Le scroll hebdo est disponible ici :  en cours       ENOUGH IS ENOUGHLes syndicats anglais ont suivi ce mot d’ordre venu de la base : « Trop, c’est trop ! ». Pourtant pas réputés pour être des grévistes récidivistes, ils ont fait savoir que leurs adhérents en avaient assez d’être pris pour des idiots, pris entre le marteau de l’inflation et l’enclume de dirigeants sourds à leurs revendications. De ce côté de la Manche, à la SG, les sujets de mécontentements ne manquent pas et il n’y a pas un jour sans une mauvaise nouvelle supplémentaire, chez BDDF : gel des congés annuels et RTT pendant les bascules informatiques de la nouvelle banque en 2023, modification des horaires variables dans les CDS, clauses de non concurrence abusives et dans les services centraux, délocalisations en cours (SGSS, DFIN, GTPS, etc). Un joyeux cocktail qui vient s’ajouter aux revendications salariales et qui a motivé notre appel à la grève le 29 septembre – qui n’est certainement pas prématuré. La coupe est pleine, à défaut de vos poches. Cette grève ne servira pas seulement à peser sur la négociation salariale (qui s’ouvre exceptionnellement par anticipation le 23 septembre), mais aussi sur les conditions de travail, la hausse de la charge de travail, l’équilibre vie pro/vie perso, les incertitudes de la fusion, les changements d’horaires, le blocage des congés en 2023, les délocalisations, etc. Le 23 septembre sera d’abord l’occasion pour la CGT d’exiger une mesure de rattrapage de l’inflation 2021 et 2022, une mesure pérenne d’augmentation collective significative. Nous…
mardi, 20 septembre 2022 17:22

Grève du jeudi 29 septembre : Mode d'emploi

Le scroll hebdo est disponible ici :  en cours       RECONVERSION ECLAIRL'annonce du «non renouvellement» de Frédéric Oudéa au poste de DG alors que nous sommes en plein projet de fusion de la SG et du groupe CDN nous paraissait prématurée. Mais la suite est encore plus hallucinante : malgré ses assurances répétées, voilà que le capitaine annonce déjà qu’il a de facto lâché la barre pour préparer son atterrissage à la tête de Sanofi. Difficile de trouver un message plus négatif  alors que son successeur n’est même pas trouvé ! Ca grince donc des dents en interne. Les centaines de salariés des centraux et du réseau dont le poste va être supprimé ou délocalisé (ou qui est menacé de l’être) ont de quoi être amers après cette annonce. D’autant qu’elle suit celle de l’explosion des profits mais aussi de la rémunération de Frédéric Oudéa  (+34% !) tandis que la moitié des salariés avait dû se contenter d'une augmentation «collective» de 0,7%, prise sur l’enveloppe globale des augmentations individuelles. On parle toujours d’entreprise RSE !? Sans compter qu’en quittant aussi abruptement le navire, le DG donne un bien mauvais signal au pire moment. On peut s'attendre à d'autres démissions. L'hémorragie risque de se propager aux troupes, voire aux experts et aux talents, mais aussi parmi la DG. Les plus optimistes y verront la possibilité d’apporter du sang neuf, d'autres que - paradoxalement - les résultats n'ont jamais été aussi bons… Nous, nous sentons la cocotte qui bout et la tension qui monte. La grève…
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