Infos 2023

Infos 2023 (7)

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LA FRENCH TOUCH !
Décidément, l’élégance est à la mode cette année. Après les bras d’honneur du gouvernement à coup de 49-3 pour faire passer son budget, ceux d'Eric Dupont Moretti, le président himself s’est livré à l’exercice en répondant à l’ensemble des syndicats français : Circulez ! …  Avec 3,5 millions de personnes dans la rue, c’est osé. Non seulement la réforme est injuste pour plus de 90% des actifs, mais les épisodes de mépris se succèdent les uns aux autres. La prochaine journée de mobilisations et de manifestations organisées partout en France sera donc regardée de près par tout le monde. Tout comme l’ensemble des syndicats en France, nous ne pouvons que vous inviter à participer à ces manifestations, signer la pétition contre cette réforme et même saisir votre député pour lui expliquer tout le bien que vous pensez de la nécessité de devoir travailler deux ans de plus.

DOUBLE PEINE
Comme si le fait de devoir travailler deux ans de plus ne suffisait pas, il y a aussi d’autres conséquences en chaîne à connaitre et à prendre en compte. L’allongement de la durée de travail vient aussi par exemple se cumuler avec l’impact du dernier accord sur les indemnités de fin de carrière (signé en 2018 par le SNB et la CFTC). Cet accord diminue quasiment par deux les indemnités de départ. Forcément, plus la retraite est loin, plus leur montant est élevé, plus l’impact de l’accord est fort et douloureux. Avant cet accord, avec une rémunération et ancienneté moyennes à la SG (50K€ et 13 ans), si vous partiez à 62 ans, vous perdiez 1282 euros. En y ajoutant deux ans de plus, comme le veut la réforme, vous pourriez perdre 3205 euros (effet combiné de l’accord de 2018 et de la réforme des retraites), soit 1923 euros en moins. Pour vous faire une idée précise de ces impacts sur votre situation, nous avons publié une calculatrice disponible sur notre site.

AVERTISSEMENTS
Juste avant la présentation par Slawomir Krupa de sa future commission exécutive, Philippe Aymerich est venu plancher devant les représentants du CSEC SG. L’occasion pour les élus CGT de l’alerter sur l’évolution des effectifs. En effet, la sous-réalisation budgétaire, terme pudique pour décrire les chaises vides, formule beaucoup plus parlante à nos yeux, est encore un fait marquant de l’exercice 2022 avec des effets particulièrement prégnants chez SGRF. Ce sont 5% de postes vacants qui perdurent, auxquels cette année, s’ajoutent 831 postes supprimés au titre du programme 2023 de Vision, soit 4 % des postes. « Cela veut dire que vous vous apprêtez à aggraver une situation de sous-effectif patent » avons-nous averti P. Aymerich. Si on ajoute à ce panorama des hypothèses de taux de démissions optimistes, on risque de se retrouver dans une situation inextricable. La préoccupation majeure pourrait bien rapidement être de disposer de suffisamment de salariés pour faire fonctionner la banque plutôt que de supprimer des postes. Mais ce fut aussi l’occasion pour la CGT de revenir – pour la quatrième fois – sur les clauses de non concurrence que BDDF a déployée en douce l’été dernier. Finalement, la direction tergiverse et ne propose, qu’une faible augmentation de la compensation financière (passant de 33% à 40% de la rémunération – cf compte rendu sur notre site). Ces clauses, telles qu’elles sont rédigées ne sont pas correctement dimensionnées, ni même proportionnées au but recherché. Ce n’est pas la faible modification de la compensation financière qui les rendra légales, licites et justifiées. En tout cas, le problème reste entier. Elles vont accélérer les départs de ceux qui n’en veulent pas et vont freiner les mobilités en interne. On dit ça, on dit rien.

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C’EST RE - PARTI !
Voici venu le temps des « annonces 2023 » des éventuelles augmentations et du variable. Après les zigs et les zags de 2020 et 2021 (année plombée par la crise sanitaire), puis une saison 2022 très disparate, le contexte actuel reste fortement marqué par la guerre russe en Ukraine dont les conséquences ne frappent pas tout le monde avec la même intensité. Nous faisons tous face à une inflation qui se maintient au-dessus de 6% et l’accord salarial n’en couvre même pas la moitié. C’est bien la raison pour laquelle nous avons refusé de le signer et exigé de la direction qu’elle revoit sa copie. Malgré des résultats 2022 exceptionnels et un résultat sous-jacent en hausse de 8% à 5,6 mds d’euros, les prochaines annonces de P+i (participation – intéressement) seront en-dessous de l’an dernier si l’on ajoute à la comparaison, le supplément d’intéressement. Globalement, la direction va économiser 15 millions d’euros. Par ailleurs, nous ne pouvons que saluer le retour d’un nouveau PMAS. Bien plus gâtés encore, nos actionnaires empocheront 90% du résultat net sous forme de dividendes (ou  de rachats d’actions). Quant à la partie variable de votre rémunération, elle reste soumise à l’arbitraire le plus complet et sans critère objectif ! Cet aspect aléatoire et discriminant revendiqué par la direction devient parfois discriminatoire malgré les garde-fous. C’est bien pour cela que la CGT réclame depuis des lustres une négociation pour définir ces critères objectifs, les voies de recours efficaces et un soupçon de transparence plutôt que l’opacité actuelle ! En attendant, nous avons mis en ligne un sondage pour donner une tendance précise au ruissellement 2023.

LE 7 MARS !
Après la trêve liée aux congés scolaires, la bataille contre la réforme des retraites va reprendre et bien malin celui qui connait la chute de cette histoire. Rarement les syndicats unis n’auront envoyé autant d’avertissements et de sommations, avant d’appeler ensemble tous les salariés à bloquer la réforme injuste et inefficace par des mobilisations et des grèves à partir du 7 Mars. Nous avons republié sur notre site, le mode opératoire pour faire grève, la carte des mobilisations organisées partout en France … et pour ceux qui ne l’ont pas encore signée, la pétition qui a déjà dépassé le million de signataires !

DU 12 AU 20 AVRIL
C’est dans ce contexte particulier que s’ouvriront les élections des représentants du personnel des services centraux parisiens. Celles-ci auront lieu par vote électronique du 12 au 20 avril. Bien sûr, comparés à l’ensemble des autres sujets, les enjeux de ces élections peuvent apparaître mineurs. Que nenni, ce sont bien ces élections (et votre voix) qui vont acter, pour les quatre prochaines années, les représentants qui pourront aller négocier en votre nom. Par votre bulletin, vous choisirez qui peut entrer (ou pas) dans la salle de négociation pour faire face à la direction, sur l’emploi, les conditions de travail et votre rémunération. Pour pouvoir voter, vous allez recevoir chez vous vos identifiants et par mail (professionnel) vos codes personnels. Si d’ici là, pourraient survenir un congé maternité, une absence sur la période, ou tout autre évènement qui pourrait vous empêcher de vous exprimer, n’hésitez pas à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).

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MERCI PATRON ?
Exceptionnellement la direction a envoyé précipitamment un mail urbi et orbi juste après l’annonce des résultats 2022, en citant le SNB, la CFDT et la CFTC pour légitimer l’évolution de votre rémunération financière (participation intéressement, censés partager la richesse créée en 2022). Sur la forme, c’est le retour de bâton d’une signature hâtive d’un accord NAO 2023 et de la formule de calcul de la participation intéressement en juin 2021 (comme l’indique effectivement la direction). Après le mécontentement lié à la signature d’une augmentation collective très en-dessous de l’inflation, des prorata de la prime de partage de la valeur (les 1.700 euros), voici maintenant que la direction communique sur une enveloppe de 9 millions d’euros (environ 200€ par salarié) pour solde de tout compte 2022, qui, d’après la direction «maintiendrait la part (liée aux dividendes) de la formule au même niveau qu’en 2022 » (mettant de côté que l’enveloppe globale baisserait au final de 15 millions). La veille, F. Oudéa minimisait sur BFM Business les 90% du résultat net distribués aux actionnaires. Le choc de ces annonces en laisse plus d’un perplexe. Et il y a de quoi ! Dans ce contexte, la CGT-SG,  conformément à sa pratique constante et régulière, consulte l’ensemble des salariés (qui sont les premiers concernés, mais restent aussi les premiers actionnaires) avant de signer – ou pas – la proposition de cette enveloppe de 9 millions d’euros via un petit supplément d’intéressement. Le texte soumis à la signature des syndicats jusqu’à mercredi prochain (le 22 Février) est disponible sur notre site ainsi que le formulaire pour vous permettre de voter et de laisser un commentaire. A vous de trancher !

LE MILLION !
Ca y est ! Le premier million de signatures sur la pétition contre la réforme des retraites a été dépassé ! Après le revers du gouvernement sur son index senior en carton (aussi inefficace que celui sur les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes), le fiasco continue. L’ensemble des syndicats appelle demain à participer aux manifestations prévues partout en France – y compris en faisant grève. La carte des manifestations est disponible ici. Bien sûr, la pétition reste ouverte pour les procrastinateurs. Nous avons même publié le mail type de contestation de la réforme à envoyer à votre député (et ses coordonnées) pour qu’il vous écoute … à défaut de vous entendre.

TRIPLE PEINE
Nous sommes intervenus fin janvier sur les conséquences de la parution du décret 2022-257 applicable depuis décembre 2022 qui avait pour but affiché de favoriser l’emploi de personnes pensionnées invalides « grâce à une meilleure formule de calcul » des revenus - pensions. Néanmoins, ce décret porte préjudice à certains salariés handicapés. (Cf l’article sur note site). Ainsi, les personnes invalides dont les revenus d’activité dépassent le plafond de la sécu (soit 43.992€ en 2023) voient leur pension lourdement diminuée, voire même risquent d'en être privées. Ce qui, en plus, pouvait entrainer une perte de la prévoyance. Nous avons donc demandé à la direction de voir avec Malakoff pour corriger le tir et nous attendons confirmation que la SG va opter pour une « application dérogatoire du fameux décret pour ne pas pénaliser les salariés concernés.

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LES SOLDES
Avec des revenus en hausse de 10%, qui atteignent des niveaux records, les résultats 2022 nous valent une nouvelle et dernière fois, les remerciements de Frédéric Oudéa – qui solde la retraite de Russie dans ces comptes annuels (pour près de 3,6 milliards). Les actionnaires resteront gâtés avec la distribution d’un dividende à 1,70€ par action et un programme de rachat d’actions d’environ 440 millions d’euros. Côté salariés, beaucoup ont déjà compris que le régime sera différent. Le premier étage de l’accord NAO («La prime de 1.700 euros») a souvent été raboté, pour certains par un arrêt maladie, pour d’autres par un congé lié au décès d’un proche, etc. L’inflation continue en parallèle son travail de sape de votre pouvoir d’achat en se maintenant à 6% sur une base annuelle. Les « prochaines annonces » de début mars (fixe et variable) ne devraient pas compenser ces hausses de prix continues. Pour éviter, dans un tel contexte, que la pilule soit encore plus amère, la direction générale a proposé au conseil d’administration de valider le principe d’un supplément d’intéressement (destiné à combler le manque généré par la baisse du versement du dividende par rapport à 2022). Cette proposition minimale d’un montant d’environ 10 millions d'euros n’empêche pas une diminution de l’enveloppe globale (participation, intéressement, supplément) de près de 15 millions d’euros ! Ce sont encore une fois les salariés qui paient les pots cassés par la direction…

VERS LE RETRAIT
Pour l’instant, 2,5 millions de manifestants ne suffisent pas à faire entendre raison au gouvernement qui s’entête à croire que son salut passe par la « communication ». Un peu comme à la SG… Plus il communique, et plus les choses sont claires dans la tête des Français. Les enquêtes d’opinion montrent clairement que 9 salariés sur 10 se disent opposés à cette « réforme » ! Plus personne ne croit maintenant - par exemple - à la fable des pensions de retraites à 1.200 euros minimum. 990 000 personnes ont déjà signé la pétition s’opposant à cette réforme. En parallèle, le débat parlementaire raccourci a quand même ceci de productif : il éclaire les flous dans les éléments de langage, faute d’élever le niveau des échanges ou de revoir la copie. A la veille de la 5ème journée de manifestations partout en France, le climat se tend. L’ensemble des syndicats, unis depuis le début, le dit clairement : «si les parlementaires et le gouvernement restent sourds, nous mettrons la France à l’arrêt à partir du 7 mars ». C’est un avertissement inédit dans l’histoire sociale de ces dernières décennies. Le sous-estimer produirait des conséquences significatives pourtant prévisibles. Sans retrait de la réforme, il y aura plus de grévistes et de manifestations, mais aussi moins de transports, donc moins de salariés … et plus d’activités dans les moments critiques (par exemple lors des bascules informatiques). Il serait temps que la direction fasse aussi son lobbying auprès du gouvernement pour éviter le pire.   

C'EST PARTI !
Par 2 fois, la direction a reçu l’ensemble des syndicats des services centraux parisiens pour mettre en place le renouvellement des instances représentatives du personnel. Si vous voulez nous aider et/ou vous porter candidat, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Le dépôt des listes doit se faire mi-mars (après les « fameuses Zannonces » !).

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UN REJET TOUJOURS MASSIF
D’enquête d’opinion en enquête d’opinion, l’opposition à cette réforme des retraites s’accroît. Au-delà des sondages, les effets sont de plus en plus visibles dans les rues un peu partout en France. Plus de 200 rassemblements, y compris dans les villes, petites et moyennes, qui mobilisent près de 2,8 millions de personnes, cela en dit long sur l’ampleur et la détermination de la contestation. De plateau tv en plateau tv, les ténors du gouvernement ressassent les mêmes arguments dont tout le monde a pu mesurer la véracité pour se faire sa propre opinion. Comme ce ne sont pas les sondages qui feront reculer le gouvernement, l’ensemble des organisations syndicales en France (MEDEF excepté) appelle à une nouvelle journée de manifestations le Mardi 7 février. La carte des lieux de rassemblement est accessible sur notre site (https://www.cgtsocgen.fr) ou sur https://mobilisations-en-france.cgt.fr/. En attendant, la pétition contre cette réforme va atteindre le million de signataires. Si vous ne l’avez pas encore signée, vous serez peut-être le millionième signataire ?     

ATTENTION ! ON RESSORT LES SENIORS
Chacune des précédentes réformes des retraites a connu son passage par la case « on ne soigne pas assez les seniors », « les seniors doivent être mieux traités », etc. Dans les faits, une fois la couleuvre de la réforme avalée, le sujet est mis au rancart. A la SG, la vingtaine de plans sociaux depuis 2011 reposait en grande partie sur des dispositifs de départ des plus anciens (3 ou 4 ans avant l’âge légal de départ). Cela correspondait à un « besoin » de l’entreprise (supprimer des postes, parmi les mieux payés) et à la volonté de bon nombre de collègues, à qui l’on dit souvent que l’entreprise n’investira plus sur eux (en variable, en formation, etc). L’argument du gouvernement ne tient pas la route. En tous cas, c’est l’histoire qui nous l’enseigne. Mais c’est aussi, le sens de l’histoire.

LA PILULE HAPPINESS
Après la signature du nouvel accord sur la qualité de vie et des conditions de travail (par SNB, CFDT et CFTC), nous revoila à la case départ, celle de 2007. Face au stress qui montait vertigineusement, la direction avait imposé aux syndicats la nécessité de passer par un diagnostic partagé sur le stress, puis par le recours aux travaux de l’ANACT (agence nationale des conditions de travail) pour traiter les zones les plus concernées. Le temps que tout cela se passe, la même direction avait travaillé sur la fermeture de 6 des sites concernés (à l’époque les PSC), rendant les travaux de l’ANACT, à peine présentés, complètement désuets. Comment, dans ces conditions, croire qu’un nouvel expert (Empreintes Humaines), quel qu’il soit, pourrait apporter des réponses aux bouleversements du monde du travail que nous connaissons à la SG ? Les conditions de travail découlent en grande partie des décisions de restrictions budgétaires de la DG. D’autant plus que les gouvernements successifs, la direction et les signataires des accords internes ont fait sauter 2/3 des élus et les principales protections sur lesquelles pouvaient s’appuyer les salariés jusqu’à présent. Ce sera tout l’enjeu des élections qui arrivent, tant dans les services centraux que dans les régions du nouveau réseau bancaire (SGRF).
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UN REJET MASSIF
Avec plus de 2 millions de manifestants partout en France, la démonstration est faite qu’un mouvement peut être massif dès lors que le combat est juste et que l’ensemble des syndicats est uni. Le gouvernement aurait tort de persister sur le report de la retraite à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation (qui touchent tout particulièrement les femmes). Ce n’est pas en reprenant les sempiternelles éléments de langage («la grève est prématurée», «la réforme est légitime») que la sentence changera : cette réforme est injuste et inefficace. C’est un contresens historique et le rejet de l’opinion publique est à la hauteur de la colère qu’il risque de générer. A la SG, la direction recense offciellement peu de grévistes. Il faut savoir que ce recensement s’est fait en amont (un relevé fait par la DRH dans la matinée… sans ceux qui ont décidé de débrayer pour faire la manifestation de l’après-midi). Et bien sûr, personne ne pourra distinguer les jours de télétravail, les jours RTT ou de congés qui auront servi à couvrir l’absence du 19 janvier. On notera que ce chiffre est proche de celui affiché par la même direction lorsqu’il y a quelques semaines la CGT appelait seule à la grève pour les salaires à la SG. Quoiqu’il en soit, si vous n’avez pas pu participer aux manifestations organisées partout en France, le gouvernement vous offre une seconde chance. A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales en France (MEDEF excepté), une nouvelle journée de manifestations est prévue le Mardi 31 janvier.   

AVEZ-VOUS DEJA SIGNÉ LA PETITION ?
En attendant le 31 janvier, plus de 720.000 personnes ont déjà signé la pétition. Elle s’oppose au report de l’âge de la retraite à 64 ans et rappelle que cette mesure est injustifiée. Cette réforme est inacceptable. Pour exiger une autre réforme et s’opposer à celle-ci, nous vous invitons à signer la pétition … si ce n’est déjà fait. Lien vers la pétition

LE WELCOME PACK
Chaque jour génère sa surprise depuis l’intégration juridique des salariés du CDN. Difficile de s’y retrouver dans le décompte des jours RTT, du paiement des indemnités de garde, nouveau rythme de télétravail, etc. Si d’un côté, la consigne a été donnée de ne pas aligner les objectifs commerciaux entre les natifs et les collègues du CDN pour leur permettre de s’adapter plus en douceur (et surtout éviter l’hémorragie rapide), la nébuleuse RH s’opacifie. Un point a été fait. Il est disponible sur notre site internet. N’hésitez pas à nous contacter en cas de difficultés ou de demandes d’explications sur tel ou tel sujet.

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moonretraite19janvier

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TOUS NOS VŒUX
Rarement, au moment de vous présenter nos meilleurs vœux, l’année qui s’ouvre ne s’est annoncée a priori si décisive. Elle l’est bien évidemment pour l’ensemble des salariés SG, regroupant dorénavant les «anciens salariés» du groupe CDN et ceux de Société Générale. Nous resterons une équipe combative et une force de travail au service de tous et de chacun d’entre vous dans cette nouvelle aventure. Au-delà du groupe, «les cérémonies des vœux ont ceci de particulier, elles nous obligent à parler d’un avenir que l’on ne connaît pas» aura tenté de plaider le président de la République lors de son allocution de 20h le soir du réveillon. Certains  spectateurs, qui l’auront vu en direct, se seront certainement étouffés ou auront avalé de travers leurs petits fours en l’entendant s’interroger : «qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ?», notamment après six rapports du GIEC et 27 COP. Ou encore, «qui aurait pu prédire la vague d’inflation ?», alors que ces prévisions étaient justement sur la table bien avant, y compris avant la guerre que la Russie allait lancer en Ukraine. Comment ne pas mesurer les conséquences si prévisibles d’un décret paru le 23 décembre sur l’assurance chômage, qui aurait aggravé la misère et la précarité en diminuant de 40% les ressources des personnes les plus fragiles, si le tollé et l’indignation suscités n’avait pas obligé le gouvernement à le reporter ... D’autant que 10% de la population (soit plus de 6 millions de personnes) sont déjà à la soupe populaire, comme le déplorent les associations caritatives débordées. En réalité, le monde du travail paye déjà un très lourd tribut dans cette crise économique, sanitaire et sociale.   

BONNE RÉSOLUTION
C’est dans ce contexte si particulier que nous vous appelons à prendre une première bonne résolution en ce début d’année. Nous sommes salariés SG, des femmes et des hommes, d’horizons divers, indépendants de la direction, de tout parti politique et de toute religion, qui ne pouvons détourner les yeux de ces questions, ni laisser d’autres y répondre à notre place. Or 2023 sera l’année où vous aurez à choisir vos représentants à la SG pour les 4 prochaines années. Face au cynisme, au fatalisme et aux renoncements que certains nous présentent comme «raisonnables», nous vous proposons de nous rejoindre pour tenter de redonner un chemin vers le progrès et un équilibre plus juste à cet environnement qui en a tant besoin.  

L'ENJEU
Dans quelques jours, le gouvernement va présenter sa réforme des retraites, dont la totalité des syndicats et la grande majorité des français ne veulent pas. Comment accepter de travailler obligatoirement jusqu’à 64 ou 65 ans, alors qu’actuellement la moitié des salariés seniors ont déjà été sortis du marché du travail et que cela correspond précisément à l’espérance de vie en bonne santé. Nous refusons de nous y résigner et cette bataille s’annonce, elle aussi, décisive pour notre qualité de vie et notre avenir.

EN ROUTE VERS 2023 … ET AU DELA !
Forts de ces ambitions et de ces constats, nous continuerons plus particulièrement à la SG à œuvrer en 2023 pour rester utiles, concrets et efficaces. Mais rien ne se fera sans vous. L’avenir va s’écrire. Si nous le souhaitons radieux, nous devrons écrire cette nouvelle page ensemble pour qu’elle soit belle et heureuse. C’est tout ce que nous pouvons vous souhaiter pour cette nouvelle année 2023 !

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