Le scroll hebdo est disponible ici : scroll Ecouter les infos  : en cours  LA DERIVEIl n’est pas ici question de la stratégie illisible de la direction générale mais de sa vision de l’évolution de la masse salariale. Pour elle toute augmentation est une dérive qu’il est important de contrôler au plus vite ou, mieux, de ramener à son point de départ si ce n’est pas en-deçà. Nous avons déjà pu en sentir les effets au cours des années passées. En utilisant ce mot de dérive dès l’ouverture de la 2e réunion de négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires, autant vous dire que les représentants de la direction avaient donné le ton. Nous avons donc eu droit de leur part à une complainte pénible digne d’un Harpagon de comédie au cours de laquelle ils nous ont abondamment reproché notre ingratitude. Quoi ! Aurions-nous oublié les largesses des derniers mois ?! Le directeur des relations sociales est en effet particulièrement habile pour additionner de nombreuses fois les mesurettes affichées pour masquer les grands reculs des avantages sociaux des salariés SG au cours des 10 dernières années. Sans oublier la dérive – bien réelle celle-ci – des prix à la consommation qui atteint plus de 4% cette année. Autant dire que les «mesures pérennes hors NAO» artificiellement rassemblées, pour afficher un chiffre de +2,4% dont la réalité paraît très contestable, ne compensent pas la perte de votre pouvoir d’achat et récompensent encore moins tous les efforts auxquels vous avez consenti dans des conditions de travail…
Le scroll hebdo est disponible ici : scroll    Ecouter les infos  : en cours  EMPLOILa réunion qui a eu lieu le 15 novembre au sujet du projet d’absorption du Crédit du Nord a été l’occasion pour la CGT de souligner que ce dernier est d’une ampleur sociale bien plus considérable que les réorganisations connues dans le réseau SG depuis 2016. En affichant 3.700 suppressions nettes de postes, la direction sait très bien qu’en ciblant plus de 6000 postes, elle bouleverse la quasi-totalité des structures actuelles et que les recettes habituelles (retraites anticipées et chèques de départ) ne suffiront pas à absorber le choc. La pérennité des activités et de nos emplois va donc non seulement reposer sur la capacité de l’entreprise à repositionner les salariés concernés sur des postes qu’ils jugent convenables mais aussi à veiller à ce que  la charge de travail reste compatible avec la sérénité et la qualité de vie au travail. C’est à ces conditions que  la satisfaction clientèle augmentera… et pas le chiffre des démissions. SALAIRES : LE JUSTE PRIXC’est dans ce contexte tendu que se sont ouvertes les NAO 2021 (négociations salariales annuelles obligatoires). Aux annonces de la fusion absorption du Crédit du Nord, du retour de la rémunération des actionnaires à un niveau (trop) élevé et à la publication de «résultats exceptionnels» (voire «historiques») s’est ajouté une reprise spectaculaire de l’inflation qui dépasse les 3% annuels. C’est donc le bon moment pour la direction pour montrer aux salariés qu’elle sait reconnaître leur engagement à son juste…
Le scroll hebdo est disponible ici : L’info 29 Octobre 2021  Ecouter les infos  : Fichier audio 3 minutes 30  SALAIRE : RSE OU PIPEAU ?Nous ne sommes plus en 2020, avec ce contexte si particulier de la pleine pandémie. C’est ce constat, déjà rendu célèbre par Sébastien Proto – cf nos infos hebdos précédentes – qui a réuni toutes les organisations syndicales de la SG pour aborder les prochaines négociations annuelles sur les salaires (NAO). Nous avons demandé ensemble « l’ouverture rapide de négociations » et exigé des « mesures significatives et durables en cohérence avec les efforts fournis par les salariés et les excellents résultats », d’autant que la SG est bonne dernière en matière de revalorisations salariales dans le paysage bancaire français et ces effets sont sensibles en termes d’attractivité. Il va falloir maintenant patienter jusqu’à la prochaine réunion fixée le 9 Novembre pour voir si la responsabilité sociale d’entreprise est vraiment «au cœur de la stratégie du Groupe» comme le prétend la direction sur papier glacé. L’AVENIR, C’EST FLOUDécidément, les slogans SG ont tendance à devenir prémonitoires. Après «l’esprit d’équipe», qui a démontré rapidement ses limites à coups de restrictions budgétaires, c’est au tour de «l’avenir, c’est vous» de devenir nébuleux et périlleux. Aux incertitudes concernant le projet de fusion avec le Crédit du Nord, s’ajoutent d’autres sujets d’inquiétudes. Le sujet de l’épargne retraite n’aura malheureusement pas échappé à cette malédiction … pour l’instant. Il n’est pas trop tard pour finalement corriger le tir : reporter le transfert collectif, le temps que chaque salarié puisse véritablement…
Le scroll hebdo est disponible ici : L’info 22 Octobre 2021  Ecouter les infos Fichier audio 3 minutes 30 LE RISQUE D’EXECUTIONIl y a 10 ans, Sébastien Proto expliquait à la commission des finances que le «gros défi» de la fusion sur laquelle il travaillait à l’époque au Ministère des Finances résidait, en bonne partie, sur la réaction des agents concernés. A l’époque, les fameux agents étaient ceux de la direction des impôts et l’enjeu tournait autour de la réforme de l’Etat (sous la houlette d’Eric Worth puis de Valérie Pécresse, dont il fut directeur de cabinet au ministère du Budget). Pile poil 10 ans plus tard, entendre Sébastien Proto reprendre devant les représentants syndicaux nationaux, les mêmes éléments de langage (ou presque) pour présenter son projet de fusion absorption du groupe Crédit du Nord par la Société Générale a quelque chose de stupéfiant. En 2011, la fusion permettait d’être «moins chère, plus efficace, sans parler du quantum de suppressions de postes». Certes, on est loin des 150.000 suppressions de postes dont se vantait Sébastien Proto devant la commission des finances à ce moment-là (cf vidéo sur notre site), mais il s’agit quand même cette fois-ci de 6000 suppressions de postes à la cible de la fusion de la Société Générale et du groupe Crédit du Nord. Soit environ 3700 suppressions nettes de postes, dont 430 dans les services centraux ! Derrière la stupeur générée par ces annonces, il y a donc effectivement un vrai risque d’exécution qui pourrait être décisif pour…
Le scroll hebdo est disponible ici : L’info 15 Octobre 2021   LE TOUR DE FRANCELes annonces ont eu lieu comme prévu. Le concert des «éléments de langage» autour du projet SG-CDN a retenti partout pour vanter le «modèle offensif» de la «nouvelle banque» (NVBQ, devenu tristement célèbre tant l’acronyme écorche les yeux). Si l’«ambition stratégique offensive» n’a pas persuadé les marchés, le plan de com visait principalement à rassurer les équipes en répétant partout les mêmes choses (pas de licenciement, etc) mixant la dimension nationale avec les enjeux locaux.  Même le fameux «champion français» (si cher à Pébereau lors de l’OPA hostile de la BNP) est ressorti de la naphtaline. On aura aussi entendu que les nouveaux horaires d’agences étaient actés par les troupes de la direction, tout comme les CSE par régions. Alors que les négociations sur ces sujets ne sont même pas ouvertes, ça en dit long sur la marge de négociation. La direction de BDDF a entamé son tour de France des entités locales. En passant par le CDS de Viry, nous espérons qu’elle a entendu le message des salariés, exaspérés d’avoir eu l’annonce de la fermeture du site il y a plus de 2 ans et de devoir attendre 2 ans de plus pour savoir comment ils vont être gérés. La direction reçoit le 18 octobre les syndicats. Ce sera aussi une bonne occasion pour faire passer les messages et les irritants que la situation génère. Encore faudrait il qu’il y ait une volonté de les prendre…
Le scroll hebdo est disponible ici : L’info 8 Octobre 2021 BULLETINS DE NOTESAprès une décennie d’évaluations avec un «formulaire unique pour tous», les problématiques restent les mêmes. A cause des niveaux de notations, l’exercice reste très scolaire. Il est surtout potentiellement générateur de frictions et de déceptions car il reste principalement utilisé pour justifier des variables à la tête du client … Il reste très éloigné de l’argument de vente de Frédéric Oudéa : «permettre, au moins une fois par an, au manager et au salarié d’avoir un moment d’échange franc et sincère pour faire le point des feedback réguliers de l’année écoulée afin de se tourner vers l’avenir». Pour la direction, lors de la commission paritaire du 1er octobre sur les évaluations (cf compte rendu sur notre site), il n’y a «pas de corrélation directe entre les évaluations et la rémunération». Pourtant dans les CRC, on ne s’embarrasse pas de ce genre de nuances pudiques. Et si effectivement partout à la SG, être «au-dessus des attentes» ne garantit rien, être «au-dessous» signifie au minimum la fonte d’une bonne partie de son variable, voire pire, un réchauffement climatique ciblé et une porte ouverte vers la sortie. Si les statistiques officielles sont relativement stables d’une année sur l’autre, il ne faut pas sous-estimer l’exercice d’évaluations qui arrive. Il reste le prélude inavoué aux variables du printemps suivant.   «TOUT AUGMENTE » C’est le concert alarmiste qui résonne actuellement un peu partout : gaz, électricité, carburants, dépenses contraintes, porte-containers remplis de produits chinois, les profits, etc. Même…
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