement est parue. Un certain nombre d’entre-vous nous sollicitaient déjà depuis un moment pour savoir à partir de quand, d’autant qu’un accord d’entreprise est nécessaire pour que ce déblocage soit possible. Nous attendions que la DRH organise donc une réunion de négociation quand nous avons découvert un mail de cette même DRH annonçant qu’ « un accord serait signé , probablement courant juillet », mais que l’opération serait facturée aux salariés, entre 15 et 25€ ! La CGT a donc rappelé à son rédacteur que c’est nous qui décidions de signer un accord, et que ceci pourrait ne pas arriver si l’usage de ne pas facturer le déblocage des fonds n’était pas respecté. Rappelons que lors d’une même initiative gouvernementale précédente, en 2004, un accord avait été signé après que la direction ait renoncé à cette facturation.

BISTRO !

Les cosaques ont finalement abreuvé leurs chevaux à la fontaine de l’agora des tours ! Le nouveau secrétaire du CE des centraux est un élu CGT, Emeric Uhring. Ce n’est cependant que la résultante légitime d’une décision prise par les salariés eux-mêmes qui ont placé la CGT largement en tête. La démocratie n’est pas pour autant un exercice naturel, seuls les élus SNB ayant voté avec les nôtres pour notre candidat. Rien d’étonnant de la part de ceux qui nous qualifient de cosaques et espéraient reconduire une coalition devenue minoritaire. Plus surprenant est le choix des élus CFDT de s’abstenir, choix qui aurait pu permettre, par l’arithmétique d’une combine de circonstance, de violer la décision des salariés de confier le secrétariat du CE à la CGT. Au final, le CE sera dirigé par un bureau constitué par des élus CGT et SNB, la CFDT s’en étant exclue et la CFTC ayant œuvré à une coalition minoritaire plutôt qu’à travailler dans le respect du verdict des électeurs. La réflexion va maintenant s’engager pour transformer le plus gros CE de la SG en un outil plus efficace.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

 

cgt465 vacances1

LES NOUVELLES DU FRONT

La fin de la consultation sur les projets de réorganisations approche, l’ultime séance du CE des services centraux se tiendra le 4 juillet. La séance promet d’être longue, les différents projets suscitant plus d’interrogations sur leur bien fondé. La CGT a le sentiment que ces projets sont motivés par une directive de réduction des coûts venue du sommet, réalisée dans l’urgence pour raison d’affichage auprès des marchés. Globalement fondés sur des codes emplois, les suppressions de postes ne correspondent pas à la confrontation avec la réalité, le transfert des charges de travail n’est carrément pas pris en compte etc… toutes questions sur lesquelles les nouveaux élus de la CGT ont la ferme intention de discuter le 4. Prévoyant une mise en œuvre chaotique, nous avons proposé aux CHSCT des services centraux la mise en place d’une expertise de suivi. Le CHSCT des Tours SG a montré la voie en votant l’expertise que la direction a acceptée. Son intérêt est grand, car elle va permettre de poursuivre dans le temps l’action sur le terrain de la mise en œuvre des réorganisations, au-delà du suivi social assuré par la commission de recours prévue par l’accord. C’est une novation importante par rapport au PSE de SGCIB qui n’a eu aucun suivi alors que nous savons que certaines réorganisations font la démonstration aujourd’hui de leur incohérence. Sur le plan social, la CGT a formulé plusieurs observations sur le projet de lettre établi par la direction pour les salariés « directement concernés ». Nous avons proposé qu’un espace documentaire soit ouvert au CMM en juillet et en août pour se renseigner sur les métiers disponibles, les formations, obtenir un support pour monter un projet. Les rumeurs allant bon train, on rappellera utilement que la CGT continuera les mises à jour de son site pendant l’été pour vous tenir informé.

LE SYNDROME DE L’AUTRUCHE

Prendre une veste devant le juge mais dire qu’on a gagné, c’est l’exercice auquel viennent de se livrer les laudateurs du projet Mikado de transfert chez Accenture, désormais bien connu. Mais c’est plus difficile devant le CHSCT et la CGT, initiateurs du jugement qui condamne la Société Générale. Hugues Fourault, de la DRH de SGCIB s’est donc efforcé de ramer à contre-courant, lors de la réunion du CHSCT, sans grand succès. Après ce jugement, il va donc falloir reprendre la consultation du CHSCT, ce qui signifie en clair qu’aucune lettre de mission ne pourra être établie avant la fin de ce processus, qu’aucun contrat de travail avec Accenture ne pourra être signé, et nous y veillerons. Le « succès » de l’opération Mikado est d’ailleurs très relatif, tel que les 60% de volontaires affichés par la direction. Il aura fallu plus de 400 entretiens et une énorme pression pour finalement parvenir à trouver 120 salariés qui envisagent de suivre Accenture sur 213 postes transférés, sur 800 qui travaillent de près ou de loin sur l’activité. Et encore, il aura fallu leur faire promesse orale intenable de maintenir leur taux d’avance logement, en plein contrôle URSSAF ! Accenture devra donc ouvrir un recrutement pendant l’été qui va contribuer, évidence d’autruche, à la fiabilité du projet, censé démarrer le 14 octobre, 2 mois et demi avant les arrêtés de fin d’année ! L’obstination des initiateurs de Mikado relève d’une prise de risque inconsidérée, qui pourrait bien coûter très cher à la maison.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt464 condamnations

LA TRANSFORMATION

Certainement pas dans le projet de la « transformation » conçu par la Direction générale, la transformation de la Société Générale s’est étendue au domaine syndical. Désormais, la CGT est devenue la première organisation syndicale dans les services centraux d’Ile de France, la première également dans le collège cadres. Le second tour a confirmé et même amplifié le 1er, la CGT recueille plus de 32% des suffrages pour l’élection du CE et peut légitimement présenter un candidat à l’élection du secrétaire lors de la séance constitutive du 5 juillet. Il aura la très grande responsabilité de discuter des ordres du jour dont bon nombre comprendront des projets de restructurations. C’est une véritable « task force » de 111 élus au CE et dans les différentes délégations du personnel qui va se mettre au travail tout de suite. Consciente que la confiance accordée est aussi porteuse de grandes exigences de retour sur investissement. Les listes dans les différentes délégations du personnel donnent un éclairage encore plus cru sur le choix des électeurs. Dans les tours SG, où logent la Direction et les salles de marchés, la liste CGT emporte 45% des voix dans le collège cadres, un résultat bien plus significatif que le baromètre social. Globalement, la CGT pèse plus de 40% sur le pôle Ouest. Sur les pôles Ouest et Est confondus, les délégués du personnel CGT sont élus avec plus de 37% des voix, soit 1935 voix dont 700 d’avance sur les seconds. Ite missae est, la campagne électorale est donc terminée et le débat sur le syndicalisme tranché par les électeurs. C’est d’un vrai contre pouvoir et d’informations dont le personnel a besoin. Pour décider lui-même de ce qui est bon pour lui.

LA 35ème PLANÈTE

Il aura, presque, tenu ses engagements de calendrier. Frédéric Oudéa recevra les organisations syndicales le 10 juillet prochain, 2 jours après l’envoi des premières lettres aux salariés « directement concernés ». La CGT ne manquera pas l’occasion de lui demander de mettre un coup d’arrêt à ce climat et ce langage de guerre qui se répand comme moyen d’imposer des décisions de plus en plus contestées. Ainsi, les projets en cours, filière RH et Finances bloquent sur les transferts à Bucarest. Ils apparaissent totalement « bricolés », simple mise à exécution à la va-vite par ses « top managers » d’une décision dégringolée de sa planète. Chez RISQ, il va falloir nous expliquer comment on peut supprimer des emplois tout en pratiquant des journées de travail de plus de 10 heures qui se prolongent couramment jusqu’à 21h. le soir.

MUTUELLE

La négociation sur l’évolution du régime obligatoire devait s’achever le 24 juin, ce qui ne sera probablement pas possible. Il faut dire que la négociation s’est longuement enlisée sur la prétention du Directeur des relations sociales d’équilibrer les comptes de la mutuelle en réduisant les prestations. Il aura ainsi contribué à constituer un front syndical qui a élaboré une série de propositions communes qui supposent que la Direction mette la main dans le porte-monnaie pour apporter sa contribution à l’équilibre en question.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

cgt463 elections

DU SENS AU NON-SENS

Décidément, la « transformation » prend de plus en plus l’allure d’un plan de réduction des coûts bricolé pour satisfaire au conseil d’administration et à la direction générale. Les discussions avec les personnels touchés sont en cours et confirment notre analyse des projets présentés. La dernière rencontre avec le personnel de la filière RH dont les postes sont promis à une délocalisation vers Bucarest fait ressortir la mise en œuvre d’une décision prise en haut. Personne ne sait encore exactement dire quels postes seraient transférés, le projet est encore en phase d’analyse, seul le nombre de postes est connu ! De nombreux managers s’inquiètent de ce « bricolage » sauf naturellement quelques-uns, qui n’ont que 2 arguments à présenter : ça fait du sens, et : si on le fait pas, la Société Générale n’existe plus dans 5 ans ! A quel niveau de management devient-on adhérent à la stratégie de la direction générale au point de perdre tout sens critique ?

GRAND ÉCART

Il aura fallu pas moins de 4 réunions pour parvenir à un projet d’accord définitif sur la résorption des écarts salariaux entre les hommes et les femmes. Enfin, accord « définitif » … pas encore, car notre demande d’inscrire clairement dans le texte la possibilité pour une salariée d’accéder aux critères objectifs qui auront servi à l’analyse de sa situation, n’est toujours pas dans le document dit définitif. Pourtant, c’est une question de fond, car comme le disait Jean François CLIMENT, des «écarts de salaires qui ne seraient pas explicables par des critères objectifs seraient assimilables à une discrimination».

TEAM SPIRITU

La grève à la Société Générale n’a pas fait les gros titres, allez savoir pourquoi ? Localisée dans la DEC de Bastia, il faut dire que sa motivation, portée par un syndicat du cru, n’est guère dans l’air des temps agités que traverse la maison et qui exige une solidarité pour l’emploi dans le groupe sans faille, base précisément de l’accord que nous venons de signer. Revendiquée donc, la « priorité d’embauche régionale » est le motif d’une grève visant à empêcher des mutations en provenance du « continent », de personnes qui pourraient de surcroît n’être pas du droit du sang… Et pour faire bonne mesure, un comité d’accueil a été promis aux ex-mutés qui ont préféré renoncer. Tout ceci fleure un certain parfum qui n’a rien à voir avec celui du maquis.

SVP, CLIQUEZ SUR LE BOUTON !

La précipitation était de mise ces derniers jours pour encourager le « volontariat », au point que 800 destinataires ont reçu un mail leur demandant de cliquer sur le bouton oui, ou le bouton non, pour faire part de leur éventuel intérêt pour la construction du 1er acteur européen de post-trading… c’est-à-dire partir chez Accenture dans le cadre de l’opération Mikado. La chose est une violation totale du fameux accord censé garantir une démarche volontaire, ce qui n’a guère ému les vigilants signataires de l’accord. En effet, seuls les salariés intéressés doivent se manifester, il n’est donc nul besoin de cliquer sur non ! On soulignera cruellement pour les thuriféraires de Mikado que cet envoi n’est pas signe d’un grand engouement. Cette précipitation aurait-elle à voir avec la décision du juge, prévue pour le 21 juin ?

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt462 corsica mi amor

LES NOUVELLES DU FRONT

La semaine aura été marquée par le début des réunions de la commission économique du CE des centraux avec les personnels des filières finances et RH, l’occasion de tenir des propos fantaisistes et parfaitement irresponsables pour quelques représentants syndicaux qui n’avaient pas lu l’accord. Parmi les perles, l’affirmation que les propositions de reclassement sont en nombre limité, et qu’après 3 refus, on pourrait être licencié pour insuffisance professionnelle. Grosse confusion dans les dates aussi, alors que le calendrier est très clairement fixé depuis la commission de suivi du 29 mai. Même les pressés devront attendre, SEGL qui voulait démarrer en juillet par exemple a été retoqué par le CHSCT. Les projets et le plan ne démarreront que le 26 août, quoi qu’en disent les uns ou les autres, et nous invitons tous ceux qui observent des tentatives de passer au travers à nous le signaler.

DISCRIMINATION

Le jugement prud’homal qui a condamné la SG à plus de 600.000€ d’indemnités a fait grand bruit… un jugement qui s’est appuyé entre autres pièces sur le compte-rendu de l’entretien préalable au licenciement du 24 avril 2012 rédigé par le délégué CGT qui l’assistait, un certain Hervé. La condamnation ne peut être réduite à la simple motivation d’une discrimination au retour de congé parental, mais aussi à la volonté d’exclure la salariée des salles de marchés. La SG n’est pas seule déjugée, ses confrères de la commission de recours de la branche aussi, qui avaient estimé le licenciement légitime.

JOYEUX, IL DIT : GROUCHY !

La semaine prochaine commence le second tour des élections dans les services centraux. La surprise du 1er tour a provoqué un certain vent de panique et une agitation peu coutumière de ceux qui n’envisageaient pas un tel Waterloo possible dans une si noble institution. Il reste à confirmer au second tour, qui débute le 12 et se termine le 18, la place de numéro 1 accordée aux listes de la CGT par les électeurs, le 18 juin qui est aussi la date anniversaire de la célèbre bataille.

LE CONSEILLEUR

Sans doute pour redorer le blason maison, notre Président à nous s’est offert une pleine page des Échos, avec photo en pied, pour y commettre ses réflexions et conseils sur la crise : réformer les retraites, les collectivités locales, les régimes sociaux… pour faire baisser le niveau des dépenses publiques of course. La réduction des coûts appliquée à la nation en somme. La même que celle qu’il préconisait devant nous pour la Grèce, qu’aujourd’hui, même le FMI juge un peu trop brutale. Bien entendu, les conseilleurs de son genre ne sont pas les payeurs.

LES VIGILANTS

Les multiples pressions se sont accentuées au fil des semaines sur les salariés destinés à Accenture. Derniers exemples, des lunches « d’aide à la décision », et des mails de rappels des managers et des RH à ceux qui n’ont pas demandé « d’entretien RH », pourtant proscrits par l’accord qui selon un signataire vigilant, devait garantir un choix en toute liberté et sans pression !

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt461 elections deuxieme

LES NOUVELLES DU FRONT

La Direction a finalement dû se rendre à nos arguments, et la date de démarrage des réorganisations et du plan qui va avec, ont été reportés au 26 août. Ce report a été obtenu parce que les décisions de la Direction peuvent être remises en cause et sans brûler le moindre pneu sur le parvis de la Défense. La commission de suivi, réunie le 29, a fixé le calendrier. Les lettres seront envoyées aux salariés directement concernés par les suppressions de postes à partir du 8 juillet, ils pourront ensuite prendre contact avec le Campus afin d’obtenir un RDV à compter du 26 août. La première « vague » de dossiers se déroulera jusqu’au 13 septembre, car, c’est la différence notable avec le PSE de SGCIB, la validation des dossiers interviendra en fin de vague. Les réorganisations sont également reportées à partir du 26 août, mais la vigilance est de mise, c’est pourquoi la CGT a demandé une liste exhaustive de celles que la Direction qualifie de « simples changements d’organigrammes ». Le point est crucial, car le débat au CE a révélé l’incroyable degré d’improvisation et d’impréparation de certaines réorganisations comme celle entraînant la délocalisation des emplois de la filière RH à Bucarest (ne pas confondre avec Budapest). D’ici le 5 juillet donc, date officielle de la fin de la consultation du CE des centraux, aucune réorganisation ne peut être présentée aux salariés comme définitive et inéluctable. La CGT a insisté aussi sur la question de la confidentialité. Il semble que, cette fois-ci, la Direction ait retenu la leçon et ne poussera pas les salariés à lever la confidentialité. Nous avons aussi validé la présentation, à partir de mi-juin, la présentation de parcours métiers par le campus pour aider aux reclassements, une idée des salariés que nous avions portée à l’ordre du jour de la commission.

UN AFFREUX MALENTENDU

Je ne vous ai pas convaincu, a regretté le DRH de BDDF, sur les bienfaits de la suppression du commissionnement pour les TMB du réseau… devant une assemblée plutôt amusée de le voir se tortiller pour annoncer une capitulation sans condition à notre exigence de les faire traiter de la même façon que les cadres, c'est-à-dire en intégrant 70% des commissions perçues au salaire de base, le reste étant « transféré » sur le variable. Un accord a été proposé pour préciser les conditions. La CGT a donné un avis de principe favorable, suivie par le SNB et la   CFTC. CFDT et FO ont réservé leur décision.

PÉRIL ROUGE, LE RETOUR !

Le résultat du 1er tour de l’élection dans les services centraux en a bousculé plus d’un, direction et syndicats : la CGT n°1, une horreur dans un lieu qu’ils pensaient réservé à des gens biens et raisonnables (eux-mêmes), pas des « contestataires radicaux ». Cette caricature archaïque n’a rien à voir avec la réalité, celle qui a conduit à ce résultat. Il s’agit maintenant de le confirmer au second tour qui va se dérouler du 12 au 18 juin. Encore une fois, la CGT présente à vos suffrages des listes représentatives de notre diversité. Le plus grand nombre de cadres, et de loin, la moyenne d’âge et d’ancienneté la plus faible, et de loin, sans oublier les autres diversités. Une vraie « task force » capable de constituer un contre-pouvoir efficace pour les 3 années agitées qui s’annoncent..

 

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt460 comite des remunerations

LES NOUVELLES DU FRONT

La commission de suivi du PSE va se réunir le 29 mai. La date de démarrage du plan y sera fixée, et donc la date de démarrage des projets qui vont avec. Ce sera l’occasion de s’expliquer sur les premiers dérapages, dont certains frisent le ridicule comme cette variation sur l’acronyme PSE, qui ne serait pas plan de sauvegarde de l’emploi mais plan de structuration de l’économie (SIC), ou plus grave, le discours tenu à certains salariés : vous n’avez le choix qu’entre le départ ou le reclassement. La 1ère réunion du comité d’établissement a par ailleurs révélé l’incroyable degré d’impréparation et de précipitation des projets. Les codes métiers et les suppressions d’emplois qui vont avec, permettent de soupçonner des manipulations. Les transferts à Bucarest sont établis sur des projections qui ne se vérifieraient qu’au fur et à mesure de la mise en œuvre des projets. En un mot, le CE serait donc consulté sur des projets qui ne sont toujours pas finalisés, ce qui veut dire qu’ils devront être modifiés sous peine d’entacher la validité de la consultation. Le débat reste donc ouvert.

LA VÉRITÉ SI JE MENS

Le tribunal examinera le 28 mai prochain le recours engagé par la CGT contre l’utilisation abusive de « missions » obligatoires pour pallier au manque de volontaires, une sorte de « charter » à aller simple, pour les récalcitrants à l’enthousiasmante aventure Mikado… Nous avons reçu les arguments de la direction, ils révèlent sa vraie nature. Quoi, Mr le juge, je vous le dis en vérité, la CGT veut faire capoter mon projet, alors qu’il ne concerne que quelques dizaines de salariés dans ma grande banque planétaire et qu’ils ne risquent même pas leur emploi ! Pour tant d’audace, vous voudrez bien la condamner à me verser 10.000€ pour m’indemniser de mes menus frais, d’ailleurs, elle est la seule, les autres ont signé et voté comme il convient. Léger bémol dans ce discours hargneux, la direction minimise ce pour quoi la CGT l’a mise justement au tribunal : les missions ? De « l’assistance technique limitée » tout au plus ! Omettant de préciser qu’elle veut les rendre obligatoires. Vous pensez bien, Mr le juge, il n’y a pas plus respectueux du droit que nous, la vérité si je mens…

 

LE DOUBLE EFFET KISS COOL

11 millions d’euros en 2012, c’est la masse de commissions à l’acte versées aux chargés d’accueil et conseillers « grand public ». Quelques centaines d’euros bienvenues pour les plus bas salaires de la maison qui ne dépendent pas du bon vouloir du chef. D’où la lumineuse idée de supprimer ce commissionnement et de le transférer vers un variable dont l’enveloppe a baissé en 2013 de 6%, juste pour substituer une vision qualitative à une vision productiviste… un transfert du commissionnement vers le variable qui baisse n’étant que pure coïncidence. La ficelle est un peu trop grosse et ne trompera que les journalistes et les associations de consommateurs qui ne savent pas que le variable est lui aussi proportionnel à la production. La manœuvre a fait long feu devant les syndicats qui ont très vite réagi. Un communiqué commun a été diffusé pour alerter le personnel des agences et l’inviter à se tenir prêt à réagir. Voilà qui pourrait bien faire passer l’aiguille du baromètre social dans les hautes pressions.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt459 barometre employeur

VERY BAD TRIP

Mauvaise semaine pour Frédéric… l’annonce de la hausse de 75% de sa rémunération variable en 2012 a fait le buzz dans la presse. Il faut dire que ce n’est pas très crédible de préconiser la réduction des coûts, présenter un projet de suppression de centaines d’emplois, pratiquer le blocage des salaires : 0% en 2012 et 2013, baisse du variable de 6% en moyenne et de l’intéressement de 20%... Pire encore, que certains salariés de niveau F ou G soient jugés onéreux au point que leur emploi va être délocalisé à Bucarest et, en même temps, se faire octroyer de telles prébendes ! On comprend que sur Sogenews, un commentaire l’accuse d’un « manque de savoir-vivre », ce qui est une véritable condamnation sous la plume du signataire à particule d’une grande famille de la noblesse française. La formule opaque de calcul concoctée par un comité d’administrateurs tous dévoués et validée par l’AG en 2012 aboutit à cette hausse, malgré un résultat net divisé par 3, car elle est sur pondérée par le renforcement des fonds propres, ce qui pose une question : pourquoi le PDG perçoit un bonus lorsque la banque se met aux normes Bâle 3 ? Cerise sur le gâteau, ce variable est payée en actions de performance, dont la valeur dépend du cours, lequel est proportionnel au nombre de suppressions d’emplois ! CQFD.

C’EST LOIN L’AMÉRIQUE ?

Et la COM du groupe rame… la « 3ème édition du baromètre employeur », est annoncée dans un mail signé par Frédéric Oudéa et Édouard Malo Henry 13 mai. Ils encouragent chacun à s’exprimer dans le questionnaire envoyé à plus de 130.000 « collaborateurs »… nous aussi, nous vous encourageons.

LES NOUVELLES DU FRONT

Reprise de notre rubrique pour vous tenir au courant des dernières niouzes sur les restructurations. Le CCE s’est réuni le 14 mai, ouvrant ainsi la phase de consultation sur les projets de réorganisations ; mais, contrairement à ce qu’elle avait prévu, la Direction n’a pas pu obtenir un vote sur le volet économique, reporté au 3 juillet, qui doit clore la consultation. Une expertise a été votée, mais, surtout, ce report du vote permet que la discussion sur les projets puisse se poursuivre, y compris pour peser encore dessus. Plusieurs réunions de commissions et du CE des services centraux en seront l’occasion. De premières réunions avec le personnel à DEVL ont permis de relever des incohérences dans les projets, sur lesquelles la Direction devra s’expliquer, voire modifier les projets eux-mêmes. Jusqu’au 3 juillet donc, rien n’est joué. La prochaine étape va se tenir avant la fin mai, avec la réunion de la commission de suivi. C’est elle qui va fixer le calendrier définitif de démarrage des réorgs et du plan. Soulignons qu’au CCE le 14 mai, toutes les OS se sont ralliées à la position de la CGT pour ne démarrer qu’en septembre. Nous ne manquerons pas de faire un compte-rendu de la commission mais, dans l’attente nous publions une nouvelle FAQ sur notre site intranet. La CGT relaiera aussi les questions des salariés, par exemple sur les garanties de respect de la confidentialité des contacts avec le campus, ou des propositions, telle la publication par le campus de parcours métiers types qui pourront être proposées pour les reclassements.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt458 bonus oudea

FAUT PAS CONFONDRE

Les zanalystes de Citigroup considèrent que le plan de la SocGen est trop timide… les « marchés » seraient donc déçus : pas assez de sang, pas assez vite. Faut-il y trouver la cause de la frénésie qui a pris la DRH depuis la signature de l’accord sur l’emploi et la présentation des projets de réorganisations ? Des promesses auraient été faites pour que les emplois soient supprimés au plus vite, les réorganisations effectives dès juillet ? Depuis la DRH fait flèches de tous bois : tenues d’assemblées « d’information », convocation de salariés par les « HRBP », programmation de réunions du CCE, du CE, de CHSCT pour les déménagements… Tout ceci avec un seul but évident : pouvoir expédier les obligations légales de consultations pour, enfin, lâcher les chevaux le 8 juillet comme promis au conseil d’administration. Sauf qu’on ne fait pas les malins quand on n’est pas capable de tenir le rythme. Les commissions du CCE ont été réunies fin avril avec des documents qui ne sont pas à jour et qui ne tiennent pas compte des points actés en commission de concertation… sans compter les approximations des représentants de la DRH qui n’ont que la navigation à vue à nous proposer. Genre « on verra début juillet avec la commission de suivi comment on traite les candidatures au départ volontaire » ou bien « évidemment que chez DEVL, on ne va pas démarrer les réorganisations en juillet, en plein dans le pic de l’arrêté trimestriel ». C’est un accroc, grave, à l’accord : le processus de consultation est engagé « à la sauvette » de telle sorte que l’on doute qu’il soit sincère. Cette prégnance du calendrier sur tout le reste est aussi un non-sens économique, tellement évident que la CGT partage cet avis, non seulement avec la plupart des autres syndicats, mais aussi avec de nombreux managers. Il ne s’est trouvé qu’un seul interlocuteur syndical pour trouver que démarrer en juillet réduirait le stress des salariés en réduisant les incertitudes sur le sort qui les guette. C’est en effet beaucoup mieux de le découvrir, la veille de ses congés ou le jour du retour, seul sans pouvoir échanger avec ses collègues. Enfin, démarrer en juillet, c’est un pari sur des capacités que la DRH n’a pas, elle l’a démontré dans sa gestion sulfureuse du PSE SGCIB. La 1ère réunion plénière du CCE, le 14 mai sera l’occasion de faire front commun pour exiger le démarrage en septembre.

JUSQU’ICI, TOUT VA BIEN

Dernier avatar du feuilleton Mikado, la Direction vient de créer un site intranet dédié, baptisé « Accenture post-trading ». Ce site s’ajoute aux sorties de Christophe Mianné, genre « le train ne passera pas 2 fois », « le référé des syndicats n’y changera rien », à la rumeur « on se bouscule pour s’inscrire »… On pense à la célèbre méthode Coué. N’empêche que, discrètement et illégalement, la Direction a fourni à Accenture le fichier des anciens d’OPER partis dans le PSE pour leur faire une offre ! Les affaires du gang des Christophe ne vont pas fort non plus en Asie. Les Indiens n’ont pas du tout apprécié ce qu’ils considèrent comme un déclassement et refusent de travailler pour Accenture. Les autorités réglementaires ne rigolent pas : le refus d’agrément coréen risque bien d’être suivi à Singapour, Hong Kong et Tokyo, mettant ainsi 15% de l’activité hors du transfert…Motif du refus : des données clients sensibles ne peuvent être communiquées à un tiers externe à la banque !

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt457 accenture volontariat

DEMI D’OUVERTURE

Résumé des épisodes précédents : les commissions du CCE sont convoquées les 29 et 30 avril pour entamer le début du processus de consultation sur les projets de réorganisations des services centraux, dont 4 entraînent des suppressions d’emplois avec départs. Ces projets sont publiés sur le site intranet CGT, ce qui contrarie bien le plan de marche du Directeur des relations sociales qui nous reproche de « semer l’inquiétude », et qui aurait obligé la Direction à tenir impromptu des assemblées pour rassurer les troupes ! Remarquons simplement qu’avec 5000 visites les 22 et 23 avril, nous avons engagé le débat avec le personnel que nous entendons associer à ce processus de consultation. Il n’est pas question de le laisser dérouler en attendant sa fin annoncée le 3 juillet pour lâcher les chevaux dans la foulée comme l’ont laissé entendre les porte-parole chargés de calmer le personnel. Il semble bien en effet que le personnel devra encore peser tant les changements de comportement sont difficiles à mettre en pratique. Déjà épinglé à notre tableau, BHFM, qui explique « il y a la théorie et la pratique », et qu’après les consultations « on sera dans la vraie vie »… pas de quoi rassurer sur le respect de la lettre et de l’esprit de l’accord chez BHFM. C’est une des nombreuses raisons qui militent pour ne pas lancer des réorganisations dès le 4 juillet et pour reporter à septembre le démarrage du plan de départs volontaires. C’est le message appuyé que nous avons envoyé lors de l’ultime réunion de la commission de concertation le 25 avril. Cette réunion a permis également de répondre à la question de fond que nous posions : les décisions sont-elles négociables ? Les projets remis pour la consultation seront donc bel et bien amendés. Des 534 postes supprimés, le nombre va être révisé aux emplois réellement occupés ; les 230 transferts à Bucarest, passent à 154, le Fil RH reste à Paris et une partie de la comptabilité DEVL, au moins pour l’instant. Le projet RH sera aussi modifié par un complément censé répondre à nos critiques sur le rôle des « HRBP » (les CRH). Une demi ouverture donc, car on ne peut se satisfaire de la délocalisation des emplois, qu’il ne faut pas négliger. Ce signal est envoyé par la Direction générale à son management : le dialogue social doit être pris au sérieux.

HIC SUNT LEONES

Le 1er tour des élections vient de se conclure par un bouleversement d'importance, la CGT devient 1ère organisation dans les services centraux. Cette progression marque la volonté du personnel de faire de la CGT l'interlocuteur incontournable de la Direction dans les 3 prochaines années de réorganisations et des suppressions d'emplois annoncées. Elle marque aussi la reconnaissance du travail accompli, certains ayant surnommé la liste CGT, liste "Ces Gens Travaillent". Ce score historique concerne tous les collèges, notamment le collège cadres comme sur l'établissement Tours SG où notre score atteint 41%.C’est aussi un désaveu : dans l'établissement où se concentre le personnel concerné par le projet de transfert à Accenture, la CGT recueille 71% des voix dans le collège TMB et 42% dans le collège cadres. Le personnel disposera ainsi d’une « task force » qui aura le devoir d’être à la hauteur de la tâche qu’on lui a confiée. Plus que des remerciements convenus, c’est un engagement de répondre à la confiance de nos électeurs que nous prenons.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt456 1er tour 2013

QUI VA PIANO

La commission de concertation a débattu lundi et mardi des projets de réorganisations qui entraîneront des départs volontaires. Lundi, c’était sur la filière finances et RISQ, mardi sur la filière RH. Plusieurs heures de débat dont nous saurons s’ils ont été utiles rapidement. Ces projets « tests » le sont autant pour la Direction générale que pour nous. Entre le scénario qu’elle a présenté au conseil d’administration et les projets finis qui seront présentés aux instances représentatives, on mesurera avec précision la portée des engagements pris à notre égard pour conclure l’accord sur l’emploi. Si les projets finis qui sont finalement transmis sont identiques aux projets et au calendrier « non finalisés », alors clairement, cela signifiera que la suite ne se déroulera pas dans la confiance. L’engagement de confidentialité que nous avons souscrit ne nous permet pas de commenter les projets pour l’instant, mais il ne va pas jusqu’à nous priver de dire s’ils ont évolué grâce à la concertation, ou pas. L’autre indicateur sera le calendrier, alors que nous n’avons pas reçu de réponse à nos observations et propositions, il n’a pas été fixé de nouvelle réunion de la commission depuis mardi dernier… un problème de disponibilité paraît-il (pas la nôtre) ! Cela pourrait signifier qu’après un petit tour de piste en rond pour faire plaisir à la CGT qui avait tapé fort du poing sur la table lorsqu’après la première réunion de la commission le 3 avril, la Direction s’était considérée autorisée à commencer le processus de consultation des instances. La Direction s’apprêterait-elle à nous expédier une version retouchée à la marge pour tenir un calendrier promis à des gens pressés de faire des annonces aux marchés et à l’assemblée des actionnaires ? La signature de la CGT ne se galvaude pas, si nous constatons que ces inquiétudes sont fondées, le personnel sera informé et il saura à quoi s’en tenir. A contrario, si les projets sont plus que modifiés « à la marge », nous le dirons aussi.

PAS CHÈRE COLLABORATRICE…

, pas cher collaborateur ! Le message de DRHG à propos de l’intéressement et de la participation 2012 versé en 2013, ce que la Direction baptise désormais, la rémunération financière, aurait mieux fait de commencer par cette formule corrigée ! En effet, cette « rémunération financière » n’aura jamais été aussi basse en % de la rémunération de base. Elle représentait plus de 100 millions d’€ en 2011, un montant conservé en 2012 à cause d’un rattrapage, qui chute de près de 30% en 2013, à moins de 70 millions d’€ ! La baisse a pour origine l’effet de la prise en compte dans la formule de calcul du coût du risque depuis 2008, un effet défavorable qui a une probabilité de se renouveler l’an prochain. Voilà une annonce qui ne va pas enthousiasmer le pékin lambda qui subit ainsi de plein fouet une sorte de curieuse solidarité nécessaire au maintien du financement des PME alors que la fête recommence dans d’autres domaines : rémunérations des dirigeants et reprise de la distribution de dividendes à nos chers actionnaires, reprise de la hausse des bonus qui ont ainsi rattrapé la moitié de la baisse subie en 2011. C’est pas gagné pour fourguer les 11 millions d’actions à 21,33 € de l’augmentation de capital réservée au personnel, à part ceux qui comptent sur le plan d’adaptation pour que le cours remonte.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt455 tracts electoraux

QUI VEUT LA PEAU DE ROGER ?

... Roger Rabbit ! C’est la question qu’on pourrait se poser. Roger travaille à OPER, le département des back offices de SGCIB contre d’aucuns s’acharnent à se liguer. Roger, comme ses collègues, dépasse largement l’horaire légal, encore plus ces temps derniers, où on va chercher des anciens pour « faire face à ta prod »… L’expertise du cabinet SECAFI qui va être publiée dresse un constat accablant : une charge de travail plus qu’excessive conjuguée à une incompréhension totale de la stratégie de la direction, et une perte de confiance dans la RH pour conclure. Le projet de transfert à Accenture, Mikado, est venu apporter la touche finale pour convaincre tout le monde que ce travail acharné avait pour terme la disparition de leur emploi. Les ligués risquent gros dans leur acharnement : il n’y a toujours pas de volontaires qui se bousculent pour aller chez Accenture, même en ratissant large chez les anciens qui ont quitté l’activité, et le référé engagé par le CHSCT et la CGT est fixé au 21 mai. Voilà qui pourrait provoquer une issue imprévue par les membres de la ligue des liquidateurs.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

 

cgt455

O TEMPORA, O MORES

La première réunion de la commission de concertation s’est donc tenue le 3 avril dernier. Notre engagement de confidentialité ne nous permet pas d’en faire un compte-rendu comme nous le faisons d’habitude. Il faudra attendre, un certain temps, la rédaction d’une version officielle par la DRH, lue, relue, et validée par de multiples intervenants plus ou moins qualifiés pour le faire, comme c’est l’usage dans la communication maison. Nous nous contenterons donc de parler du climat et de quelques points qui ne relèvent pas du secret défense. D’abord, le staff venu représenter la Direction générale, Séverin Cabannes, Françoise Mercadal Delassalles, Édouard Malo Henry, du beau linge… Séverin Cabannes s’est félicité, plutôt chaleureusement, de cette première réunion et il a marqué l’attention que la DG porte à l’accord sur l’emploi qu’elle vient de signer. Qu’on se le dise dans les chaumières, la chose est prise au sérieux, et il vaut mieux éviter de tenter de contourner les engagements signés si l’on ne veut pas voir sa carrière en prendre un coup. Sur ce point, on se dit que le PSE de SGCIB a laissé des traces. Première victime, RISQ, qui avait lancé un projet déjà bien avancé et qui comptait expédier l’affaire fin mars… puis fin avril. Tout allait pour le mieux, chacun avait déjà négocié sa place, mais… la chose n’a pas tenu 5 minutes, Séverin Cabannes nous a répondu : nous sommes d’accord, ce projet est stoppé. Il va falloir donc qu’il fasse le parcours complet, et tout sera sur la table. La mise en place clandestine du lean management à RISQ n’a pas survécu non plus, il va falloir passer devant le CHSCT et discuter de sa mise en œuvre. Au passage, le désaveu concerne aussi les juristes de la DRH, qui s’étaient employés à trouver un habillage ad hoc pour répondre à la CGT et au CHSCT que, non, ça ressemblait au lean, mais que ce n’était pas du lean. C’était nous prendre, et le personnel avec, pour des idiots, ce que le Directeur général délégué a contredit, et c’est tant mieux. L’autre sujet brûlant était le transfert à Accenture, le projet Mikado. Séverin Cabannes s’est étonné de la « brutalité de notre critique », bien qu’elle fût fortement civilisée comme il se doit en ces lieux. Manifestement, le rejet du projet n’est pas parvenu jusqu’au 35ème, soigneusement filtré par ses thuriféraires, qui ont oublié de parler des menaces qu’ils profèrent contre les récalcitrants et du « Plan B » élaboré avec les spécialistes de la DRH pour pallier au manque de volontaires. La CGT lui a demandé si un engagement de s’en tenir au volontariat avait un sens si on le contournait. Séverin Cabannes nous a répondu : s’il n’y a pas de volontaires (comprendre suffisamment), le transfert ne se fera pas. Voilà qui devrait clouer le bec à tous ceux qui proclament et écrivent que l’affaire est faite : elle ne se fera que si… Séverin Cabannes a présenté les très grandes lignes d’un certain nombre de projets, dont la commission sera saisie avant leur finalisation. Il ne faut pas s’attendre à ce que le chapitre 3 de l’accord entre en application avant les derniers mois de l’année, et donc pas de départs volontaires avant. Le devenir du réseau a fait l’objet d’un débat, ce qui est une bonne chose, car nous avons le sentiment que les évolutions en cours posent la question du rôle des agences, et des CRCM. Séverin Cabannes a marqué de l’intérêt pour notre idée de transformer les agences en centre d’expertises. Il a proposé à la commission un débat avec JF Sammarcelli.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt454 risq mar

IN VIVO

La première réunion de la « Commission de dialogue et de concertation » créée par l’accord sur l’emploi du 13 février se réunira le 3 avril, et c’est Séverin Cabannes qui viendra au nom de la   DG. La CGT lui rappellera l’engagement demandé à Frédéric Oudéa de nous entendre et pas seulement nous écouter. Ainsi 2 questions se posent aujourd’hui pour donner un sens aux principes écrits dans l’accord : Mikado et la réorganisation de RISQ en attente. Le projet de transfert à Accenture de 200 emplois n’est pas seulement une erreur économique, il viole aussi le sens même de l’accord que nous venons de signer. Frédéric Oudéa avait admis que le PSE de SGCIB était incompatible avec la poursuite des projets de délocalisation des emplois, or ce principe s’applique tout autant aujourd’hui ! Alors que des suppressions d’emplois pourraient intervenir dans les 3 ans, pourquoi admettre aujourd’hui ce qui a été empêché il y a peu ? Capituler avant la fin du match est un travers français que nous ne partageons pas. Il est évident aujourd’hui que le nombre de volontaires sera insuffisant pour que le projet soit viable, d’où le « plan B » qui consiste, illégalement, à obliger les non volontaires à aller travailler gratuitement pour Accenture pendant plusieurs mois et de leur conseiller finalement d’y rester ! Ce « plan B », nous avons forcé la Direction à admettre son existence devant les instances et maintenant, c’est le juge, que nous avons saisi, qui fera respecter le principe du volontariat pour de bon. Point d’illusion dans notre stratégie, mais au contraire la volonté d’utiliser l’arme la plus efficace pour empêcher la réalisation d’un projet inacceptable. Séverin Cabannes a l’occasion de donner un signal fort et clair en mettant fin aux manœuvres de contournement indignes de l’accord sur l’emploi et en faisant travailler tout le monde sur une solution interne. L’autre « dérapage », c’est la réorganisation de RISQ, déjà entrée partiellement dans les faits et que la Direction, dérangée par l’accord emploi, voudrait bien semble-t-il mener à terme sans passer par la case départ… Déjà épinglée par le CHSCT pour cause d’intégration du lean management en douce, RISQ pourrait avoir l’honneur d’être la première Direction prise en flagrant délit de non-respect de l’accord emploi. Qu’en dira Séverin Cabannes ?

CONTEMPLATION

Le 28 mars, les organisations syndicales étaient conviées à la 3ème réunion annuelle de présentation des résultats de l’Observatoire du stress à la SG. Cette enquête est effectuée à partir des formulaires remplis par les salariés lors de la visite à la médecine du travail. Sans surprise,  le stress touche plus les femmes (19%), les salariés dont le transport dépasse les 2 heures quotidiennes (19%) et ceux qui ont entre 51 et 55 ans (19%). Significatif aussi, le document de synthèse (sur notre site intranet) détaille les causes principales du stress, « manque de temps », « sentiment de travailler dans l’urgence », qui impactent différemment les populations de salariés et les secteurs dont ils dépendent. Une nouvelle fois, chacun y est allé de ses vœux pour dépasser le simple diagnostic et s’attaquer aux causes du mal … mais il faudra encore attendre. Des réunions devraient se tenir « mensuellement » pour « traiter les différentes pistes »…

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt453 stimulus

ACCORD EMPLOI

Les syndicats ont rencontré la Direction le 21 pour fixer le prochain calendrier de négociations. Alors que beaucoup s’interrogent sur les conséquences de l’accord emploi, les « décrets d’application » ne devraient plus tarder. Une première réunion de la commission de suivi et d’interprétation va se tenir le 3 avril afin de valider les divers documents, instructions, notes et modèles pour bénéficier des différentes mesures, et les précisions sur la mise en place du nouveau processus de mobilité dans les services centraux par l’intermédiaire du « CMM », le campus métiers mobilité. Concernant la majoration de l’indemnité de départ, un avenant à l’accord va préciser les conditions de son obtention, qui sera étendue à tous ceux qui optent pour un départ entre le 1/07/13 et le 1/07/14. Par ailleurs, un avenant à l’accord RTT va permettre d’investir son CET dans le PERCO prochainement.

MIKADO, UN OS DANS LA SOUPE

Mandé promptement en remplacement de son prédécesseur remercié en 24 heures, le nouveau Président du CHSCT des Tours SG, Jean Luc Culot, n’a pas réussi à éviter le dernier écueil à franchir pour démarrer l’opération de transfert de 211 emplois à Accenture. Le CHSCT a voté une délibération qui interdit à la Direction de poursuivre le processus et mandate une expertise, et qui lui interdit également de s’affranchir de la loi en tentant d’imposer aux récalcitrants des missions chez Accenture pour pallier au manque de volontaires qui se profile. Conséquence de cette résolution, si la Direction tente de passer en force, elle court le risque que le juge confirme l’interdiction avec un bonus pour violation de la loi. La réunion elle-même a atteint un rare niveau de tension, illustrant la fébrilité des promoteurs du projet, le tout nouveau Président cherchant à tout prix d’obtenir le vote libérateur que le CHSCT lui a refusé. Mauvais joueur et bon soldat, il a conclu par une déclaration affirmant, seul, envers et contre tous, que « le CHSCT a été valablement consulté ». Les masques tombent lorsque la représentation du personnel sert à autre chose qu’à se plier aux décisions de la Direction.

REMERCIEMENTS

L’usage est habituellement de remercier les électeurs après un succès comme celui de la liste CGT présentée au renouvellement du CE et des DP de Grenoble, passée de 10 à 54% dans son collège, voilà qui est fait. Nous remercierons également la Direction locale qui a bien contribué à ce résultat en poursuivant littéralement nos candidats, démontrant, a contrario, quelle liste serait le contre pouvoir le plus efficace pour les 3 prochaines années.

PAN SUR LE BEC

En cette période d’objectifs, on rappellera utilement que certaines obligations ne sont pas « aménageables » : l’obligation d’être SMART, c'est-à-dire mesurable sur une base objective par le salarié, et le nombre plafonné d’objectifs notamment. On apprécie d’autant plus le très clair rappel à l’ordre du DCPP de la DEC de Bordeaux, la plus importante de France, formulé à la demande de la CGT locale. Délicate attention, il a joint à son rappel l’instruction 13672 pour que les destinataires ne puissent s’abriter derrière son ignorance.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt452 loi de murphy

DE BON AUGURE

C’est fait ! La liste des candidats pour le renouvellement du CE des services centraux et des DP a été déposée le 14 mars. Le nombre de candidats présentés par la CGT est en très forte augmentation, passant de 72 en 2010 à 101 cette fois-ci. Effet collatéral du PSE en 2012, de Mikado, des délocalisations, Roméo, des évaluations, mais aussi des incertitudes sur la stratégie du groupe qui ont motivé cette centaine de salariés à apporter leur propre pierre à l’édifice. Avec une moyenne d’âge plutôt jeune (43 ans) et une ancienneté moyenne d’une quinzaine d’année, les candidats manifestent clairement leur ambition de peser sur l’avenir. Issues d’origines et de profils très divers, ces candidatures représentent l’ensemble des secteurs et des nombreuses activités des services centraux, des fronts aux back-offices, en passant par les fonctions centrales et transversales. La présence de polytechniciens, centraliens ou Supelec complète la diversité des parcours et en fait une liste qui représente la physionomie des services centraux. C’est d’ailleurs, cette représentativité qui va être soumise aux suffrages des salariés de l’établissement du 18 au 24 avril prochain… L’enjeu sera alors de choisir les représentants que l’on veut pour les 3 prochaines années. Une mince affaire !

RENDEZ VOUS AU 35EME

Les 2 heures d’entretien avec Frédéric Oudéa le 7 mars 2013 ont concrétisé pour la première fois, l’engagement du PDG d’un rendez-vous trimestriel avec les représentants du personnel. Dans son traditionnel exposé liminaire, le PDG s'accroche à ses points de repères : 2012 est une année réussie, il a conservé son permis de conduire la banque, il faut poursuivre dans la même voie en 2013. Pas un mot du PSE de SGCIB. Frédéric Oudéa est “inquiet des perspectives dans la zone Europe”. On le comprend, d’autant que nous n’avons pas eu le mauvais goût de lui rappeler ses sorties dans la presse en faveur des politiques d’austérité, de la nécessité de maîtriser les dettes publiques, de l’inconséquence de certains peuples qui ne comprennent pas, grecs, italiens, espagnols, portugais... Coté BDDF, la réflexion est engagée sur le maillage, à partir de la montée de l’utilisation d’Internet, mais Frédéric Oudéa reste convaincu que le réseau en dur continue à avoir de la pertinence. La CGT en a profité pour rappeler son analyse : il faut aussi mettre les moyens pour gérer la transformation des agences en centres de compétences, donc en termes d’investissement de formation. Frédéric Oudéa insiste aussi sur la nécessaire prise en compte du durcissement des sanctions du régulateur : “Il ne faut pas lâcher prise sur la conformité”. L’occasion pour la CGT de lui rappeler que nous demandons depuis longtemps que le personnel ne soit plus pris en sandwich entre l’intérêt commercial et le respect des règles. Nous avons insisté sur la responsabilité de la DG, qui doit faire passer un message clair : si dans une opération, la conformité et l’intérêt commercial s’opposent, c’est la conformité qui doit primer (et pas seulement chez BDDF). “Au-delà de 2015, tout dépendra de la situation dans la zone € !”, et d’ici là, l’ambition présidentielle se résume à renforcer les synergies de coûts et de revenus, pour faire les annonces en conséquence aux marchés fin 2013, qu’il appelle de ses vœux : un  modèle lisible par les marchés.

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt451 modeles 2013

CONGRATULATIONS

Près de 2h30 d’entretien ce 7 mars, Frédéric Oudéa était particulièrement satisfait de la signature de l’accord emploi à la Société Générale. Signature unanime puisque la CFDT a finalement décidé de signer l’accord elle aussi. Elle bénéficiera de la qualité de signataire grâce à la demande de la CGT qui avait souhaité lui laisser cette possibilité après le 13 février, date initiale de l’accord. Les remerciements du Président n’ont pu être entendus par les représentants de FO qui n’étaient pas là, pour cause de destitution par la Fédération de leur déléguée syndicale nationale coupable d’être signataire d’un accord que la Fédération en question considère comme « une déclinaison de l’accord MEDEF/CFDT/CFTC/CGC » ! Curieux de la part d’une organisation qui vient de signer précisément un accord de ce type chez Renault, comprenne qui pourra. Nous reviendrons la semaine prochaine sur l’entretien plus en détail. Soulignons que Frédéric Oudéa n’a pas fait d’annonce fracassante, assurant même à ceux qui en étaient persuadés qu’il n’y a pas de projets tous ficelés dans les cartons. Certains candidats au départ volontaire dans les starting-blocks seront déçus. Frédéric Oudéa a confirmé que les projets étaient en cours de réflexion, et seraient d’abord discutés dans l’instance de concertation. Il a annoncé une réunion de celle-ci dans 3 à 4 semaines, c’est Séverin Cabannes qui essuiera les plâtres... La CGT a rappelé au Président que nous avions rempli notre part du contrat et qu’il devrait remplir la sienne maintenant. Ajoutant que pour nous, la « transformation » devrait se faire en maintenant l’intégrité du groupe, nous avons pris « Mikado » comme contre-exemple à ne pas suivre. Retenant un sourire furtif, il nous a répondu qu’il n’entendait « certainement pas multiplier les projets de ce genre » !

RÉFORME BANCAIRE

Objet des préoccupations de Frédéric Oudéa, la réforme bancaire doit entrer en vigueur en juin. Les fédérations syndicales ont été reçues au Ministère des Finances pour faire le point le 5 mars. De ce point, on retiendra que la réforme inclura bien un plafonnement des commissions d’intervention, dont l’impact sera très important sur le résultat de la banque de détail France. Le conseiller du ministre a pointé « le dynamisme » parlementaire sur le sujet, et la méfiance qu’ils éprouvent vis-à-vis du Ministère « des banques ». Il a vivement encouragé les fédérations syndicales, moins suspectes, à rencontrer les groupes parlementaires pour leur exposer les risques sur l’emploi dans les réseaux qui pourraient résulter d’une baisse brutale du PNB. Encore faudrait-il que nous ayons les vrais chiffres en mains. Car la dérive de ces dernières années, qui a poussé à une guerre des taux sur les crédits immobiliers compensés par les commissions, n’est pas tenable plus longtemps. La CGT ne se voit pas aller dire aux parlementaires : « Ne touchez pas aux commissions d’intervention qui frappent les plus pauvres pour sauver les employés de banque », l’argument serait moyennement crédible. C’est pourtant le terrain choisi par la FBF… qui agite un chiffre de PNB de 3 milliards invérifiable et la menace de licenciements dans les banques. Nous allons donc lui demander quelques précisions sur ces estimations puis nous demanderons audience aux parlementaires.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt450 elections 2013

LA STUPIDITÉ FONCTIONNELLE

L’étude fait le « buzz » dans la maison, tant elle rejoint les réflexions de nombre de cadres, y compris supérieurs, qui trouvent que « Ne réfléchissez pas, faites-le » est devenu LA règle de management. L’affaire de l’externalisation vers Accenture fait partie de ce constat : pas d’argument autre que d’autorité pour les porte-serviettes du projet. Et ce n’est qu’une partie émergée de l’iceberg. Le malaise est si fort que la Direction générale aura grand intérêt à s’appuyer sur l’accord emploi pour recoller les morceaux. Les projets de rapprochement SGCIB / GIMS et BHFM / DSFS notamment doivent, dès qu’ils sont suffisamment avancés, être discutés devant l’instance de concertation créée par l’accord, aussi bien quant à leur pertinence économique et industrielle que de leurs conséquences sociales. Frédéric Oudéa doit recevoir les organisations syndicales le 7 mars, ce sera l’occasion de lui rappeler ses engagements lors de l’ouverture des négociations : ok pour négocier, mais nous voulons discuter les choix économiques et être entendus, pas seulement écoutés... Nous avons rempli notre part du contrat, il faut maintenant qu’il tienne la sienne. L’exigence est sûrement plus forte que de se contenter de proclamer régulièrement que la « coupe est pleine » du « foutage de gueule » de la Direction.

INDEMNITÉ DE DÉPART

La nouvelle de la majoration de l’indemnité de départ sous certaines conditions s’est répandue comme une traînée de poudre, suscitant de nombreuses interrogations…. Et aussi des réponses à la fiabilité douteuse. Il est donc important de préciser que, si l’accord prévoit le versement d’une indemnité majorée au salarié qui souscrit un engagement de départ dans un délai de 8 à 12 mois, le salarié reste libre de ne pas honorer cet engagement, l’unique conséquence étant la perte de la majoration. C’est toute autre chose de demander à la CNAV le document établi en vue de la liquidation de la pension vieillesse sur lequel il est impossible de revenir ! La CGT a rencontré le Directeur des relations sociales pour lui rappeler qu’un salarié signataire de l’engagement n’était pas tenu de partir, et qu’il n’avait à fournir aucun document particulier pour prouver qu’il bénéficierait de ses droits à taux plein à la date de départ convenue avec la Direction, et nous assurer que le site RH Online sera sans ambiguïté. Nous en avons profité pour rappeler que les bénéficiaires du temps partiel de l’accord seniors pouvaient dénoncer leur convention pour souscrire ensuite l’engagement qui leur permet de percevoir l’indemnité de départ majorée. Une centaine de salariés sont potentiellement concernés et la DRH doit nous revenir sur ce point.

RÉFORME BANCAIRE

Les fédérations syndicales vont être reçues à Bercy le 5 mars pour faire le point de la réforme. La CGT s’inquiète d’un certain « empilement » qui pourrait conduire à des effets sur le PNB dont nous pourrions faire les frais. Nous nous interrogeons aussi sur le sens de certaines dispositions comme le cantonnement dans une filiale des activités pour compte propre, qui logera forcément dans la maison mère… l’amende récemment requise par l’AMF contre SGSP pour « absence de dispositif de conformité efficace » relativise l’indépendance du « chinese wall ».

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt449 sans tabous

LES MÉDECINS DE MOLIÈRE

Jean François Sammarcelli planchait le 20 février devant les élus du CCE pour commenter les résultats et la situation. Reprenant l’air connu des temps difficiles, il s’est plaint des mesures législatives à venir plafonnant les commissions bancaires, susceptibles de réduire de moitié, selon lui. Naturellement, il ne voit que « la confiance des marchés » et « l’amélioration de notre base de profitabilité » pour assurer l’avenir et l’indépendance du groupe. La distribution de 26% du résultat en dividendes aux actionnaires participe à conforter l’image d’une « situation stabilisée » ! 200 millions d’€ quand même qui auraient pu être utilisés bien plus utilement. Interrogé par la CGT, il a également confirmé une hausse des bonus distribués, arguant des résultats de la   BFI. La chose va beaucoup plaire dans le réseau et les centraux, qui vont subir pour leur part une baisse du variable, « logique, les résultats baissent » pour le patron de la banque de détail. Il voit une « rupture » et « pas seulement pour baisser les effectifs ». Parlons-en justement de l’emploi. Les statistiques pour 2012 sont complètes et font penser au traitement préféré des médecins de Molière : la saignée ! La plus importante, celle de SGCIB, représente près de 20% de l’effectif. 1216 sorties sur un effectif d’origine de 6400. Les départements les plus touchés sont MARK, - 500, et OPER, - 261. C’est sûr, ils seront moins nombreux pour se partager la hausse des bonus. Le réseau a lui aussi entamé une saignée en 2012, y compris dans les effectifs des DEC, les « bases avant ». 248 emplois de moins des 17268 de 2011. Le total réseau perd 291 emplois sur 23758 l’année précédente, mais il faut remarquer que l’essentiel de la saignée se concentre en Ile de France. Au total, 691 licenciements économiques sont comptabilisés en 2012 au titre du PSE SGCIB, un chiffre inférieur aux 880 suppressions d’emplois qui constituait le plafond du nombre de départs volontaires avec les reclassements. Il faut ajouter un phénomène inquiétant, la hausse continue des licenciements individuels, y compris les ruptures conventionnelles, 177 en 2008, 298 en 2012. Enfin, le total des démissions, 838, confirme une vague de 450 départs qui se concentre chez les cadres 25 – 40 ans, et qui ferait bien d’inquiéter la Direction générale.

JURE NON FACTO

Le triumvirat de GBS s’affole, multiplie les amphis, met la pression en menaçant le personnel… Car ces messieurs, Christophe Leblanc, David Abitbol et Christophe Weidenmann ont beaucoup à perdre en cas d’échec de leur projet de transfert. En affirmant son excellence et son attractivité, de par leur seule autorité hiérarchique, ils ont cru que celle-ci s’imposerait dans les faits. Un tandem syndical a cru d’ailleurs à l’inéluctabilité du projet pour l’accompagner tout en affirmant leur opposition. Mais la cause n’est toujours pas entendue malgré les menaces des 3 compères. C’est pourquoi la DRH a préparé le terrain d’un échec, en ajoutant à la consultation des instances le recours au prêt de main d’œuvre, qui consisterait à prêter à Accenture du personnel pour quelques mois afin d’opérer le transfert des savoir-faire des récalcitrants. Malheureusement pour le trio, la loi n’autorise un tel prêt que pour les volontaires, a objecté la CGT. Retour donc à la case départ pour le trio, d’ici que Mikado soit rebaptisé Mikalo…

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

C’EST LOIN L’AMÉRIQUE ?

Reçus à 7h30, juste avant la diffusion du communiqué, les syndicats ont rencontré Édouard Malo Henry pour l’annonce des résultats 2012 et des projets 2013. Vous avez donc toute la gratitude de Fred, sa DG et son conseil pour le « sauvetage » du navire qui menaçait de sombrer en 2012, et l’invitation à continuer de ramer avec l’annonce de nouvelles grandes restructurations, le rapprochement SGCIB/GIMS et BHFM/DSFS. Accessoirement, Jacques Ripoll, un « pilier » actuel patron de GIMS, « a choisi d’évoluer en dehors du groupe »… mais on est libre de croire ce qu’on veut nous a assuré Édouard Malo Henry.

ACCORD GESTION DE L’EMPLOI

L’accord a été signé le 13 par 4 syndicats, la CFDT prendra définitivement position le 6 mars. Non signataire de l’ANI, en cours de transposition dans la loi, la CGT se félicite que l’accord SG protège le personnel de ses dispositions les plus dangereuses en matière de mobilité et suppressions d’emplois. La consultation engagée par la CGT a donné un résultat net en faveur de la signature de l’accord, 2/3 des votants. Immédiatement en vigueur, la gestion des mobilités passe donc maintenant sous le contrôle du « campus », autrement dit, il va falloir faire respecter l’accord. La CGT en a publié le texte intégral, qui sera complété par une FAQ et les CR de la commission d’interprétation et de suivi. Le travail ne fait que commencer avec un « portefeuille » de quelques dizaines de dossiers légués par l’Espace Emploi au Campus. Précisons au personnel du réseau qui nous interroge déjà qu’il ne sera pas concerné par le chapitre 3, et que la majoration de l’indemnité de départ ne vaut, dans un premier temps, que pour les engagements de partir signés avant février 2014.

LA NOYADE DES POISSONS

Le CE des centraux a été convoqué manu militari par la Direction pour engager la 1ère réunion de consultation sur Mikado, le transfert à Accenture d’une partie de GBS. C’est que le temps presse et le peu d’enthousiasme augmente la pression… Tandis que la bande de Christophe Leblanc menace directement les gens « de casse sociale » si le projet échoue, les juristes de la DRH planchent sur un plan B qui consiste à envoyer les non volontaires en mission chez Accenture pour y transmettre leur savoir-faire. Devant le CE, Thierry Weidenmann a réponse à tout. Ce qui compte, c’est de noyer le poisson. Il en noiera beaucoup au cours de cette longue journée devant un parterre majoritairement aux ordres. SNB et CFTC qui avaient porté le choix du cabinet « Ethix » ont accepté l’exigence de la Direction de présenter aux élus du CE une version édulcorée en violation des règles de déontologie !… Sans renâcler, ils ont accepté la présence de la Direction d’Accenture, invitée par celle de la SG à venir faire sa propagande de sergents recruteurs sans même avoir sollicité l’accord des élus. La conclusion de la CGT sur le volet économique du dossier est sans appel pour l’équipe qui a traité avec Accenture : ce sont de piètres négociateurs et ils se sont fait avoir. Nous avons rappelé que, si le CE était là pour défendre les salariés, il l’était également pour défendre les intérêts de l'entreprise. Et là nous estimons que ces derniers ont été bradés à Accenture. La réponse de la direction à cette charge a été révélatrice de leur malaise : ils se sont d’abord assez violemment emportés, puis ont ensuite répondu en noyant à nouveau le poisson. Prochain round : le juge…

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt447 rapport ethix

LES SUCETTES DE L’ANI

Décidément, on ne se bouscule pas pour revendiquer la paternité de l’accord interprofessionnel MEDEF/CFDT/CFTC/CGC. Dans sa dernière publication, le SNB, pourtant membre de la CGC, souligne, et ce n’est pas faux, que l’ANI (l’ANI du gouvernement écrit le SNB !) est beaucoup moins favorable que l’accord sur l’emploi négocié à la Société Générale. .. un accord qui n’est pas encore signé, rappelons-le puisque la consultation engagée par la CGT se poursuit jusqu’au 12 février. Les syndicats se sont rencontrés le 7 février pour confronter leur analyse du projet et ont décidé d’adresser quelques propositions de modifications supplémentaires à la Direction, qu’elle a immédiatement acceptées ! Comme quoi le texte déclaré « définitif » le 30 janvier répond lui aussi au principe de relativité.

2 POIDS, 2 MESURES ?

La fermeture des PSC de Bercy et de Réaumur et un projet de restructuration de SIOP/DSI/PLT sont 2 projets présentés à la consultation du CCE le 20 février. Pendant que se négocie un accord sur l’emploi, le pôle BDDF poursuit tranquillement ses projets, et faisant ses propres règles en s’asseyant sur celles de l’entreprise. Une attitude parfaitement inacceptable qui a conduit la CGT à inviter les autres syndicats à refuser ces consultations. Grosse colère s’en est suivie du Directeur des relations sociales lors de la réunion de négociation sur la fermeture des 2 PSC parisiens… mais la perspective d’un CCE qui mandate le secrétaire pour demander au juge de suspendre les consultations a vite ramené le calme. Pour les fermetures de Bercy et Réaumur, nous avons donc obtenu un projet d’accord qui offre des garanties similaires à celle du projet global sur l’emploi. Pour SIOP/DSI/PLT, les salariés concernés devraient bénéficier des dispositions de l’accord emploi, si ce dernier est signé bien entendu.

PAS D’BOL ABITBOL !

Initiée par la CGT, l’expertise mandatée par les CHSCT sur les conditions de travail chez OPER est en cours. Un point intermédiaire vient d’être rendu par le cabinet SECAFI sur la base du retour du questionnaire envoyé au personnel. Le taux de réponse, 68% en moyenne, 795 sur 1169, dont 45 externes, donne à l’enquête une légitimité indiscutable. Et les résultats démentent sans appel les discours lénifiants du patron d’OPER, David Abitbol, ses affidés de la direction d’OPER, des lignes RH. Une RH qui ferait bien de s’interroger d’ailleurs. A la question, en cas de difficultés à qui vous adressez-vous, 5% répondent « à la RH » contre 19% aux délégués… Responsable de la santé au travail, l’employeur faillit à son devoir : les taux de troubles liés au travail sont extrêmement élevés : 23% de crises de larme ou de nerfs, 50% de troubles du sommeil, 50% de douleurs psychosomatiques etc… on comprend pourquoi, au vu du résultat, la direction a tenté d’exclure le volet santé au travail de l’expertise. Mais ce n’est pas meilleur côté charge de travail : 70% dépassent leur horaire de travail ou emportent du travail à la maison. Avec un tel résultat, difficile de continuer à prétendre que c’est juste une question de mieux organiser son travail. L’expertise se poursuit maintenant par une phase d’entretiens approfondis. À lire, le document complet est disponible sur le site CGT.

 

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt446 offshore une fois

LES CHAUSSETTES SONT SÈCHES

Jean François Climent était mandaté pour conclure les négociations sur l’emploi à fin janvier, et surtout, avant la réunion du conseil d’administration du 12 février prochain. Frédéric Oudéa est sûrement pressé d’annoncer à son conseil qu’il a obtenu l’accord sur l’emploi et procéder aux restructurations promises dans les services centraux.Mission accomplie aux forceps, la réunion du 30 janvier s’est prolongée au-delà de 21h. 12 heures de discussions pour finaliser un texte qui est donc soumis à signature des organisations syndicales jusqu’au… 12 février ! Le Directeur des relations sociales aurait aimé un délai plus court, mais il s’est heurté à un refus syndical. La CGT qui a exigé de prendre le temps nécessaire pour mener la consultation des instances et du personnel qui s’impose sur un projet de cette importance. Rappelons qu’en novembre, Frédéric Oudéa nous avait proposé de conclure un accord sur les 3 années, 2013 à 2015. Nous sommes donc entrés dans cette négociation avec l’objectif de garantir aux salariés une mobilité volontaire, de prendre en compte les errements du PSE de SGCIB pour ne pas les renouveler et de garantir l’emploi de tous en excluant toute possibilité de licenciement pour cause de suppression d’emploi, que ce soit à titre économique ou individuel. La création de l’instance de concertation est un véritable plus, puisqu’elle devra débattre des orientations stratégiques de l’entreprise avant leur mise en œuvre. Rien ne garantit bien sûr que les critiques syndicales seront prises en compte, mais c’est quand même mieux que le black-out habituel entretenu sur les projets jusqu’à la présentation aux instances (CCE, CE). Sur la gestion de la mobilité interne, la CGT a obtenu satisfaction. La décision de mobilité d’un salarié ne peut intervenir qu’avec son accord. De plus son remplacement ne peut intervenir que lorsque sa nouvelle affectation est finalisée et qu’il a effectivement quitté son ancien poste.La mobilité sera gérée pour les services centraux par « le campus métiers mobilité », un nom ridicule… mais ça fait international ; il succède à l’Espace emploi et disposera de pouvoirs étendus. En cas de suppressions de postes dans les 3 prochaines années, aucun licenciement pour ce motif ne peut intervenir. Les salariés, qui appartiennent à une entité où des postes sont supprimés, auront le choix entre une mobilité qui sera gérée par le « campus » mais sous le contrôle de la commission de recours, qui leur garantit le maintien de leur rémunération et une affectation à leur convenance, postuler à un départ volontaire, à un « plan de transition d’activité », mais pas de mobilité forcée ni de licenciement possible. L’expérience SGCIB a été prise en compte, plus de départs rapides, de directs, indirects… Jusqu’à la dernière ligne cependant, la Direction a tenté de nous enfumer, c’est ainsi que nous avons découvert un paragraphe qui prévoyait que l’accord se substituait d’office aux accords et usages précédents !!! Ce qui revenait à nous demander de lui signer un chèque en blanc à 21h30. Peine perdue, le Directeur des relations sociales a lancé : « vous m’avez foutu à poil pendant toute la négociation, je n’avais plus que mes chaussettes, et vous les voulez aussi » !!! Façon de parler naturellement, parce que ses fumantes, il peut se les garder. Vous pouvez lire le texte complet et participer à la consultation sur le site intranet CGT.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

 

cgt445 nao 2013 en chaussettes 2

DANSES POLOVTSIENNES

Signe du destin ? l’avant dernière réunion de négociation sur l’emploi se déroulait tandis que l’orchestre « playing for Pleyel » répétait l’air des « danses polovtsiennes » dans le hall. Il ne manquait au chant des flûtes traversières de l’orchestre que le pipo du Directeur des relations sociales … Dans cette séance, le gros du débat a porté sur la gestion de la mobilité « ordinaire » dans les services centraux, en dehors donc des restructurations qui génèrent des suppressions d’emplois. L’objectif du représentant de la Direction n’était rien moins que de nous endormir au travers d’un texte à rallonge et incompréhensible au lecteur non averti. Cette partie du projet d’accord instaurait officiellement le statut de « mis en mobilité » déjà bien connu dans les centraux, avec un léger bémol : le salarié ne serait plus obligatoirement celui qui prend l’initiative d’être placé dans ce statut ! La CGT a éventé la manœuvre, directement issue de la mécanique de « mobilité forcée » obtenue par le MEDEF dans l’accord interprofessionnel qui vient d’être signé et qui fait rêver notre joueur de flûte : pouvoir déplacer à sa guise les salariés d’un endroit à l’autre et les licencier pour motif individuel s’ils refusent. Il n’y aura pas d’accord avec la CGT si ce n’est pas le salarié qui est à l’initiative de sa mise en mobilité, avons-nous averti. Dans la même veine de l’accord sur « la sécurisation de l’emploi », la « limitation des périodes d’incertitude anxiogène pour les salariés » et « l’insécurité juridique » qui pèse sur le patronat soumis au contrôle tatillon des juges… se traduisent dans le projet par un calendrier préétabli et restreint de consultation des instances représentatives assorti d’une limitation de leurs prérogatives. La cause de l’anxiété du personnel, ce n’est pas la protection que lui apportent les prérogatives des instances qui le représentent, c’est la politique de la Direction et les menaces qu’elle fait peser sur leur emploi a répondu la CGT au Directeur des relations sociales. Le texte complet est disponible sur notre site intranet, vous y trouverez le congé de fin de carrière et la majoration de l’indemnité de fin de carrière destinés à encourager la sortie les retraitables, ce qui n’empêche nullement notre flûtiste de vouloir nous faire signer : « la SG prend l’engagement de maintenir l’âge moyen des départs au-delà de 60 ans » pour faire plaisir à l’administration paraît-il !

FERMETURE DES PSC

Le projet de fermeture des PSC de Paris Réaumur et Bercy est soumis à la consultation du CCE. Rien de nouveau sur la motivation, ce qui confirme notre analyse : ces fermetures n’ont d’autre raison que la contribution de BDDF à la politique de réduction des coûts voulue par la Direction générale. Bémol, l’échelle dépasse largement la fermeture de Nanterre, et augure de bien plus grandes difficultés à gérer les reclassements sur les autres PSC d’Ile de France, du moins si les desiderata des salariés sont pris en compte. D’aucuns ont réclamé une primette majorée à leur habitude pour solder l’affaire. La CGT demande la mise en place d’un recensement des souhaits des salariés et la négociation ensuite des mesures à prendre pour y répondre. Cela nécessitera sûrement la gestion de sureffectif temporaire comme dans d’autres restructurations de BDDF, c’est le prix à payer quand on prétend ne parler que de « simples transferts ». Simple pour ceux qui pilotent tout ça depuis la Défense…

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt444 ayez confiance

MUDDY WATERS

Après avoir tourné longtemps autour du pot, le Directeur des relations sociales a fini par mettre sur la table le plat de résistance des négociations engagées depuis décembre sur l’emploi. Le chapitre 4 du projet est soigneusement emballé dans un fatras cosmétique de « gépèque » dans lequel se côtoient la création d’un « observatoire des métiers », d’un « campus métiers – mobilité » et autres billevesées pour faire passer la pilule et permettre à quelques-uns, passés du rôle d’opposants les plus résolus à la Direction générale à celui d’encadreurs, de faire semblant d’y croire. Il est vrai que la CGT a semé la pagaille en publiant en décembre le PSE permanent estampillé C3 du Directeur des relations sociales, d’où la difficulté aujourd’hui ! En présentant son chapitre 4, ce dernier s’en est défendu : « ce n’est pas un PSE permanent »… Ah bon, pourtant ça y ressemble comme un petit frère, lui a objecté la CGT. Au-delà donc des mots, que contient son projet ? A chaque restructuration entraînant des suppressions d’emplois à venir pendant les 3 prochaines années dans les services centraux, un dispositif du même type que le PSE de SGCIB serait mis en place, par vagues successives de 30 jours, renouvelables si l’objectif de suppressions d’emplois n’est pas atteint, rien que ça ! On y retrouve le dispositif classique de reclassements géré par un espace emploi rebaptisé campus pour faire sans doute plus mondial, et celui des départs pour projets externes avec la prime au départ rapide dans les 30 jours. Le comité d’établissement des services centraux n’aurait plus, pendant 3 ans, qu’à protester vertueusement de son opposition à chaque restructuration, avant que la foire que nous avons connue avec le PSE de SGCIB ne recommence, encore et encore ! Le Directeur des relations sociales s’est même cru autorisé à se référer à l’accord interprofessionnel plusieurs fois, soulignant par exemple que celui-ci permettrait d’anticiper : le rêve, faire partir les volontaires avant même que les consultations des instances représentatives ne soient terminées. Comme SGCIB avait tenté sans succès d’engager ses réorganisations avant la fin de la consultation et le début officiel du PSE. Voulait-il signifier à ses interlocuteurs qu’ils devraient suivre leurs confédérations sur la même voie, sans doute, mais pour l’instant, cet accord n’a pas le pouvoir de modifier la loi, et nous lui avons rappelé que la chose n’était pas encore entérinée par le parlement. En louvoyant ainsi, le Directeur des relations sociales joue un jeu dangereux, car il prend le risque de faire échouer les négociations. Que veut exactement Frédéric Oudéa ? Comme il nous l’a dit en novembre, disposer d’un outil « pour fluidifier l’emploi et les mobilités » ou bien disposer d’une mécanique efficace et rapide pour supprimer plusieurs milliers d’emplois dans les services centraux parisiens. Si le premier terme est l’objectif, il doit recadrer son Directeur des relations sociales au plus vite. Nous n’accepterons pas un PSE permanent qui permet de pousser des centaines de « volontaires » vers la sortie, à répétition, il n’y aura pas d’accord avec la CGT pour les « départs rapides » par vagues successives de 30 jours. Malgré son art consommé de la navigation en eaux troubles, voire boueuses, Jean François Climent n’a pas l’envergure de Muddy Waters, son mojo est bien trop usé pour qu’il nous abuse. Prochain épisode le 22 et le 30, et comme d’habitude, les documents sur l’intranet CGT.

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt443 laventure cest laccenture

LES ZÉLOTES

La grève du 10 janvier a été un succès, avec une participation moyenne de 25% comme le relève le communiqué intersyndical, l’objectif de lancer un avertissement pour l’emploi est atteint. Une fois de plus, de trop, la Direction cherche à minimiser le malaise en annonçant une moyenne de 6% de grévistes en tripotant les chiffres. Cette frénésie est à la mesure de l’efficacité du mouvement, mais, dans l’exercice comment réduire au maximum la participation, il y a toujours des zélotes pour se faire prendre. Ainsi le patron de la DEC de Bayonne qui annonce 49 grévistes, soit 26% selon les critères officiels, et félicite ensuite les 29 qui ont fait le choix de servir la clientèle… il y a comme un bug : 49 = 26%, 29 = 74% ? Sans compter que « servir la clientèle » suppose que la Banque soit encore là dans les prochaines années, ce qui est précisément le sens de l’action des grévistes. Lui, les autres zélotes et leurs grands prêtres devraient se souvenir de Massada.

EMPLOI

Contrastant avec l’empressement du Président lors de notre dernière rencontre le 6 novembre, sur « l’urgence de fluidifier l’emploi », les nombreuses réunions de négociations se suivent sans pour l’instant que le cœur du problème ne soit abordé. Il faut dire que la tentative de « PSE permanent » qui nous avait poussés à publier le document de la direction estampillé confidentiel, avait créé de vives réactions. Il faut dire aussi, que la réunion du 9 janvier se déroulait le lendemain de la grève et qu’il aurait été risqué pour la direction d’entamer alors les sujets qui fâchent. C’est donc sur la base d’un document de 12 pages, remis lundi soir, que la négociation aura eu lieu. Baptisé « contrat de génération », ce très long document ne reprend en fait qu’en grande partie l’accord « senior » (10 pages) et quelques grandes ambitions pour les jeunes (2 pages pour traiter l’embauche, l’intégration, le référent, etc). Les seules véritables innovations pourraient être l’augmentation des indemnités de départs à la retraite pour les salariés qui s’engagent à partir dans les 9 à 12 mois et la création d’un temps partiel pour les retraitables qui souhaiteraient 2 ans avant leur départ faire de la formation à 50% (payé 65%). Ce n’est qu’en début de semaine prochaine que nous aurons la nouvelle mouture de la direction sur la partie qui traitera des mesures concernant les services voués à un régime amaigrissant plus ou moins sévère. Cette même partie dont le premier jet nous avait fait vous alerter sur les risques de « PSE permanent ». La discussion aura lieu le 16 janvier et nous aurons ensuite un texte complet qui sera examiné les 22 et 30 janvier prochains.

LES ENCADRÉS

Le projet officiel de transfert à Accenture a été remis aux élus du comité européen. Sur un total de 760 emplois, 205 seraient tranférés à Paris, plus 17 à Londres, le transfert devant démarrer au second semestre. 27% des emplois externalisés ! C’est sûrement ce que certains syndicats appellent « encadrer l’externalisation », ceux-là mêmes qui ont organisé une sorte de bureau de recrutement plutôt que de continuer avec nous la lutte pour maintenir l’emploi dans l’entreprise. Pour la CGT, l’objectif reste de faire capoter le projet, et pour y parvenir, elle peut s’appuyer sur la volonté plus que majoritaire des personnels concernés.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt442 nao 2013

RESOLUTION 2013

Il ne faut pas abuser d'information trop riche après les fêtes. L'année 2012 s’est terminée sur une série de négociations, dont les plus serrées ont été celle portant sur le fameux plan d'externalisation d’une partie des back-offices de SGCIB appelé Mikado et celle concernant l'adaptation de l'emploi au sein du groupe pour les années 2013-15, la tentation du « PSE permanent ». La NAO (négociation annuelle obligatoire sur les salaires) a  été expédiée puisque la direction est restée sur sa position: pas d'augmentation collective pour 2013, pour la deuxième année consécutive. Tout au plus a-t-elle accepté de lâcher une prime de 300€ pour les plus bas salaires de la banque (inférieurs à 36.500€ annuels), réaffectant ainsi le dividende social de l'année passée, assortie d’un chantage à la signature... La CGT a considéré qu’il ne convenait pas dans les circonstances présentes de céder à ce chantage, alors qu’a contrario, tout milite pour constituer un contre-pouvoir syndical uni capable de résister à ce genre de pression. Nous n'avons pas non plus signé l'accord sur l'accompagnement du plan Mikado, bien que nous ayons négocié de pied ferme afin d'obtenir le maximum de garanties pour les salariés concernés. Cela aurait pu constituer un argument suffisant pour emporter notre signature. Mais il n'en reste pas moins que nous sommes fermement opposés à ce projet, qui n'est de plus que le précurseur potentiel d'autres externalisations dommageables pour la pérennité de la banque. Au final, ce sont les salariés qui ont tranché: consultés, 361 d'entre vous se sont exprimés et les 2/3 se sont opposés à la signature. Seules deux organisations syndicales ont paraphé cet accord, les mêmes que pour la NAO. La lutte n'est toutefois pas terminée. Enfin, les discussions sur l'évolution de l'emploi entre 2013 et 2015 se poursuivent, sans que l'on discerne encore très bien où elles vont aboutir. Après les escarmouches du 18 décembre, le directeur des relations sociales a soigneusement évité les sujets qui fâchent lors de la réunion du 3 janvier, promettant une fois de plus de nouveaux écrits pour la prochaine fois, le 9 janvier. Sans doute pour éviter de trop nous remonter avant la grève de mardi prochain 8 janvier. Janvier, c’est aussi la discussion qui va s’engager sur les conditions de fermeture des PSC de Bercy et Réaumur, car le réseau doit lui aussi payer son tribut, rebaptisé chez BDDF « adaptation de notre base de coûts ». Le réseau d’agences est constitué pour l’heure de 2300 agences, en incluant 966 agences sans caisse à effectif réduit, 1 ou 2 personnes). Pour 2013, 20 à 30 agences seront fermées. Les agences sans caisse seront plus nombreuses en 2013, 55% du parc contre 42% en 2012. En terme d’emplois, le solde net de BDDF devrait être négatif de 400 en 2013, couverts par le millier de départs en retraite attendus, d’où l’affirmation qu’aucun plan de départs ne sera nécessaire. Alors que la pression continue de monter tant dans les services centraux que dans le réseau, le 8 janvier sera l'occasion pour vous de montrer votre détermination face à la politique à courte vue de la direction générale, qui sacrifie les salariés et, à notre avis, la pérennité de l'entreprise sur l'autel de la communication financière.

 

Meilleurs voeux de santé, bonheur et prospérité pour 2013…

… et pour bien commencer l’année, participez à la grève de mardi prochain 8 janvier !

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt441 voeux 2013

LE COMPTABLE DE DEVL

La négociation sur l’emploi se poursuit sur ce qui apparaît de plus en plus comme un dispositif qui vise principalement les services centraux pour les 3 prochaines années. Questionné sur les projets pour le réseau, le Directeur des relations sociales a renvoyé à la rencontre syndicats – direction du réseau prévue le 19. Pour l’heure, « Monsieur Sammarcelli pense que les départs en retraite non remplacés suffisent à gérer la baisse des effectifs », on conviendra cependant que la pensée du patron de BDDF ne nous suffise pas comme garantie. Pour ce qui concerne SGCIB, et particulièrement GBS, la négociation a débouché sur un projet d’accord soumis à la signature des syndicats le 18. L’accord garantit, en cas de transfert à Accenture d’une partie d’OPER, ACFI et ITEC, le recours exclusif au volontariat… mais laisse entière la question que pose en filigrane ce projet : que se passerait-il si c’est le 1er pas vers l’externalisation des back-offices où travaillent pas loin de 3000 personnes ??? Il ne serait certainement plus question de volontariat ! La direction nous prépare-t-elle à SGCIB un plan qui lui permette de se débarrasser à bon compte, et sans PSE, des « petites mains » de GBS par transfert automatique des contrats de travail à des prestataires ? Chassez le naturel, il revient au galop… la réunion sur l’emploi poursuivait, par un « document de travail » établi par la Direction, l’examen des propositions intersyndicales, sauf que le « document de travail » en question était truffé de chausse-trappes qui visaient à faire rentrer par la fenêtre le « PSE permanent ». De la discussion qui a suivi, nous avons clairement compris une chose : pour les exécutants de la direction générale, la voie du PSE est beaucoup plus simple que celle de l’accompagnement de la mobilité avec un effort conséquent en matière de formation. Le Directeur des relations sociales et le Responsable de l’Espace Mobilité ont fait chorus pour souligner à quel point cette dernière leur causait beaucoup plus de soucis d’un point de vue organisationnel. Et ils semblent tenir absolument à vouloir nous démontrer que tenter les surnuméraires vers la sortie serait une solution beaucoup plus pratique que d’accompagner leur mobilité au sein du groupe. Évidemment, cela n’a pas été formulé ainsi mais la signification de leurs hésitations et périphrases était malgré tout assez transparente. Le pauvre comptable de DEVL, pris en exemple, serait donc si difficilement reclassable à un poste de comptable dans une autre Direction pour cause de « fongibilité » délicate ! La CGT a fait remarquer à ces messieurs que cela nécessiterait peut-être des moyens et du travail, mais que Frédéric Oudéa et Édouard Malo Henry pensent que c’est possible, et enfin que leur boulot était de négocier avec nous ce qu’il faut faire pour y parvenir. Prochain round le 18.

À VOT’ BON CŒUR

Après « réflexion », la Direction est revenue avec une proposition de remplacer le « dividende du travail » de 200€ pour tous, par une prime salariale de 300€ pour ceux qui perçoivent moins de 36.500€ par an, et qui se trouvent à 90% dans le réseau. « L’effort de la Direction est identique en terme de coût » selon elle. Il serait cruel de souligner que « l’effort » est la moitié du moins-disant des accords salariaux depuis 1997 qui représentait 10 millions d’€., si l’on excepte bien sûr l’année dernière, mais la moitié de zéro n’existe pas.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

cgt441 voeux 2013

SECRET DEFENSE

Il est trop tôt pour le dire, mais il semble bien que le ballon d’essai, nommé par nos soins le « PSE permanent », lancé par le Directeur des Relations Sociales, ait explosé en vol… Recevant impromptu les organisations syndicales à leur demande après qu’elles eurent suspendu la négociation sur l’emploi, le nouveau DRHG, Edouard Malo Henry, flanqué de Jean François Climent, son Directeur des Relations Sociales qui a « toute sa confiance » (SIC), a confirmé qu’il comptait sur « la mobilité » pour procéder aux transformations et adaptations nécessaires à venir, sans évoquer le moindre début de commencement de plan social. Il faut dire que le document « C3 » a fait grand bruit, certains se précipitant déjà pour s’inscrire sur liste d’attente mais, surtout, la plupart s’interrogeant sur le devenir d’une banque qui en arriverait là. Additionné au néant salarial, au démarrage de l’opération externalisation des back offices de SGCIB, aux projets de vente… ça commence à faire. D’où la décision, légitime, de la CGT de le publier, malgré la classification « secret » abusivement employée par la Direction, pour un document qui n’avait aucun caractère économique et stratégique, mais au contraire un contenu social évident : que penserait-on de syndicats qui négocieraient secrètement un PSE permanent que le personnel découvrirait lorsqu’il est trop tard ? Respecter la confidentialité des données est une chose, être complice de mauvais coup en est une autre. Mal a pris le Directeur des Relations Sociales de nous envoyer pour cette publication une lettre de menace de faire disparaître le site de la CGT de l’intranet de la Société Générale car l’exclusion ne relèverait pas que de l’appréciation des juges.

DEFENSE EMPLOI

Les organisations syndicales ont donc remis au DRHG une série de propositions pour replacer la discussion sur le terrain de la préservation de l’emploi et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir, notamment en favorisant les évolutions et les passerelles au sein des différents métiers, en discutant avec les organisations syndicales en amont des projets et en tenant compte de leurs observations, et si dispositif de départs volontaires il y a, le déconnecter des suppressions d’emplois. Edouard Malo Henry a chargé Jean François Climent de plancher sur les propositions intersyndicales l’après-midi même, lors de la réunion déjà programmée. Il semble bien au cours de cette réunion que la Direction ait compris le message. La discussion s’est engagée sur le document intersyndical, la novation principale portant sur le fait que si toutes les mesures de mobilité seraient favorisées, il ne pourrait y avoir de dispositions coercitives et qu’un dispositif de départs volontaires ne pourrait être lié à des suppressions d’emplois dans une entité donnée. En clair, cela signifie que les départs ne pourraient être assimilés à des licenciements économiques qui s’appliquent à des salariés dont le poste est supprimé (classiquement un PSE). Donc, pas de directs et d’indirects, et pas non plus de majoration pour départ rapide. L’entretien avec le DRHG ne pouvait pas passer sous silence la négociation sur les salaires. Sollicité de bien vouloir verser une prime « pour reconnaitre le travail fourni », il a botté en touche en promettant d’y réfléchir, la réponse étant à suivre à la dernière réunion de NAO prévue, le 10 décembre.

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt439 secret dfense

LE COUP D’ÉTAT PERMANENT

Que fallait-il comprendre le 6 novembre des propos de Frédéric Oudéa : « je vous propose de conduire la transformation avec vous, plus on anticipe, mieux c’est, nous avons besoin de plus de mobilité interne » ? Et de charger son DRHG d’y « travailler avec nous dans les prochaines semaines ». Lequel s’est empressé de refiler le bébé à son Directeur des relations sociales flanqué de son armée de juristes. Après un amuse-gueule censé nous permettre d’avoir « une réelle influence sur la stratégie de l’entreprise »… le plat de résistance nous est parvenu sous forme d’un « PSE permanent » classifié C3 le 28 au soir. Le texte reprend les mêmes errements que ceux de l’édition SGCIB, en les aggravant… applicables d’avance à toute restructuration entraînant des suppressions d’emplois à venir, pour la totalité de la banque, toutes branches confondues, sans que les instances représentatives du personnel ne puissent rien faire, muselées par des prérogatives réduites. Le simple envoi de ce projet aux OS illustre crûment l’autosatisfaction qui règne à la Direction, qui pense que le PSE de SGCIB fût un succès qu’elle peut reproduire à l’infini. Mais, plus encore, il pose la question : est-ce bien de cela dont Frédéric Oudéa nous parlait : un coup d’État permanent ? La sortie de route du Directeur des relations sociales aura eu un mérite, resserrer les rangs syndicaux. Les organisations syndicales ont décidé de construire ensemble une stratégie appropriée en rédigeant des propositions communes. Il s’agit de revenir à l'idée de départ de cette négociation, qui était de fluidifier la mobilité et les évolutions de carrière au sein du groupe afin justement de permettre aux salariés de rester dans le Groupe tout en permettant la mise en œuvre de transformations voulues par la direction générale. Les documents et déclarations syndicales sont sur notre site intranet.

LES ENCADRÉS

C’est une première, et un grand succès, la grève du 27 novembre contre le projet de transfert à Accenture d’une partie des back-offices de SGCIB a été suivie par plusieurs centaines de salariés. Près de 200 se sont rassemblés dans l’Agora des tours de la Défense pendant que se tenait la réunion avec la Direction. Encore une fois, elle a cherché une caution syndicale pour mener à bien son projet. S’agit-il « d’encadrer » un transfert qui en appelle d’autres, selon la triste formule employée récemment dans une publication syndicale, sans même avoir livré bataille ? La mobilisation des salariés, et elle seule, a certes permis d’imposer à la Direction que seuls les volontaires, les inconscients devrait-on dire, suivent le mirage Accenture… mais la Direction n’a toujours pas démontré la supériorité économique de son projet, malgré ses efforts de propagande auprès du personnel qui reste sceptique, et le vainqueur de cette bataille-là n’est pas proclamé. On est loin de fixer un calendrier de consultation du CE des centraux pour expédier l’affaire d’ici fin février.

INOPPORTUNE

L’accord égalité professionnelle n’a été signé que par la CFTC. Les 4 autres organisations considèrent, malgré un avis favorable, cette signature inopportune, alors que nous n’avons pas les réponses aux questions posées par la stratégie de la Direction Générale. Afficher l’image d’un dialogue social bien réel n’est pas d’actualité.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

LE 8 JANVIER 2013

C’est bien la première fois que la Direction générale est obligée de se fendre d’un communiqué de presse pour se défendre de ses bonnes intentions et répondre à un communiqué intersyndical. Elle y a même ajouté un message aux « Ambassadors »… Un exercice nouveau pour elle dont elle aurait dû s’abstenir, ou prendre conseil auprès de nous. Au-delà de l’escarmouche, l’évènement reste la décision intersyndicale d’organiser une journée nationale de grève le 8 janvier prochain. Il ne s’agit pas de spéculer sur un échec de « la démarche de dialogue et d’anticipation » qu’elle rappelle avoir engagée avec les syndicats. D’ailleurs, la première partie de ce qui pourrait constituer un accord-cadre était examinée le 21, et l’accord de principe sur la création d’une instance de concertation sur les projets et la stratégie a été facilement acquis. Les prochaines réunions traiteront des « mesures sociales d’adaptation à la transformation » et risquent d’être plus houleuses cependant. Pour autant, comme le souligne le communiqué intersyndical, il est de la responsabilité syndicale de donner au personnel l’occasion de peser sur le contenu des négociations, et aussi d’exprimer son sentiment à l’égard d’une politique sociale qui suscite un profond mécontentement. Qu’au 35ème, on ne s’étonne pas de ce malaise, quand on parle aujourd’hui de la Société Générale, c’est toujours avec un panneau à vendre ou on ferme…

LA PETITE FAIBLESSE…

Mikado n’est pas le projet de création du premier acteur européen « indépendant » de back-office, c’est un vulgaire projet d’externalisation d’activités assurées jusqu’à maintenant en interne. La réunion syndicats-direction du 22 n’a fait que confirmer que ce projet relève plus de la volonté forcenée d’externaliser à terme la totalité de GBS. Le « pilote » du projet, Thierry Weidenmann, s’est échiné sans succès à le vanter devant nous en s’enfonçant un peu plus à chaque fois. Résumons : on transfère à Accenture les équipes, nos logiciels, nos opérations, on continue d’assumer le risque opérationnel financier… en espérant un gain de coût de traitement décennal relevant du fantasme. Bref, on garde les pertes et on transfère les bénéfices, du moment qu’on se débarrasse des 200 emplois qui vont avec. Un poil gênée, la Direction a dû concéder une expertise pour évaluer le bien-fondé du projet. Fruit de la mobilisation du personnel, la Direction a cherché à éteindre la mèche en cédant sur le transfert des salariés : seuls les volontaires partiraient chez Accenture… « Et les autres ils n’auront plus qu’à attendre la prochaine externalisation ? ». Une question que le personnel a posée à ce même Thierry Weidenmann, qui a crû intelligent de tenter de squeezer la grève en organisant lui aussi ses réunions de personnel. Pas malin non plus de se réclamer de « la demande des syndicats à rencontrer Accenture», une proposition de rencontre que seule la CGT a refusée. Pour nous, l’affaire n’est pas pliée, nous préférons nous appuyer sur la décision prise ensemble d’appeler tout le personnel à une demi-journée de grève le 27 novembre au matin, tout GBS bien sûr, et tous ceux qui veulent dire STOP avec nous ! Rendez-vous à 9h30 dans l’Agora des tours pour un café avec dépôt symbolique de son emballage Mikado (vide)… puis rendez-vous à l’auditorium de CB3 de 12 à 13 pour la suite.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

cgt438 mik tado

LEURRE D’HIVER

Il a fait fort, le Directeur des Relations Sociales… Dans le prolongement de l’entretien de Frédéric Oudéa avec les syndicats le 6 novembre, il a vite fait de nous convoquer pour décliner l’impatiente volonté présidentielle « d’anticiper les adaptations et transformations pour 2013 ». Dès le 14, un programme de 7 réunions a été fixé jusqu’au 16 janvier pour traiter d’un accord sur la gestion de l’emploi… et, histoire de nous mettre dans l’ambiance il a lancé le bouchon le plus loin possible : « Défendre l’emploi au sein de Société Générale est un leurre, personne n’est capable de prendre un tel engagement ! ». Bien qu’une telle profession de foi soit étrange de la part d’un membre de la Direction des Ressources Humaines, nous mettrons, pour le moment, cet enthousiasme sur le compte d’un dérapage ministériel en regard de la prudence du Président qui s’était bien gardé d’aller aussi loin. La réunion, dont on peut lire un compte-rendu complet sur notre site, a donc démarré sur la réponse à la demande CGT d’ouvrir un véritable dialogue social en amont des projets stratégiques, pas seulement pour nous écouter poliment, mais aussi nous entendre et tenir compte de nos propositions et critiques. L’accord devrait donc instaurer une instance qui officialisera cette concertation. Jean-François Climent a précisé : « ce que nous vous proposons, c’est d’avoir une réelle influence sur la stratégie de l’entreprise ». On aura compris que c’est la contrepartie des « adaptations et transformations ». Puis nous sommes passés au plat de résistance, la mise en place de « dispositifs » tournant autour de la prolongation du rôle de l’ex Espace Emploi du PSE, rebaptisé pour l’occasion Espace Mobilité, qui aurait en charge le suivi des reclassements éventuels, ainsi que le recours à un plan de départs volontaires, probablement focalisés sur « l’organisation plus efficace » des services centraux souhaitée par Frédéric Oudéa. La CGT a immédiatement averti la Direction : il n’est pas question d’accepter la mise en place d’un dispositif de « maintien en situation d’emploi », selon la formule élégante du Directeur des Relations Sociales, façon cabinet d’out placement, direction Pôle Emploi. Hypothèse derechef écartée la main sur le cœur par ce dernier. Prochain épisode le 21 avec un 1er écrit.

MIKADO

C’est officiel désormais, le projet de « transfert d’une activité de GBS en vue d’un partenariat », autrement MIKADO, a finalement été présenté aux syndicats sous notre pression. Selon Thierry Weidenmann, « sponsor » du projet, le partenariat consisterait à transférer à Accenture une partie des activités d’OPER, ACFI et ITEC, pour un total de 400 emplois dans le monde dont 200 à Paris, 150 OPER, 30 ITEC, 20 ACFI. L’objectif serait de construire une plateforme européenne de premier plan, sauf que la SocGen n’en serait que prestataire et apporterait son savoir-faire et ses équipes. Bien cher payé pour espérer une réduction des coûts dans 2 ou 3 ans évaluée dans une fourchette de 90 à 160 millions d’€ sur 10 ans afin d’améliorer le PNB de SGCIB. La CGT a exigé, et obtenu, que le bien-fondé de ce projet soit discuté. 2 réunions sont prévues : nous voulons qu’il soit remis en concurrence avec les solutions internes, notamment parce qu’il porte en lui des risques opérationnels et de transferts d’informations, et il n’est pas question d’accepter le transfert autoritaire des équipes.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt437 leurre dhiver

LE PERMIS DE CONDUIRE

Il était ravi, Frédéric Oudéa de recevoir les organisations syndicales le 6 novembre. Près de 2 heures durant, l’hôte du 35ème nous a présenté la situation dans son Nouveau Monde, en insistant régulièrement sur les « changements nécessaires et les transformations attendues », qui nécessitaient d’en définir le cadre ensemble. Pour le Président, le fait d’avoir démontré notre capacité d’adaptation depuis 2 ans, a permis de retrouver un niveau de confiance qui remet le Groupe dans le peloton de tête. Mais, d’après lui, la transformation est loin d’être terminée pour une avalanche de raisons (politique, économique, réglementaire, sectorielle, européenne, etc.). Il convient donc pour la direction de « finaliser la trajectoire vers 2013 » pour « garder notre permis de conduire dans ce Nouveau Monde ».

LA CAMIONNETTE DU 35ème

Nous lui avons donc expliqué que si nous pouvions être en accord sur la nécessité de conserver le permis, il nous importait tout autant de savoir combien de monde resterait dans la camionnette de Frédéric Oudéa. Par ailleurs, l’annonce récente du projet de fermeture des 2 PSC a démontré que ce n’est pas seulement de visibilité dont nous avions besoin, mais de sincérité et d’écoute. Avant de clore l’entretien, la CGT a demandé au Président de préciser jusqu’où portait son ambition sur la mobilité : allez-vous jusqu’à vouloir imposer la mobilité ? Dans le cadre d’une réorganisation par exemple ? De concert, mais franchement dissonant, le directeur des relations sociales s’est précipité : « ça fera partie des discussions », pendant que Frédéric Oudéa le plaquait : « je ne pense pas qu’on ait le droit ».

MONSIEUR PLUG ‘N PLAY

L’adaptateur rapide, tel est le surnom que nous aurions pu attribuer à Frédéric Oudéa, en sortant de la rencontre. Ce sentiment repose essentiellement sur une stratégie : nous devons nous adapter, et même anticiper ces adaptations pour être en position de montrer nos muscles aux marchés, aux analystes, aux médias de la presse économique et autres faiseurs d’opinions. Après la BFI promptement « allégée » par un PSE en 2012, les autres branches du groupe sont dans le collimateur : BDDF principalement, mais aussi les services centraux, GIMS, DSFS, BHFM… Adapter principalement en réduisant les coûts, un objectif qu’il pense pouvoir gérer sans résistance sociale et sans conflit en s’appuyant sur un dialogue social accéléré lui aussi. D’où sa demande appuyée de « gérer ensemble ». La recette miracle repose sur 2 ingrédients : les départs massifs « naturels » de 2013, et « la mobilité interne », pour laquelle Frédéric Oudéa voudrait bien obtenir des syndicats un cadre formalisé avant la fin de l’année afin qu’il soit opérationnel dès le début 2013. Le très gros problème génétique de cette stratégie, c’est qu’elle repose sur une sorte de course à l’échalote : donner des gages aux marchés qui, une fois la main obtenue, ne manqueront pas de demander le bras. Il manque donc singulièrement une réflexion sur le devenir de la banque, au sens de nouvelles orientations pour sa BFI et sa banque de détail. Pour la CGT, il ne peut être question de s’engager dans une gestion commune qui ne nous réserve que l’accompagnement social sans que nous ayons voix au chapitre pour le reste. Frédéric Oudéa et son nouveau DRHG se sont dits prêts à engager la discussion, nous verrons bien quelle sera leur capacité à nous écouter et à nous entendre.

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

cgt436 permis de conduire

ÉVALUATIONS

Dans ses habituels communiqués, dont la com officielle a le secret, le groupe se félicite de la fin du déploiement du dispositif d’évaluation et de son impact sur la culture managériale… Quel succès ! Prétendre évaluer selon les mêmes critères les français, les anglais, les russes, les roumains, les chinois, les égyptiens (à vendre) ! … et vanter l’émergence d’une culture commune, de l’évaluation, on nage en plein fantasme planétaire des multinationales qui rêvent à diriger la planète. Plus prosaïquement, la CGT a demandé de rouvrir le chantier, au vu des dérapages observés précédemment malgré l’instauration des règles écrites dans le marbre de l’instruction 13672 et du droit de recours. Nous proposons d’abandonner définitivement les échelles de classement, source principale de toutes les dérives et des discussions. Comment interpréter la formule « au niveau des attentes » par exemple, « fait juste son boulot » ou bien « fait ce qu’on attend de lui » ? De la réponse à cette question dépend le variable ou le bonus, c'est-à-dire du salaire, et ce qui permet donc toutes les pressions abusives. Et on ne parle pas des pires dérapages comme Roméo. Au final, ce classement ôte toute crédibilité aux proclamations lénifiantes de la Direction : dialogue, accompagnement des collaborateurs…

EXPERTISE OPER

Décidée par les CHSCT concernés sur proposition de la CGT en octobre, l’expertise sur les conditions de travail chez OPER va bientôt démarrer, le 19 novembre, un record de rapidité ! Elle a été acceptée par le patron de SGCIB, Didier Valet et le nouveau DRHG du groupe Edouard-Malo Henry, c’est que le climat n’est pas au beau fixe, et qu’il devient urgent de faire quelque chose. Un mail va être envoyé pour présenter un questionnaire mis en ligne le 19 novembre, qui permettra à tous les salariés d’OPER de s’exprimer en toute confidentialité jusqu’au 10 décembre. Des entretiens vont ensuite commencer avec un échantillon représentatif du personnel, dès après le 10 décembre chez OPER/LIP, où s’est déroulé l’incident qui est à l’origine de la décision de procéder à une expertise. Rappelons que la direction et le RH d’OPER n’ont tenu aucun compte de nos mises en garde répétées, jusqu’à ce qu’une salariée « pète les plombs » et crêpe le chignon d’une autre ! En janvier les entretiens se poursuivront dans le reste d’OPER et l’expertise se terminera fin janvier en préconisant des mesures dont nous devrons discuter avec la Direction.

NOIX D’HONNEUR

… à la direction de la DEC Champs Élysées, experte pour sentir l’air du temps, elle se félicite de sa participation au « Trophée de la parisienne » (SIC), sur le green de Saint Nom la Bretèche, mazette ! L’article publié sur « l’espace métier » s’émerveille du prix d’élégance de la parisienne qui « symbolise l’allure à la française » et « encore plus innovant », le prix de… « la meilleure confiture maison ». A vos bassines, Mesdames ! Au temps de l’égalité professionnelle, en cours de négociation, le rédacteur semble tout droit sortir des archives du régime de Vichy, oublié là peut-être depuis la fin dudit régime. Mais ce n’est pas tout, emporté par l’élan, le plumitif s’envole : le Trophée représente les valeurs chères à notre groupe » ! Voilà qui fera plaisir à ces dames de «  Société Générale au féminin ».

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

cgt435 la parisienne

CRIME OU CHÂTIMENT

Ce n’est pas la fin de l’histoire, puisque Jérôme Kerviel se pourvoit en cassation, mais on s’en approche. Pour le personnel du groupe, il est important que la justice ait tranché et conclu qu’il a agi seul, en première instance et en appel. Les salariés de la Société Générale ont été trop longtemps victimes de l’image d’une banque de spéculateurs irresponsables dont Kerviel aurait été un modèle. Qu’il ait sollicité « le pardon des salariés », mais en précisant « du réseau », est révélateur de son incapacité à admettre sa faute et à renoncer à son ex-statut de candidat au titre de trader star. Cette attitude ne l’a pas aidé à obtenir la clémence des juges. Reste qu’aujourd’hui, les scories de l’affaire Kerviel font figure d’épiphénomène en regard des dégâts causés par la politique de la Direction générale. Nous sommes plus préoccupés par ses projets.

ENGRENAGE DU DÉCLIN

Il y a une force qui subsiste dans la culture de la Société Générale, c’est la capacité de ses organisations syndicales à se rassembler sur l’essentiel quand son avenir est mis en danger. C’est précisément ce qui a conduit à la décision commune de s’opposer aux projets annoncés par le Directeur du réseau pour 2014 et 2015. Partie de ce qui apparaît de plus en plus comme une stratégie globale de réduction des coûts tous azimuts, ces projets engagent un volet de réductions des moyens humains dans les « back-offices » de BDDF, les PSC, et un volet de réduction du réseau de la banque par des fermetures d’agences. Un tract intersyndical va alerter le personnel et une pétition est lancée. Ce détricotage se met en place dans tous les secteurs et menace aujourd’hui l’intégrité du groupe. À l’instar d’OPER pour SGCIB, la réduction des moyens humains dans les PSC, projets de spécialisation et de fermeture de Paris Réaumur et Bercy, posent les mêmes problèmes de qualité de service, … et portent en gènes l’étape suivante d’externalisation des activités. On compatit aux efforts de Laurent Goutard qui s’est échiné à faire passer cette stratégie pour une stratégie cohérente de croissance à la sauterie de Deauville. Rupture, besoin de s’adapter aux évolutions de comportement des clients, d’adapter nos organisations et nos structures… Qu’en termes galants ces choses-là sont dites ! C’est sûr, c’est beaucoup moins vulgaire que de parler de fermetures d’agences et de PSC, noblesse oblige entre « top managers » à Deauville. L’appel intersyndical a pour titre « non à l’engrenage du déclin » !

ROMÉO EXISTE…

… je l’ai rencontré ! Cruelle vérité, les statistiques, remises au CE des centraux (s/intranet CGT), font nettement apparaître un pic de licenciements non disciplinaires correspondant presque exactement à notre chiffrage du nombre de salariés de SGCIB victimes de l’opération ROMÉO. Niée farouchement par la Direction, contre l’évidence des preuves dont nous disposons, l’opération consistait à éjecter un quota de salariés classés « en dessous des attentes » d’après une courbe de Gauss. Cette année, juré, pas de quota, les instructions ont été données pour la campagne d’évaluation qui commence. Autres chiffres 2012 révélateurs sur l’ambiance, on dénombre 383 démissions, 33 licenciements disciplinaires, 778 licenciements économiques (PSE) au 30/09.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt434 appel kerviel

NÉGOS SALAIRES

Obligation de par la loi, la négociation annuelle des salaires va s’engager à la Société Générale le 22 octobre et devrait se terminer le 10 décembre. La première réunion se limite à la remise des statistiques et à recueillir les propositions des syndicats… un exercice de style purement formel tant la Direction générale s’assoie dessus ! C’est ainsi que cette dernière a fait adopter par le conseil d’administration, en catimini, une politique salariale 2012 extrêmement restrictive dont l’effet commence à se mesurer dans les tableaux statistiques. Outre l’absence totale de toute augmentation générale des salaires, l’une de ces décisions consiste à limiter les hausses individuelles une fois l’an, indépendamment des changements de postes, sauf quand vraiment une disposition des accords salariaux les y contraint, et encore ! L’impact des mesures individuelles sur la masse salariale, y compris la partie réservée à la suppression des écarts salariaux F/H, a chuté de 2,6% en 2011 à 1,8% en 2012 ! En clair, la saignée s’aggrave, emploi, salaire, tout y passe. Au fil des ans, pour que le salaire ne soit pas érodé par l’inflation, il est devenu indispensable d’être bénéficiaire d’une augmentation individuelle, ce ne serait même plus suffisant donc… d’une certaine manière ce pourrait être la martingale qui permet de contourner l’interdiction légale de faire baisser les salaires. L’autre question posée par cette politique qui n’a de sociale que le qualificatif, c’est qu’elle distille un sentiment fondé d’injustice : tandis que quelques-uns protègent leurs intérêts, les autres passent à la lessiveuse. Drôle d’esprit d’équipe quand le coach se protège du régime sec qu’il impose à tous. Dans ces cas-là, c’est à l’équipe de se ressaisir elle-même, c’est pourquoi la CGT a proposé aux autres organisations syndicales de faire le point le 22 après la négo, il est temps de prendre l’initiative.

LE PACTE DES LOUPS

Frédéric Oudéa va finalement recevoir les syndicats le 6 novembre à 11h, en gros une heure de son temps de Président si précieux. L’exercice ne sera pas simple, car il aura perdu un argument de poids : le risque de séparation de la banque de détail et de la BFI est désormais proche de zéro. Cela ne l’empêchera pas de nous dérouler son, couplet classique sur « l’environnement incertain » et le bien-fondé de sa stratégie de régression. La CGT n’ira pas pour entendre ses explications, on les connaît et on a compris : il y a une bande de loups au conseil d’administration, ils ont les yeux rivés sur le ROE et les dividendes et veulent nous imposer un pacte de leur cru, un pacte qui n’a plus rien de social. La « crise » a bon dos, ce qui est en jeu, c’est leur volonté de revenir au plus vite à des taux de rentabilité attendus par les marchés, quitte à faire payer l’addition au personnel tant ils ne restent plus que la réduction des coûts en guise de stratégie. Ces financiers n’ont rien de banquiers, ils mettent en danger l’avenir du groupe qu’ils prétendent diriger et défendre par des décisions à courte vue. Nos critiques du PSE de SGCIB étaient fondées, notre critique des projets « d’outsourcing » est fondée, notre critique des fermetures de PSC est fondée, notre critique de la stratégie de la banque de détail est fondée (et depuis longtemps !). Nous ne sommes pas de son « équipe », et avons quelque légitimité à le lui dire. C’est ce que nous ferons le 6, et ce sera pour Frédéric Oudéa la dernière chance de faire le choix du personnel.

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt433 nego 2012

UNE IDÉE « INTÉRESSANTE »

On ne saurait mieux rapporter ce qui est en train de se jouer pour l’avenir de la banque de détail. Devant les élus du CCE, Séverin Cabannes s’est piégé lui-même en parlant des projets en cours pour le réseau dont la fermeture des PSC de Réaumur et Bercy : ce serait des « idées intéressantes ». Rien d’étonnant à ce que ce financier trouve intéressant l’idée de rétablir au plus vite une rentabilité supérieure à 10% en taillant dans les coûts, quitte à commencer à fermer des agences et à continuer de fermer des PSC. Ces derniers ne sont pas loin d’avoir perdu le tiers de leurs effectifs depuis leur création il y a 10 ans. Le 13 octobre 2011, la direction déclarait devant les élus du CCE ne pas avoir d’autres projets de fermeture, seulement des projets de spécialisation par métiers ! Un discours très apprécié par les agents de la cellule de recouvrement de Bercy, créée tout spécialement et qui découvre que son activité doit être transférée entre Lille et Montpellier. La CGT déclarait ce même 13 octobre à propos de la fermeture de Nanterre : cette première servira d’exemple. Il n’a pas fallu plus d’un an pour que l’exemple soit suivi. Qui croira aujourd’hui le discours lénifiant de la Direction générale et de la Direction du réseau qui jurent qu’ils s’arrêteront là ? Ce revirement stratégique risque de mettre dangereusement en cause la place de la Société Générale parmi les « grandes ». Il doit se heurter à un front syndical uni. La CGT a proposé aux autres organisations de se rencontrer pour en discuter. Face à une direction qui n’a d’autre horizon que de redistribuer au plus vite des dividendes, nous devons mobiliser le personnel pour imposer une véritable stratégie d’avenir, en restaurant l’image de professionnalisme de la banque. Ce qui passe par un effort de formation bancaire sans précédent pour transformer les agences en véritables « pôles de compétence » et en consacrant les gains de productivité dans les back-offices du réseau (les PSC) à améliorer la qualité du service, pas vraiment conforme à nos pubs télé !

PASSE, OPER, ET GAGNE

Au cœur de la tourmente depuis le PSE, OPER est devenue le terrain de tous les dérapages : des pressions brutales à tous propos, une charge de travail et une amplitude d’horaires démesurée, des réorganisations et déménagements qui se succèdent… Coincés entre la direction d’OPER et sa RH qui se croient en mission et un quotidien qui se dégrade gravement, de plus en plus de salariés craquent, d’autres, qui n’ont pas fui à l’occasion du PSE, démissionnent aujourd’hui. Estimant impossible de rester sans rien faire d’autre que de tenter de réparer les plaies, la CGT a fait voter dans les CHSCT une expertise sur les conditions de travail chez OPER afin de mettre en lumière les « dysfonctionnements » et proposer les mesures et moyens qui s’imposent pour rétablir un climat de travail normal. Ca, c’est la partie émergée, reste la partie immergée, le projet Mikado, qui vise à transférer nombre d’emplois, 400 selon radio moquette, dans une société créée avec Accenture, d’abord à Paris puis à Bangalore dans un second temps. Tandis que les milieux autorisés s’activent à tirer leur épingle du jeu, le reste de la troupe ploie sous le harnais en attendant de connaître son sort. Mais ce plan tordu a une faiblesse : nous ! Et disons-le, cette stratégie ne peut conduire qu’à un conflit social grave.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt432 bangalore

NOIX D’HONNEUR…

… au patron du PSC de Réaumur, Jacques Mauchand. Il faut reconnaître que ça partait d’un bon sentiment, son RRO (double zéro ?) a envoyé un mail aux 49 agents reclassés de Nanterre, qui ferme, à Réaumur. Un mail qui les dispense généreusement de badger le 1er jour, et pour cause puisque leur badge ne leur a pas encore été remis, et qui les invite à un petit dej’ pour faire connaissance… Las ! Tout le monde sachant que Réaumur est à son tour promis à la fermeture, le couplet qui suit sur le tapis de souris labellisé aux valeurs « spécifiques » à Réaumur concoctées par « l’équipe de direction » a un léger goût d’amertume : « synergie et efficacité… ce qui colle plutôt bien avec les fermetures, … ensemble pour avancer » !!! Tels les moutons de Panurge ?

RÉFORME BANCAIRE

Les fédérations syndicales de la profession étaient invitées à une consultation sur la prochaine réforme bancaire au ministère des finances le 4 octobre. Le représentant de la direction du Trésor, Ramon Fernandez, a d'abord exposé le calendrier du projet sans attendre la mise en oeuvre de décisions au niveau européen pour faire adopter une loi au plus tard à la fin de l'année. On a compris que le ministère des finances pensait que si décisions européennes il y avait, cela prendrait un temps certain. Il a précisé que la position du ministère était plutôt favorable à la règle « Volcker » (interdiction du trading pour compte propre) qu'à la règle « Vickers » (séparation de la banque détail de la banque d'investissement). Le ministère pense de plus que l'Angleterre vide de son contenu cette séparation au fil du temps. Par ailleurs, la séparation n'a pas de justification à l'expérience, le modèle de banque universelle intégré ayant au contraire prouvé sa solidité. Quant aux préconisations du rapport « Liikanen », elles n'apparaissent pas incompatibles avec, mais le ministère ne croit pas que le fait de concentrer toutes les activités de marché dans une filiale à capitaux propres renforcés soit la bonne approche. Le cadre de la réforme repose donc sur « comment déterminer ce qui est utile aux clients » (au sens large, c'est à dire à l'économie). Pour notre part, nous avons tenu à rappeler que les ratios prudentiels type « Bâle 3 », fondés sur un rapport entre les fonds propres et l'activité de la banque ne présentaient pas de réelles garanties de stabilité du système bancaire, et qu'au contraire leur renforcement allait entraîner de fortes contraintes qui pouvaient avoir des effets négatifs sur les coûts et le financement de l'économie. Ces contraintes ne pèsent de surcroît que sur les banques et laissent de côté ce qu'il est désormais convenu d'appeler « la finance de l'ombre ». Nous avons rappelé aussi que la norme « Bâle 3 » et la crise poussent à la mise en place de stratégies dans les banques qui mettent en danger l'emploi avec de l'externalisation, des délocalisations, des « mutualisations », des fermetures d'agences, après le retrait du financement de secteurs clés de l'économie comme l'aéronautique et la construction navale. Ramon Fernandez s'est dit frappé par le fait que tous les interlocuteurs consultés s'étaient déclarés hostiles à l'abandon du modèle de banque universelle intégré. Il a conclu en précisant que nous aurions un nouvel échange après la rédaction du projet. Le scénario critique d'une filialisation des branches et les conséquences sur les personnels semble avoir perdu encore un peu plus de crédibilité.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt431 psc reaumur

À L’HORIZON 2015 !

Le morceau de choix de la commission «BDDF» du 26 septembre aura été l'annonce de la fermeture de deux PSC de Paris intra-muros : Bercy et Réaumur, soi pas loin de 400 emplois qui s'ajoutent aux 200 déjà supprimés à Nanterre. Poussée dans ses retranchements par la CGT, la direction du réseau a précisé "qu'à l'horizon 2015" elle conserverait les PSC d'Ile de France et celui de Jemmapes, en plus des 14 PSC de province. Mais quel crédit apporter aux "engagements" d'une direction qui s'offusquait de procès d'intention dans les épisodes précédents et notamment en janvier 2012 lors de l'annonce de la fermeture de Nanterre ? La CGT a souligné que la crédibilité de la signature de la direction était sujette à caution au sortir du PSE de SGCIB, et que pour nous, la fermeture des PSC de Paris n'était pas acquise, d'autant qu'elle n'est justifiée que par des arguments de seconde zone (le coût des locaux pour Bercy, comme à Nanterre, et pour Réaumur leur "inadaptation"). Nous avons également mis en cause la valeur des engagements de la direction sur le terrain social, en rappelant que la fermeture de Nanterre avait été "négociée" sans prendre l'engagement fondamental de reclasser sans condition les salariés sur un poste qui leur convienne. Ce ne sera pas la même chanson à Bercy où la direction nous trouvera en face.         

FRONTALISATION

L'autre annonce portait sur l'implantation des ARC dans les DEC, c'est-à-dire sur l'implantation d'une fonction support de "middle" avec le "front", les conseillers de clientèle commerciale PME/PMI. L'expérience était tentée dans les DEC et dans les PSC, le choix final se porte donc sur les DEC. Le positif, c'est que la direction du réseau a pris conscience de certaines conséquences négatives de l'organisation 4D, tels que "les nombreux allers et retours pas toujours justifiés" entre DEC et PSC, "source d'insatisfaction client". Le négatif, c'est que le projet comporte donc des transferts de postes depuis les PSC pour un total de 250 à 300 postes à terme (un ARC pour 3 CCPME début 2014), le transfert débutera en 2013 pour les 20 plus grosses DEC. Selon une formule désormais consacrée depuis le regroupement des chargés de recouvrement amiable, "ce n'est pas un projet de productivité" nous a assuré Laurent Goutard. La direction a présenté également un projet de regroupement des successions sur 5 plateformes (PSC).Elle a juré qu'il n'y avait pas d'autre plan de spécialisation des PSC que ceux en cours et annoncés "en toute transparence", qu'elle tenait à maintenir "un dispositif de proximité", que la baisse continue des effectifs dans les PSC n'avait d'autre cause que les gains de productivité initiés par l'usage des nouveaux outils tels qu'Orchestra, et que, de toute façon, il y aurait 2500 départs en retraite entre 2012 et 2014, dont 60 à 70% dans les PSC, largement de quoi absorber de nouvelles suppressions d’emplois. D’ailleurs, on peut observer sur le moyen terme une tendance qui va dans le sens d'une décroissance de l'emploi dans les PSC, des transferts de charge vers les DEC, un mouvement de baisse du nombre d'agences classiques. Sur les CRCM, le programme de recrutement est en retard, très en retard. Pour un recrutement, il faut solliciter en moyenne 27 candidats, et 45% des recrutés ne finissent pas leur période d'essai ! Un aboutissement que nous avions prédit depuis longtemps, et dont la cause se trouve évidemment dans la mauvaise réputation des conditions de travail sur les CRCM, le flicage, le traitement infantilisé, les déplacements géographiques, etc. Au final, si les rumeurs de coup de barre violent à venir chez BDDF ont été démenties, ça y ressemble en version soft. Ce serait une faute de ne pas alerter les salariés et de laisser carte blanche à la Direction générale, dans laquelle d'aucuns ne manqueraient pas de s'aiguiser l'appétit si nous nous contentions de "gérer" la pilule pour la rendre moins amère. Prochain épisode, une nouvelle commission en décembre … Mais d’ici là, le débat avec le personnel des PSC promis à la fermeture va avoir lieu.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt430 panne sgss

VA DOUCEMENT !

C’est un étonnant message de rentrée que Frédéric Oudéa vient d’envoyer aux « Ambassadors », vous savez, l’élite maison. Après les bons vœux de rentrée, genre « bien reposés ? », le Président leur sort un couplet hallucinant à propos de la filiale égyptienne, NSGB. Celle dont la Com annonçait fièrement mi-juin qu’elle était nommée meilleure banque en Égypte, grâce aux efforts et au dévouement de tous ses collaborateurs. Le PDG est lui aussi satisfait des performances exceptionnelles de cette filiale et du travail remarquable des équipes. En foi de quoi, il annonce qu’il est sensible au gros chèque que lui propose une banque qatarie pour la racheter… bien qu’il se défende de remettre ainsi en cause la stratégie de développement de la banque de détail à l’international, on est tenté de conseiller à tous de ne pas trop en faire, pour éviter un risque accru d’être vendu !

ÉGALITÉ PRORATÉE

La seconde réunion de négociation sur l’Égalité s’est donc tenue le 19 septembre. L’occasion d’un premier échange sur le projet de la direction remis aux organisations syndicales (dispo sur l’intranet CGT). Comme prévu, les sujets d’affrontements ne manquent pas : les retours de congés maternité mal préparés, l’impact négatif de ces « coupures » avec la vie de l’entreprise sur l’évolution professionnelle, mais aussi, le régime sec quasi généralisé sur la rémunération variable lors des retours maternité, etc. Près de 4 heures durant, nous avons fait des propositions pour dépasser les simples constats et ne pas s’en tenir à de simples campagnes de Com ou de sensibilisation. Nous pourrons juger si, d’ici la prochaine réunion prévue le 23 octobre, le nouveau projet marque des pas en avant significatifs ou s’il a vocation à n’être qu’un texte de plus sur le sujet. Nous avons par exemple demandé que soit clairement inscrite l’obligation (légale) de ne pas impacter le variable lors des congés maternités. Comme pour le « ni oui - ni non », le directeur des relations sociales aura de son côté respecté la consigne passée aux lignes RH de ne pas parler avec la CGT d’un prorata tenant compte de la durée du congé légal. Le motif, pour justifier des parts variables rabotées sévèrement serait une « moindre contribution aux résultats de l’entreprise ». Nous lui avons donc rappelé que diminuer la part variable d’une salariée en congé maternité était discriminatoire puisqu’il ne risquait pas de subir cette diminution du seul fait qu’il était un homme !

EN MAI, NE FAIS PAS…

… ce qui te plaît. La commission de suivi RTT du 5 septembre s'était terminée sur une éventuelle fermeture dans la semaine des 8 et 9 mai 2013.Sans grande surprise, la direction a confirmé son refus, arguant de la "mauvaise image de marque" que véhiculerait une période de fermeture aussi longue.. Le calendrier 2013 soumis le 5 septembre est donc maintenu dans son intégralité. La CGT a malgré tout tenu à rejeter le prétexte en rappelant que l'image de la banque était dégradée certes, mais pas par le calendrier de fermeture des agences. C'est aussi une insupportable façon de considérer le personnel et ses représentants comme des tires au flanc qui ne pensent qu'à travailler le moins possible sans se soucier de l'entreprise.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt429 sg egypte

C’ÉTAIT ÉCRIT

La nouvelle a vite fait le tour, s’est étoffée, déformée… une collègue d’OPER a « disjoncté » et s’est jetée sur une autre. Mais ce n’est pas une rumeur cette fois-ci, c’est un fait, dont on peut dire qu’il n’est que la conséquence d’un climat que nous dénonçons depuis longtemps, de méthodes et d’une organisation du travail qui mettent sous pression le personnel bien au-delà du tolérable. OPER/LIP particulièrement, fut un bon client de la méthode ROMÉO, cette méthode qui consiste à établir un quota annuel de personnes à dégager en massacrant leurs évaluations et est promis à l’externalisation façon MIKADO. Ce n’est pas par hasard si la CGT avait obtenu de la DRHG l’annulation des 2000 évaluations d’OPER en 2011, et ce n’est pas non plus sans rapport avec le climat d’OPER si cette annulation a été sans effet et que la décision d’Anne Marion Bouchacourt y a été traitée par le mépris : c’est la racine du mal qui va faire précipiter vers la porte de sortie du PSE bon nombre de salariés d’OPER. La gestion calamiteuse du PSE ne va rien arranger, au contraire ! Certes, ceux qui sont partis sont libérés… mais ce n’est pas le sort de ceux qui restent ! OPER a programmé la suppression de 200 postes dans le PSE, soi-disant justifiée par l’arrêt de certaines activités et les gains de productivité générés par la réorganisation. On peut dire que les suppressions ont été scientifiquement calculées, depuis la fin des départs, OPER a recruté 40 intérimaires, ajouté un supplément de 40 autres, plus une vingtaine de consultants. Une centaine de renforts soit une bonne moitié des suppressions de postes du PSE ! Dans ce grand bazar, la direction d’OPER a choisi le bâton pour « remettre tout le monde au travail » après la page du PSE, pour exaucer le vœu de la DG au plus vite et s’en faire remarquer par son zèle peut-être. Au nom du « risque opérationnel », la pression s’est accentuée sur le personnel, ceux qui n’ont pu partir sont menacés de représailles s’ils ne montrent pas suffisamment d’empressement au travail, les demandes de mobilité sont renvoyées à la Saint-Glinglin, les réorganisations et déménagements se succèdent… La CGT a alerté la direction de SGCIB et la DRH depuis longtemps, en s’appuyant sur de nombreux exemples et témoignages, l’expertise menée a souligné les risques du grand nombre de suppressions d’emplois dans un secteur déjà sous tension après Team Up, rien n’y fait. Ainsi, c’était écrit : il se passerait forcément des dérapages non contrôlés, une « perte opérationnelle », des démissions, quelqu’un qui « pète les plombs » ou pire encore. Ce n’est pas non plus un hasard que dans le même secteur, ce manager qui refusa de désigner les candidats à roméoter, se retrouve sous pression avec une charge de travail qui l’oblige à rester tard le soir, comme sa collègue qui a disjoncté, dont les journées pouvaient se prolonger jusqu’à 23h ! Cette fois-ci, la coupe est pleine, la direction est responsable de cette situation et elle va devoir prendre les mesures pour y remédier au plus vite.

ÉGALITÉ

Le nouveau projet d’accord sur l’égalité professionnelle vient d’être remis aux organisations syndicales. En attendant la prochaine négociation du 19 septembre, vous pouvez retrouver le document sur le site intranet de la CGT.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt428oper team spirit

SUIVI RTT

Lors de la réunion de la commission du 5 septembre dernier, la direction a confirmé ce que nous écrivions : l’augmentation des jours épargnés dans le CET résulte de deux tendances : pour les seniors, la volonté de partir plus tôt, pour les autres la monétisation pour un complément de revenu. Cette tendance à la hausse des jours investis traduit une augmentation de la charge de travail, et même une sorte d’obligation de mettre quelques jours en CET pour faire preuve de son engagement au service de l’entreprise. Le débat a aussi porté sur le choix des ponts, de plus en plus réduit en nombre. La CGT a critiqué cette tendance en rappelant que l’esprit de l’accord, tout autant que le bon sens économique, préconisait de fixer 2 à 3 jours de collectifs au niveau national.

Tout le monde a évidemment relevé que la direction avait « oublié » qu’un pont pouvait être fixé le 7 mai pour les agences ouvertes du mardi au samedi et le 10 mai pour celles ouvertes du lundi au vendredi. En fait, elle n’avait pas oublié ! C’était juste parce qu’elle a considéré que la période de fermeture des agences serait trop longue… car, c’est évident, avons-nous remarqué, dans cette semaine de mai où par hasard du calendrier, le mercredi 8 (victoire 1945) et le jeudi 9 (ascension), tous deux fériés, sont contigus, la France préférera aller causer avec son conseiller bancaire plutôt que de prendre le large. La décision finale revenant à la commission, la direction doit revoir la proposition syndicale de fixer un jour RTT national cette semaine-là. Il y aura donc une nouvelle réunion de la commission pour fixer le calendrier définitif.

CHINOISERIES

Les Échos s’alarment que le « plafond de verre » bloque l’accès des femmes aux hautes fonctions et ne se fissure que lentement grâce aux politiques volontaristes des grands groupes, la SG étant citée, ainsi que d’autres banques. L’article rappelle que la BNP et la SG ont déjà été condamnées pour « discrimination sexuelle » par le passé, mais que la politique de nos patrons a bien changé depuis, que la carrière des femmes est la préoccupation de tous… dont acte !  A la SG, la négo, engagée en avril 2012, sur le renouvellement de l’accord égalité entre les Femmes et les Hommes se poursuit le 19 septembre, ce sera le moment de voir si les belles paroles citées dans les Échos sont bien appliquées dans les banques,  notamment sur des sujets sensibles et non résolus dans notre entreprise, comme la rémunération variable dans l’entreprise suite à un congé maternité, souvent réduite à presque rien… les conditions de réintégration dans l’entreprise des salariées, rendues encore plus difficiles lorsqu’il y a une demande de retour à temps partiel… et bien d’autres sujets à discuter le 19. Sans compter que pour les deux derniers accords nous avons du batailler régulièrement pour les faire appliquer, face à certaines résistances de responsables en local…

SVP MAROC

La plateforme SVP des services centraux avait été transférée à la sous-traitance, ce qui est commode pour ensuite la transférer au Maroc : pas de comptes à rendre, puisque la SG n’y est pour rien ! C’est une autre histoire pour les transferts vers Bangalore et ailleurs repartis de plus belle.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt427 maroc svp13

LA BRADERIE DELA DÉFENSE

La frénésie de satisfaire aux nouveaux ratios de capital prudentiels dont on ne rappellera jamais assez qu’ils sont d’inspiration de la finance anglo-saxonne, finit par ressembler à la grande braderie de Lille. Après SGAM en 2009, TCW il y a peu, la semaine a été marquée par l’annonce de la mise en vente de la filiale grecque, GENIKI, et de celle de la filiale égyptienne, NSGB. Frédéric Oudéa sera celui qui a infléchi la courbe du groupe. Certes, une stratégie ne se construit pas forcément sur la taille, mais les cessions grecque et égyptienne marquent un retrait de la présence du groupe dans le monde, qui pourraient bien, en se poursuivant, le faire passer du statut international au statut régional.

UN PIED DEDANS

Comme il se doit, notre Président s’est rendu à l’université d’été du MEDEF, dont il est un membre éminent. L’a-t-il choisi ? Sa participation consistait à être de la conférence-débat baptisée fort poétiquement : « Par-delà l’en dedans et l’au dehors » !!! Une somme de questions existentielles sur l’au-dessus, l’en-dessous, et l’au-delà… toutes questions parfaitement indispensables et d’urgence qui méritaient son implication. Seules de méchantes langues pourraient comparer ce débat avec celui qui porte sur sa stratégie à la tête du groupe !

BOULETTE

La direction vient d’adresser à la commission ad hoc du CCE le document l’informant du calendrier RTT 2013… sauf que la commission chargée de fixer ce calendrier, en application de l’accord RRT signé en 2000, ne se réunira que le 5 septembre ! Si le nombre de jours ne se discute pas, puisqu’il s’agit d’arithmétique, la fixation des ponts est par contre souvent l’objet de débats, et souvent modifiée à la demande des syndicats. Sans être gravissime, la boulette n’en est pas moins révélatrice d’une DRH qui a de plus en plus de mal à respecter ses engagements et ses interlocuteurs syndicaux.

LES NOUVELLES DU FRONT

La commission de suivi du PSE de SGCIB s’est réunie le 30, la rentrée en quelque sorte, après la tourmente des départs volontaires d’avant les congés. La prolongation du suivi du PSE ne se fait pas sans mal. La direction ne pense qu’à tourner la page, remettre tout le monde au boulot. Sauf que ça ne tourne pas si rond que ça. Même avec des œillères, les cicatrices sont bien visibles… c’est en centaines que l’on compte les demandes non satisfaites de rupture conventionnelle. Quant aux reclassements, rebaptisés depuis mobilités, nous devons faire le forcing à la commission pour obliger la direction à prendre en compte les demandes. Poussés dans leurs retranchements par la CGT, forte des 50 dossiers qu’elle a inscrits à l’ordre du jour, le Directeur de l’espace emploi et le représentant de SGCIB ont fini par admettre qu’il fallait donner aux salariés les raisons exactes du report de leur départ et une perspective pour l’obtenir. La CGT a mis en garde la direction si elle ne respecte pas sa signature et ses engagements et joue la stratégie du pourrissement, nous agirons. Première étape, la saisie d’une nouvelle demande de recours à l’intérim chez OPER et ACFI au CE des centraux la semaine prochaine.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt425 vacances 2012 n2

FILER A L’ANGLAISE ?

La rumeur circulant dans les salles nous était parvenue, les annonces gouvernementales sur la fiscalité seraient sur le point de concrétiser cette antienne de l’exode des traders vers Londres… Nous l’avions surtout considérée comme l’espoir de quelques pratiquants de la méthode du bon docteur Coué. Les autres, bien plus nombreux, savent que Londres n’a pas que des avantages, en matière d’emploi, de protection sociale et de santé notamment. Le « Front » a pu récemment le vérifier avec le PSE, selon que le contrat était français ou anglo-saxon ! Les Échos sont allés plus loin, en titrant même que c’est « la Société Générale qui envisagerait de transférer ses traders à Londres ». Ce serait « plusieurs sources interrogées en interne par l’agence Reuters », sûrement les mêmes adeptes de Coué, qui espèrent que l’idée deviendra réalité. Le journal admet cependant que ce n’est guère crédible à quelques mois de l’ouverture de l’immeuble Basalte, que SGCIB a bien du mal à remplir après le PSE. Pour notre part, nous préférons deux autres idées qui n’ont rien à voir avec Coué. La première est qu’on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre : quand on bénéficie d’un régime protecteur, il faut en accepter le coût, et sa juste contribution à son fonctionnement. La seconde est que la maison a encore raté une occasion de parler : alors que la SocGen, à l’inverse de sa concurrente de toujours, a privilégié Paris pour implanter ses salles de marchés, elle se refuse de réagir à cette rumeur au lieu de réaffirmer ce choix citoyen. Elle n’échappera pas par contre à une interpellation des élus du personnel.

MÉTÉO MITIGÉE

La commission de suivi de l’accord RTT se réunira le 5 septembre. Son rôle principal est de fixer le calendrier des jours RTT « nationaux ». A l’occasion, la direction remet les statistiques prévues par l’accord. Encore une fois en 2012, elles font apparaître les grandes tendances d’une politique sociale pas forcément affichée aussi fièrement que les habituels communiqués de la DRH. Sans surprise, les recrutements de SGCIB, au 30 juin, ont dramatiquement diminué, 38 pour 693 fin 2011… mais la chute est sensible aussi dans le réseau, 517 contre 1310 aux mêmes dates. En fait, le ralentissement est général et montre une politique de réduction des emplois qui s’est mise en place en 2012, bien au-delà de SGCIB. Les stats sur le temps de travail et notamment celle sur le CET sont aussi révélatrices. La tendance à la hausse du nombre de jours investis en moyenne se poursuit. Autrement dit, la charge de travail s’alourdit et pèse de plus en plus sur la prise des congés. Exception à cette tendance, SGCIB, qui continue néanmoins à exploser le compteur avec une moyenne de 4,33 jours. Mais le nombre de jours investis en 2012 chute de près de 3.000 (plus de 10%) marquant peut-être un changement de culture et pas seulement l’impact du PSE. Autre signal fort, une hausse générale du nombre des jours monétisés, + 8.000 sur le réseau, + 1.200 à SGCIB, + 13.000 en tout… un signal qui en dit long sur le pouvoir d’achat et l’évolution des salaires.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt426b vacances 2012 n4

DÉGRAISSEZ LE MAMMOUTH !

La vente de TCW sonne la fin d’une aventure américaine qui aura coûté un bras au groupe, les principaux bénéficiaires étant les associés gérants de TCW, dont Jeffrey Gundlach, qui a rajouté une couche de beurre sur la confiture après son licenciement. L’affaire devrait renforcer les fonds propres, ce qui fut salué par la bourse, l’action frise désormais, voire dépasse les 20€… quasi la valeur d’achat de la dernière augmentation de capital du Fonds E, veinards que nous sommes ! Fruit de la gestion avisée de notre Direction Générale, cette spectaculaire remontée de confiance des marchés conforte le discours auto satisfait de nos dirigeants. Notons que cette auto satisfaction était tout aussi grande lors de l’acquisition de TCW puis lors de l’acquisition par TCW de Metlife, l’addition finale chiffrant en centaines de millions d’euros. Un peu de modestie serait donc la bienvenue, y compris à propos du climat maison, où « l’esprit d’équipe » ferait merveille et où le PSE aurait juste donné à des jeunes bardés de diplômes l’occasion de rebondir ailleurs grâce à la générosité de nos patrons. Il en est un qui fait moins dans la dentelle cependant, où qui est moins maîtrisé par la COMM, c’est Séverin Cabannes, qui s’est ouvert à Reuters début août. Tandis que son confrère Jean François Sammarcelli tentait d’endormir les élus du Comité Central d’Entreprise en assurant qu’aucun PSE n’était en vue, « dans le réseau », Séverin Cabannes répondait à Reuters. Selon une élégante appellation de son cru, « la cure d’amaigrissement » lire le programme de réduction de bilan, est réalisée à 60%, 80% à SGCIB, et elle va se poursuivre, « cela aura un impact » a-t-il précisé. Quand on se souvient qu’il fut l’un des premiers partisans d’un PSE à SGCIB, bien avant qu’il fût annoncé, il y a lieu de s’interroger sur ses déclarations à propos de nouvelles suppressions de postes : « il est trop tôt pour en parler » ! La crise et ses incertitudes ne sauraient excuser ces façons de procéder, qui laissent planer le doute sur la préparation de mauvais coups. Malgré le vernis, il n’y a finalement pas grande différence entre les patrons de l’automobile, de l’acier et les nôtres pour détruire des emplois, délocaliser en loucedé. La dernière fois que Frédéric Oudéa a rencontré les syndicats, c’était en novembre 2011 pour leur annoncer un PSE à SGCIB, à croire que c’est pour lui l’unique objet de dialogue avec nous.

Wissen woher man kommt

Dans le ripolinage lénifiant, il y a aussi les archives historiques qui fêtent en août leurs « 18 ans déjà », sous le titre « Savoir d’où l’on vient ». Il compte sur chaque « collaborateur » pour mener sa mission (SIC) ! À la veille de l’anniversaire de la libération de Paris, la SG jette toujours un voile pudique sur son côté obscur lors de l’occupation pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y aurait pourtant beaucoup à faire, en s’appuyant sur les travaux d’historiens reconnus et les archives maison, et à apprendre certainement, notamment en éclairant les motivations de la collaboration avec le régime nazi, tant du point de vue de son financement que de « l’aryanisation des banques» dont le PDG de l’époque, Henri Ardant, ouvertement antisémite, fut acteur. Où alors du choix de la Bourboule, pour déménager sa conservation des titres, peut-être parce que c’est pas loin de Vichy ? À chacun ses racines, le secrétaire général du syndicat CGT de la SG était en 44 sur les barricades de la libération.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt426 vacances 2012 n3

L’ALTERNANCE

Pour sa dernière présidence de CCE, la DRH Anne MARION-BOUCHACOURT n’aura pas évité un vote unanimement contre le bilan sur l’égalité professionnelle à la SG. Les élus CGT ont mis en avant non seulement, que les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes persistent en défaveur des femmes, mais qu’en plus, ils s’accentuent plus on monte dans les niveaux de classification. Ce vote sonne donc come une condamnation de la stratégie de la direction, qui met trop longtemps à résoudre la problématique, alors même qu’une loi imposait aux entreprises de supprimer les écarts salariaux avant le 31 décembre 2011. La DRH, Anne MARION-BOUCHACOURT pour défendre son bilan, a précisé que la direction avait fait beaucoup de choses et qu’elle allait continuer à travailler dans ce sens. «Vous pouvez penser que tout est catastrophique, mais je ne suis pas d’accord !» a-t-elle rétorqué. AMB reste convaincue qu’il faut tout faire pour favoriser la promotion des femmes dans l’entreprise. Elle a déclaré que les femmes ont été recrutées récemment en nombre à la SG et que l’ancienneté des hommes était, de fait, plus longue dans l’entreprise, «et cela peut expliquer beaucoup de choses» a-t-elle dit ! Pour elle, la solution serait donc de recruter des femmes dans les niveaux élevés de la classification et sur des postes à hautes responsabilités, car les femmes ont plus tendance à promouvoir des femmes, alors que les hommes ont des résistances à les promouvoir, par manque de confiance. La Cgt lui a alors demandé comment interpréter le fait qu’après plusieurs DRH hommes avant sa prise de fonction en 2006, elle passait la main, à nouveau, à un DRH homme. Elle a répondu « c’est l’alternance ! », tout en insistant sur la nécessité d’avoir des femmes promues à des postes à hautes responsabilités également dans le business. Concernant la gestion des écarts salariaux entre les femmes et les hommes, «on a fait des choses, on a vu que cela fonctionnait mal, alors on a décidé de dissocier la mesure spécifique sur les écarts des autres révisions afin que les managers ne s’approprient pas la démarche» et refusent une augmentation à une salariée qui venait d’être réévaluée au titre de l’égalité. Le directeur des relations sociales, Jean François Climent a rappelé qu’une négociation dans le cadre du renouvellement de l’accord sur l’égalité était actuellement en cours, et qu’il pensait aboutir à un accord avec les OS. «Il faut que notre prochain accord contienne des plans d’actions» a-t-il déclaré. Plus qu’un objectif, une nécessité pour obtenir une signature sur le sujet !

SERVICE COMPRIS A RENNES

La Bretagne est une région accueillante et vivifiante. Claude DEPP en a fait les frais lors de son déplacement à Rennes le 11 juillet dernier. Son voyage aura été l’occasion pour les élus CGT de Rennes d’attirer l’attention du Directeur des Services Clients sur l'inquiétude grandissante des salariés (conditions de travail, réduction de postes, rémunération, situation de la SG, etc.). Un échange rafraichissant en cette période estivale. L’occasion pour lui de juger la rumeur d’un second plan social de « complètement fantaisiste » et de préciser que pour le PSC de RENNES, il n’y a pas de réduction budgétaire pour 2012, que d’autres promotions et mouvements internes vont encore avoir lieu d’ici la fin de l’année. Un échange utile, donc.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt424 vacances 2012 n1

4 MILLIARDS DE FRAUDE !

Mazette, ce n’est pas rien. Et une presse bien intentionnée vis-à-vis des budgets sociaux d’en rajouter en glosant sur le « Tax Freedom Day » (pour les has been, le Jour de Libération Fiscale, celui à partir duquel on peut vivre pour soi et pas pour les prélèvements sociaux) ; l’éditorialiste des Echos faisant toutefois remarquer que cotiser pour la Sécu et les retraites, c’était quand même cotiser pour soi. On ajoutera à supposer d’ailleurs que cotiser uniquement pour soi constitue l’alpha et l’oméga, comme si on ne prenait jamais un transport en commun par exemple. Maintenant, si on se penche un peu sur les chiffres, on s’aperçoit que 4 milliards c’est le chiffre de la fraude sociale mais surtout fiscale, que la première ne représente « que » 480 millions (sur 4 milliards) et que le premier poste en est, et de loin, le travail illégal. Quant aux 120 millions de fraude à l’assurance maladie, le même Les Echos note que « les fraudes restent surtout l’apanage des professionnels de santé et des établissements de santé ». Evidemment, vus comme ça, les chiffres ont tout de suite un aspect moins vendeur que le concept fumeux de Freedom Day.

STANNO TUTTI BENE !!!

On se rassure comme on peut. Pourquoi le PSE a « si bien » marché ? Des esprits chagrins y verraient une nouvelle pas rassurante, eh bien c’est justement qu’ils sont chagrins. Le nouveau langage de la direction, expérimenté au Comité d’Entreprise Européen, c’est que la Direction Générale a négocié tout exprès un PSE répondant aux besoins d’une population jeune et diplômée (elle oublie un peu qu’il y a eu des arrêts de travail durant la négociation), pour laquelle c’est quasiment le plein emploi. Bref, ça baigne, la direction avait tout prévu et la situation est sous contrôle ; on s’est repliés sans doute sur des positions préparées à l’avance. On verra bien quelle sera la courbe des démissions (donc sans les conditions négociées) après fermeture du PSE, ça nous étonnerait qu’elle soit étale. Il est vrai qu’au même CEE Frédéric Oudéa lui-même plaidait pour ne pas faire du turn-over l’indicateur de référence quant au moral des troupes. En 1935 déjà, Ray Ventura amusait la France avec « Tout va très bien Madame la Marquise ».

MAP

Manager, Agir, Piloter, on aura au moins échappé aux anglicismes incontrôlés d'ailleurs. Donc il s’agit, dans le réseau, de l’outil de pilotage de l’activité des conseillers clientèle. Ce qui, de facto, excluait les chargés d’accueil lors de sa présentation au CCE et aux CE. Vous pensez bien, dès la mise en place concrète, les directeurs de DEC ont transgressé la règle ce qui fait que MAP sert aujourd'hui à piloter l'activité d'à peu près tout le monde dans le réseau. Pratique unanimement dénoncée en CCE début Juillet, y compris par la direction (c’est assez rare pour être noté) suite à la saisine faite par la CGT. Laquelle direction est maintenant bien embêtée pour contraindre ses directeurs à revenir en arrière: « on va laisser la DRH du réseau trouver la meilleure solution pour le faire » dixit. Sans vouloir être soupçonneux, mieux vaudrait a) que l'on suive ; b) que les intéressés (les chargés d'accueil) fassent savoir que ce n'est pas ce qui est prévu à l'origine et que MAP ne leur est pas applicable.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt423 marquise

SKY MY GLOBISH !

On connaissait, enfin on pourrait éventuellement se rappeler, l’arrêt de cassation du 29 Juin 2011 qui disait que les instructions de l’employeur doivent être en français. Cette fois c’est Danone qui s’est fait prendre les doigts dans le pot par le TGI de Vienne (Isère) sur saisine du CHSCT : « ils » ont été condamnés à traduire tout un logiciel en français, avec astreinte par jour de retard. C’est le genre d’irritant qu’on connaît bien à la SG et ça ne contribue pas du tout à détendre les conditions de travail que de se mettre perpétuellement en danger d’une erreur de traduction. D’autant plus que ça crée une espèce d’élite linguistique, du moins se voulant telle parce que le globish a peu à voir avec la pureté langagière d’Albion. La Générale, qui se la joue facilement moderne et en tout cas dure d’oreille depuis des années face aux réclamations des délégués du personnel, des CHSCT ou du CE, serait certainement bien avisée de remettre un peu d’ordre dans ses documents et sa communication, parce que ça finirait peut-être bien par lui tomber sur le nez.

MI-ANNEE

Une pratique s’est instaurée à SGCIB depuis quelques années et tend à faire tache d’huile au-dehors, celle d’entretiens d’évaluation de mi-année (on dit mid-term review, siouplait). Petit hic, ça n’est prévu nulle part dans les textes applicables et si le management a pour tâche, c’est bien le moins, de faire des points de temps en temps ça ne peut pas se formaliser à une occasion particulière ni bien entendu selon les formes de l’évaluation ; formes ayant fait l’objet d’un difficile accord d’entreprise et dont tous les syndicats réclament la révision tant les dérives sont nombreuses. Réponse de la direction en forme de langue de bois, « l’échange est continu tout au long de l’année, c’est disponible sur RH online sous forme de vidéo » et passez muscade. Indirectement on peut en conclure que cet exercice semestriel n’est pas légitime en soi, sauf à se situer dans une suite d’entretiens sans calendrier précis. Mais la sacralisation larvée d’ une évaluation deux fois l’an a de quoi inquiéter et devra faire l’objet d’une discussion serrée à la rentrée quand il sera question de revoir le système.

MIKADO, SUITE

On parlait la semaine dernière du projet Mikado. Du coup, ça a délié quelques langues qui nous ont parlé de la teneur du machin. Il s’agirait de résoudre un problème de la SG quant au traitement des opérations représentant beaucoup de flux et demandant des traitements automatisés, marché présenté comme l’avenir. Incapables de rivaliser avec les gros bras du secteur question coûts de traitement, d’aucuns ont imaginé qu’on pourrait, à grand renfort de consultants ça va de soi, repasser ça à quelqu’un d’extérieur (aujourd’hui ça a tendance à s’appeler mutualiser, stratégie hautement risquée si elle conduit à associer l’aveugle et le paralytique). Or la SG dispose pourtant d’une ligne métier insuffisamment valorisée, SGSS, qui détient l’expertise et les compétences nécessaires. Si on veut se lancer sur un marché et garder la maîtrise, il faut investir et pas faire d’abord des coupes budgétaires, les gains stratégiques ne se trouvant plus dans les économies de personnel posées en préalable mais dans la possibilité de traiter des volumes décuplés, dans un investissement productif et non d’économie. Certes les marchés de flux régulés n’étaient historiquement pas le fort de la SG, c’est une raison de plus pour que la direction ne se trompe pas de bataille et ne cherche pas à réinventer la roue à chaque fois quand on dispose en interne des structures et des personnes idoines.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt422 globish

UN DIF SANS CESSE … DIFFERE

Les orientations générales de la Formation 2013 viennent de faire l’objet d’un débat en CCE. Pour la CGT, elles manquent d’ambition. Les axes de formation sont positionnés essentiellement sur les formations produits, techniques commerciales et risques Nous ne retrouvons pas de réelle stratégie de plan de formation d’entreprise, ayant par exemple pour finalité de mettre en avant les formations aux techniques bancaires, réglementation ou conseil pour ce qui concerne plus particulièrement le réseau. De plus, nous constatons une application plus que nébuleuse de l’article 4 de l’accord formation, à savoir l’articulation entre plan de formation et le DIF. Le motif officiel « pas de budget » est devenu banal, ce que nous ne pouvons cautionner et pose la question de l’application de l’accord sur la formation professionnelle signé en 2006 dans l’entreprise. Tout se passe comme si la SG, bien obligée de prévoir le DIF au titre des formations, faisait en fait tout pour ne pas avoir à le subir.

EN ATTENDANT GODOT

Quel jeu jouent ces managers qui, sous un calcul à court terme, agitent comme un calmant social l’annonce à mots couverts d’un PSE bis ? Ainsi ce responsable de SEGL qui, se réclamant de la voie ouverte par SGCIB, annonce tout de go en réunion qu’il va falloir se serrer la ceinture Traduction immédiate dans la salle, il y a un plan bis dans les tuyaux. C’est certes d’un effet émollient puisque la période de révision des situations s’ouvre en Septembre, mais c’est parfaitement délétère pour l’entreprise. Et ça fait aussi les choux gras de tous ceux qui, friands d’annonces de source sûre, se répandent ensuite pour annoncer que la purge n’est pas finie. La Direction Générale ferait bien de remettre un peu d’ordre dans son « encadrement intermédiaire » (pour reprendre une expression récente du Président dans la revue Banque) si elle veut remobiliser le personnel. Annoncer, ou accréditer, ou laisser entendre, de nouveaux délestages ça n’est certainement pas de ça dont l’entreprise a besoin. D’autant qu’il faudrait qu’elle (la DG) se rende compte que ce qui ajoute de la crédibilité aux rodomontades c’est justement qu’un PSE bis correspond exactement aux désirs de ceux qui n’en peuvent plus et se sont vu retoqués du PSE pour cause de revirement de la DRH du Groupe en cours d’application Lors du CCE du 5 Juillet, JF Sammarcelli a certes dénié toute existence à ce bruit de moquette, mais il serait plus crédible si d’autres, élevés dans la hiérarchie, ne se créaient pas un effet d’aubaine, tout comme si les conditions de travail ne portaient pas à se raccrocher à tout espoir, fut-il sans consistance.

MIKADO C KI ?

On ne signalera jamais assez le danger des réseaux sociaux. Ainsi, à propos d’un projet ultra secret (assorti d’une obligation d'ultra confidentialité de ceux qui en sont les porteurs), passé évidemment comme tous ses similaires dans le domaine de l’ultra secret de polichinelle. Il suffit de se pencher sur le profil LinkedIn du principal responsable, Patrice Penot (COOS), pour s’apercevoir assez vite qu’on est face à un projet d’externalisation d’un nombre conséquent de fonctions de GBS. Commençons petit, ça concerne pour le moment les dérivés listés mais ça excite évidemment l’appétit de ceux auxquels on pourrait refiler ça, Accenture, Cap Gemini, Orchestrade etc., en attendant évidemment la suite. Comme le dit la page en question “Mikado is a market changer for the investment banking, a new way to run operations and IT in capital markets”, tout un programme. Forte expérience que celle du monsieur qui après Mc Kinsey passa par SGSS ou il fut l’inoubliable auteur de « encourager l’esprit d’entreprise », puis du coup passa chez Orchestrade (ou il semble toujours émarger d’après la dite page) pour revenir à SGCIB (en dehors de tout conflit d’intérêt bien sûr). On nous dit que la présidence serait saisie du projet d’ici la fin du mois. Découvert et, contradictoirement, habillé pour l’hiver, le blogueur imprudent conservera-t-il sur LinhedIn la liste d’amis somme toute classieuse de son profil ?

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

cgt421 mikado

Page 9 sur 22