PSE La direction a réuni les syndicats le 21 à 8h pour leur annoncer que les départs étaient terminés, y compris maintenant pour le Front. La direction a précisé les chiffres : 879 dossiers validés dont 416 FO et 463 GBS qui se répartissent en 680 départs, 21 PTA, 178 reclassements (86 FO, 92 GBS). Les demandes de mobilité continueront d'être traitées, cela prendra plus de temps que pendant la période du plan. Pour les demandes de mobilités intra SGCIB, la RH de SGCIB en aura la charge, pour les demandes hors SGCIB, le traitement en reviendra à l'Espace emploi. CARTON ROUGE … à Philippe BURON, responsable d’ITEC ARC qui s’est encore tristement illustré pendant le PSE. Déjà l’an dernier, certains architectes informatiques avaient souffert les uns de ses humeurs, les autres de leurs évaluations et du variable ... des signes que les concernés avaient interprétés comme des « incitations fortes » à se saisir d’une porte grande ouverte par le PSE. Que nenni, après avoir fait subir ses humeurs, les évals en dessous des attentes et le bonus réduit à peaux de chagrin, il a pondu un oukase et les projets de départ ont tous été refusés au motif qu’ils étaient redevenus …. indispensables à l’activité. Team building, qu’ils disaient. TOUR DE FORCE C'est le 19 que la CGT a rencontré le prochain DRHG, Edouard Malo Henry, en compagnie d'Anne Marion Bouchacourt qui quitte la fonction le 15 juillet, l'occasion de faire un point sur la situation économique et…
LES NOUVELLES DU FRONT La direction a confirmé à la commission de suivi du 11 qu’elle cesserait de valider des départs prochainement, autour du 22 juin. Ce qui ne l’empêche nullement d’accentuer la pression sur les quelques « directs » qui restent pour tenter d’atteindre 100% de son objectif de « cuts ». Comme une ultime violation de l’accord, SGCIB tente de pratiquer un chantage avec les clauses de non-concurrence et le maintien des différés pour ceux qui en ont… une sorte de dernier coup de pied par exemple de la part d’une certaine star de l’actualité. La CGT est intervenue plusieurs fois pour faire cesser le chantage et demander le respect de l’accord en commission. On notera l’efficacité désormais fameuse de la direction, le 11 juin, 295 dossiers étaient « en cours de traitement », ce qui est une manière élégante de dire que 240 départs validés attendent la signature de leur protocole et 41 personnes attendent la finalisation de leur reclassement. Pour le Plan de Transition d’activité qui suscita tant d’espoir, 3 sont réalisés et 14 « en cours de traitement ». Sur les reclassements et la mobilité, la CGT a rappelé à la Direction ses engagements du 9 mai. Embarras du Président de la commission : on va le faire… Toute la question est : quand ? HISTOIRE CORSE Décidément, la Corse est terre d’exception… c’est ainsi que la commission économique du CCE a été informée que les deux DEC de l’île se verraient dotées de « …
PAS LES CHAUSSETTES ! Il ne sera pas question ici de railler les bonnes volontés qui s’investissent dans la « citizen commitment week » … Ce qui n’empêche nullement de s’interroger sur le décalage entre ce monde d’illusion qu’est l’opération de communication maison sur l’engagement solidaire et l’esprit d’équipe avec le climat quotidien du travail. Ainsi en allait-il de la collecte de cravates et foulards, relayée jusqu’au fin fond de nos provinces… Vision surréaliste de deux mondes : l’entreprise qui supprime des emplois à tour de bras et qui va remettre des stocks de cravates et foulards aux demandeurs d’emploi pour qu’ils présentent bien à leurs entretiens d’embauche ?!!! On n’ose imaginer comment les jeunes chômeuses et chômeurs prendront le cadeau. L’ARMÉE DE L’OMBRE Telle une armée, la RH de SGCIB a été réunie à l’amphithéâtre de Valmy pour se déployer en ordre de bataille. Mission : remettre tout le monde au boulot vite fait et redistribuer les effectifs pour boucher les trous du PSE. Flanquée du Directeur de l’espace emploi, la nouvelle DRH de SGCIB, Sylvie Préa, a exhorté la troupe à se mettre en campagne, ce qu’ils firent promptement dans les jours suivants. Redescendu en bas, le message est « simplifié » : les impétrants au départ déçus sont invités « avec bienveillance », selon la formule consacrée, à se re-motiver au travail, car, si leur situation ne peut en aucun cas être impactée par leur envie de partir, elle pourrait l’être bien entendu par une absence de…
PSE BIS, LA RUMEUR Elle a d’abord circulé dans les couloirs, la rumeur d’un nouveau plan social, qui succéderait dès la fermeture prochaine de celui en cours, a fini par sortir dans la presse, lancée par une de ces lettres confidentielles censées informer leurs abonnés avant les autres des secrets d’alcôve. Rien pour l’heure ne permet de l’étayer, même si les inquiétudes de tous sur le devenir du groupe sont grandes. La direction générale qui prend ce genre de décision ayant un devoir d’information envers les organisations syndicales, nous devrions être les premiers informés, si la rumeur avait un fondement, or nous ne le sommes pas. J.K. LE RETOUR On s’en serait bien passé, mais il a fait appel, changeant régulièrement d’avocat mais pas de système de défense. Loin des préoccupations du personnel aujourd’hui, la presse ne manquera pas de faire du procès quelques feuilles de chou gras… et l’occasion pour nous de redire que la paranoïa sécuritaire sert finalement d’alibi pour des mesures qui commencent sérieusement à porter atteinte aux libertés individuelles, à empoisonner les conditions de travail parfois, et à exiger une allégeance de tous « aux valeurs du groupe », euphémisme employé par la Direction générale pour désigner ses choix stratégiques. RETOUR DE MANIVELLE Comme en écho au vide des « échanges sur le stress » dont nous relations les affres dans notre précédent billet, les téléconseillers du CRCM de Lyon ont débrayé le 30 mai pour protester contre leurs mauvaises conditions de travail. Encore une fois,…
EXTRA TERRESTRES Dans le calendrier de ce premier semestre était prévue une réunion « de réflexion sur le stress », selon la formule du directeur des relations sociales, Jean François CLIMENT. La séance a commencé par la présentation des derniers résultats de « l’observatoire du stress » par le Cabinet STIMULUS. L’étude des résultats selon le sexe démontre que les femmes sont plus stressées que les hommes, puisque 17% d’entre elles sont en situation d’hyper stress contre 7% des hommes.BDDF est le pôle le plus exposé à l’hyper stress, avec 17% pour le réseau, 10% pour GIMS, 13% pour CEN, 11 % chez DSFS, 10% chez BHFM et 8% chez SGCIB ! Les traumatismes de Roméo sont encore bien présents dans les esprits de chacun, les plaies des Évaluations 2011, la gestion calamiteuse du PSE et de la réorg de SGCIB… « Hallucinante ! », c’est ainsi que nous avons qualifiée la tenue de cette réunion d’examen de statistiques dans le contexte actuel. Nous avons rappelé que les mesures d’urgence pour éradiquer l’hyper stress n’ont toujours pas été prises. En terme de modification nécessaire de l’organisation du travail pour faire baisser la pression et le stress, nos revendications restent sans réponse depuis des années. La proposition récente de la CGT aux CHSCT de mettre en place une cellule d’écoute pour les gens « victimes » du PSE a été retoquée par des arguties de bureaucrates. Manifestement, tout le monde ne vit pas sur la même planète. ASSEMBLÉE D’ACTIONNAIRES Frédéric Oudéa…
NUIT DE CHINE C’est par un laconique communiqué aux « ambassadors » entre le 8 mai et l’Ascension… faut-il y voir un sous-jacent ?, que nous avons appris la nomination d’Anne Marion Bouchacourt au titre de « Responsable pays Chine ». Un nouveau truc créé pour elle dont on ne saisit pas bien l’utilité tandis que son alter ego, nommé dans la foulée pour la Russie, conserve ses fonctions à DSFS. Certains ne manquent pas de faire le lien entre son départ avec le PSE de SGCIB, ce dont nous nous garderons bien, puisque rien ne permet de le faire. Nous préférons nous inquiéter de la propension à former une Direction générale de plus en plus constituée d’ex-Directeurs financiers à l’image des autres grands groupes du CAC 40. L’un d’eux est surnommé « le tableur » par les équipes qui travaillent autour de lui, c’est dire ! Certains partants du PSE ne nous ont pas caché que leur envie d’aller voir ailleurs avait son origine dans la prise de pouvoir des comptables. Plus inquiétante encore, jusqu’à plus ample information, est la nomination de l’Inspecteur général pour remplacer Anne Marion Bouchacourt. Édouard-Malo Henry est un pur produit de l’inspection. Recruté par elle, il y a fait ses armes, et ce n’est pas qu’un euphémisme dans ce corps, avant de faire un tour dans le groupe puis revenir à la tête de l’inspection en 2010. Un blog agrafe Edouard-Malo dans sa période canadienne, l’occasion pour son fiston Pierre-Antoine de prendre sa défense …
HAUTE TENSION Lors de la séance du Comité Central du 10 mai, Frédéric OUDEA est venu répondre aux questions des élus sur le contexte économique de ce début d’année. Après « une forme d’accalmie » observée lors du premier trimestre, qui a permis à la SG de dégager un résultat positif, « on assiste à nouveau depuis le début avril à une situation de forte tension et de doute », générée par la situation de l’Espagne, les élections législatives en Grèce et l’alternance politique en France. C’est sûr, si les Espagnols ne regimbaient pas dans des manifestations massives, si les Grecs n’avaient pas licencié les députés qui ont voté le plan d’austérité exigé par l’Europe et si les Français avaient réélu le partisan de la règle d’or, qu’il y aurait moins de doutes ! Concernant la crainte qui pèse sur le secteur bancaire français, à savoir l’éventualité d’une décision imposant la séparation de la banque de détail de la BFI, Frédéric OUDEA a balayé les 3 scénarii possibles : la séparation totale, « aucun pays ne va dans ce sens-là » ; la filialisation à la Vickers « aurait pour conséquence la filialisation du réseau pour la SG »…selon lui, la filialisation de la BFI ne protégerait en rien la maison mère, qui récupérait les pertes en cas de résultats négatifs. Quant à la méthode US « elle n’est pas si simple à appliquer », et toujours pas mise en place aux USA. La meilleure solution, selon lui, est d’attendre…
CRCM Les directions locales des Centres d'appels made in SG étant pieds et poings liés aux directives de RESO/DDM prétextent ne pouvoir prendre de décisions. Nous sommes intervenus plusieurs fois lors des dernières séances plénières du C.C.E afin de réclamer l'ouverture d'une négociation sur les conditions de travail dans les CRCm. Ces dernières se détériorent de plus en plus chaque année sans que les propositions de la CGT ni les remarques ne soient prises en compte et les sous effectifs permanents n’arrangent pas les choses. Jusqu’à maintenant, le Directeur des relations sociales se contente d’enterrer le problème en prétextant qu'une mission de l'ANACT est en cours. Lassés d’attendre, les salariés du CRCm de Lyon ont décidé de se mobiliser le 2 mai afin de manifester leur mécontentement et obtenir qu'on s'attaque enfin aux causes du stress et que la DG s’intéresse à leur sort. RECRUDESCENCE « Les élus du CCE s'inquiètent d'un durcissement des pratiques managériales, au vu d'une recrudescence des articles 26 portée à leur connaissance.Ils demandent des explications à la Direction générale sur les liens de causes à effets avec la baisse d'activité dans le réseau et dans les services centraux. ». C’est le point d’ordre du jour inscrit à la demande des élus (tous) du CCE pour la séance plénière du 10 mai. Une unanimité syndicale plus productive qu’une méchanceté récente qu’il vaut mieux oublier. LES NOUVELLES DU FRONT La commission de suivi du PSE du 26 avril aura éclairé d’un jour cru les avanies des uns…
NOUVELLES DU FRONT La direction a remis les statistiques du PSE au 17 avril. 404 dossiers sont en cours de finalisation dont 366 départs. La CGT est tout d’abord intervenue pour dénoncer certaines manipulations qui visent à s’affranchir des contraintes de l’accord. Des salariés se sont ainsi engagés dans des projets qui les contraignent, ils ont levé leur confidentialité poussés par la direction, et se retrouvent coincés et indirects. Nous avons souligné que certains d’entre eux parlaient déjà d’aller au tribunal, ce que le Directeur des relations sociales a balayé : « Qu’ils y aillent ! ». Il a été moins expéditif cependant lorsque nous lui avons fait remarquer que nous aussi pourrions aller devant un juge s’il s’avérait que ces pratiques se poursuivaient et contrevenaient aux dispositions de l’accord. Pensant conclure le débat, le Directeur des relations sociales a cru bon de coller sur le dos d’une simple déception les réactions de mécontentement des salariés de ces derniers jours… affirmant que la gestion des départs était parfaitement transparente ! Incroyable méconnaissance de la situation sur le terrain que nous avons immédiatement stigmatisée en lui rappelant que la Direction avait déclenché une machine infernale. D’abord par sa décision de pousser les salariés à se précipiter au plus vite vers la sortie, afin de donner satisfaction à la Direction générale dont l’unique préoccupation est d’afficher au plus vite que les 880 postes sont effectivement supprimés et la restructuration achevée. Ensuite en poussant les salariés à lever la confidentialité dès le 2…
EXCÈS DE VITESSE Plus de 130 ! Ce n’est pas la vitesse à laquelle nous avons été flashés, c’est le nombre de dossiers que nous avons en charge depuis que la commission de suivi du PSE s’est mise en place mardi 10 avril. Un nombre qui augmente sans arrêt. Tandis que la presse se faisait l’écho de la ruée vers la sortie suscitée par le démarrage du plan, nous rencontrions en commission une direction complètement dépassée, qui annonçait qu’elle fermait les vannes pour les indirects hors SGCIB… Conséquence de sa gestion calamiteuse du plan, de nombreux candidats au départ ont levé la confidentialité malgré nos conseils, dévoilant ainsi leur intention et n’imaginent pas devoir rester ! Depuis, il y a une chaude ambiance au 12ème étage de Kupka dans les locaux de l’Espace… La CGT a insisté pour que la direction prenne ses responsabilités. Elle est à l’origine du climat social dégradé, qui va bien au-delà de SGCIB comme le montre le nombre de candidats au départ dans toutes les entités du groupe, elle a poussé à fond pour précipiter les départs, elle a fait croire qu’il fallait lever la confidentialité au plus vite pour « maximiser ses chances »… Maintenant, il faut assumer ! Nous ne pouvons accepter qu’on nous oppose des arguments du genre : « Qu’est ce qu’on va faire si le nombre de départs ne nous laisse plus un effectif suffisant pour faire tourner la boutique ? » Il fallait y penser avant de faire un…
NOUVELLES DU FRONT La commission de suivi du PSE va se réunir mardi 10 avec la DIRECCTE, autrement dit la direction départementale du travail. Conséquence du malaise général, le nombre de candidats aux départs est important, le point sera fait à la commission, et les éventuelles mesures à prendre seront discutées. La gestion calamiteuse des rendez-vous du PSE n’a rien arrangé, y compris les affirmations des conseillers sur la priorité fantaisiste qui serait accordée à ceux qui lèveraient leur clause de confidentialité au plus vite. Résultat, des salariés qui se sont précipités dès le 2 avril, qui n’ont aucune assurance que leur projet de départ sera validé et sur qui la hiérarchie informée exerce des pressions… certains recommandant même aux candidats au départ de démissionner ! Il se dit aussi beaucoup, toujours par des « sources autorisées », que le PSE est « sursouscrit » comme s’il s’agissait du lancement d’un emprunt sur les marchés ! On connaîtrait même le nombre de « directs » sur le départ, 700 selon le chiffre qui circule, alors même que certains d’entre eux ont un RV fin avril à l’espace. Soulignons que pour l’instant, personne n’a signé le protocole de rupture, pour la bonne raison que nous l’avons discuté jusqu’à la fin de la semaine. Il appartiendra à la commission de suivi, et à elle seule de tirer d’éventuelles conclusions du point qui sera fait. AUDITUEURS Les méthodes musclées de l’inspection sont connues. Elles viennent de conduire une salariée à l’infirmerie, ce qui…
VOX POPULI Le second tour de l’élection des représentants des salariés au conseil d’administration a confirmé la tendance du 1er, en l’accentuant. L’évènement, c’est la progression continue de la CGT depuis 20 ans, dans un contexte où le rapport entre le collège techniciens et le collège cadres s’est complètement inversé. La CGT est la seule organisation qui progresse en nombre de voix, elle passe à 24,20% tous collèges. Plus précisément, nos candidats, ont encore gagné près de 150 voix par rapport au 1er tour. La CGT est en seconde position dans le collège techniciens. Dans le collège cadres, 30 voix la séparent du second et la CGT est loin devant la CFDT qui pointe en dernière position. Tous collèges confondus, la nouvelle hiérarchie s’établit ainsi, le SNB recueille 3095 voix, la CFDT, 2786, la CGT 2575, et la CFTC 2186. Si aucun de nos candidats n’est élu, le message adressé à la Direction Générale ne lui échappera pas, et c’est ce message que nous recevons nous aussi. Au-delà des remerciements traditionnels à nos électeurs, nous prenons au sérieux la responsabilité qu’ils nous ont confiée de défendre au mieux leurs intérêts. Alors que l’avenir et le devenir de la banque pose question à tout le monde, que 2012 s’annonce comme une année critique, il est bon de disposer d’un contre-pouvoir et d’une source d’information indépendante. LES NOUVELLES DU FRONT Finalement, l’espace emploi va ouvrir son standard téléphonique à partir du 26 mars. Il sera possible d’obtenir des informations mais aussi de…
MONSIEUR BERNARDO On ne l’invente pas, Bernardo Sanchez Incera était devant le CCE le 15 mars pour présenter les résultats 2011. Baptisé « Monsieur Bernardo » par le représentant syndical CFTC, le transfuge de la grande distribution n’a pas fait grande impression. Dans un climat houleux, il a piètrement défendu une stratégie « d’ajustement permanent », tel l’épicier dans la gestion des stocks, ce qui ne fait pas une banque qui a besoin d’une stratégie. Interpellé par la CGT sur la situation du réseau, qui subit d’un côté la dégradation de l’image de marque et de l’autre la pression des résultats et des suppressions d’emplois, il s’est défilé. A son crédit toutefois, il a fermement condamné les pratiques de management par la terreur que nous lui rappelions et assuré que la DG entendait y mettre fin. Anne Marion Bouchacourt a appuyé cette condamnation. Il ne reste plus qu’à agir. ÉPILOGUE Le CCE s’est réuni le 16 mars pour clore la procédure de consultation sur le projet de réorganisation de SGCIB entraînant la suppression de 880 postes et sur le projet de PSE. Formellement, le CE des services centraux se réunira le 23 mars, mais les dés sont jetés. Ainsi, la direction n’a finalement apporté aucune modification sur le projet initial, si ce n’est la présentation de 4 versions successives du tableau des bénéficiaires directs entre janvier et mars… Le relevé d’engagements consécutif aux réunions entre la direction et les OS qui complète l’accord a également été communiqué aux élus, il…
MONSIEUR BERNARDO On ne l’invente pas, Bernardo Sanchez Incera était devant le CCE le 15 mars pour présenter les résultats 2011. Baptisé « Monsieur Bernardo » par le représentant syndical CFTC, le transfuge de la grande distribution n’a pas fait grande impression. Dans un climat houleux, il a piètrement défendu une stratégie « d’ajustement permanent », tel l’épicier dans la gestion des stocks, ce qui ne fait pas une banque qui a besoin d’une stratégie. Interpellé par la CGT sur la situation du réseau, qui subit d’un côté la dégradation de l’image de marque et de l’autre la pression des résultats et des suppressions d’emplois, il s’est défilé. A son crédit toutefois, il a fermement condamné les pratiques de management par la terreur que nous lui rappelions et assuré que la DG entendait y mettre fin. Anne Marion Bouchacourt a appuyé cette condamnation. Il ne reste plus qu’à agir. ÉPILOGUE Le CCE s’est réuni le 16 mars pour clore la procédure de consultation sur le projet de réorganisation de SGCIB entraînant la suppression de 880 postes et sur le projet de PSE. Formellement, le CE des services centraux se réunira le 23 mars, mais les dés sont jetés. Ainsi, la direction n’a finalement apporté aucune modification sur le projet initial, si ce n’est la présentation de 4 versions successives du tableau des bénéficiaires directs entre janvier et mars… Le relevé d’engagements consécutif aux réunions entre la direction et les OS qui complète l’accord a également été communiqué aux élus, il…
POULARDE à la HENRI IV En 1910, à Copenhague, lors de la deuxième conférence de l'Internationale socialiste des femmes, l'idée d'une « Journée internationale des femmes » est adoptée, sur une proposition de Clara Zetkin, représentante du Parti socialiste d'Allemagne. Cette journée mondiale de manifestations s’inscrit alors dans une perspective socialiste, internationaliste et révolutionnaire. Ô Olympe de Gouges, Ô Clara, que diriez-vous si vous voyiez ce qu’elles font de votre idée ! Une vidéo nanar sur Canal SG, une interview dans « la Croix » de Miss Poulard, qui fût RH à SGCIB, une référence, et s’est trouvée propulsée Directrice du développement des talents et diversité. Celle-ci lutte avec la dernière énergie pour briser le plafond de verre et détecter les biais inconscients… Miss Poulard s’inquiète que « les femmes s’excluent d’elles-mêmes » ! Rappelons à son biais inconscient quelques exemples de cette journée du 8 mars 2011. Cette directrice d’agence du Sud-Ouest, même pas cadre, flinguée comme beaucoup d’autres, dont la fonction serait insuffisamment assurée parce que son agence n’aurait pas les résultats commerciaux attendus par ces messieurs du staff de direction de la DEC, ou bien cette juriste retour de congé maternité qui croule sous la charge de travail à qui son patron rétorque : vous n’avez qu’à travailler le WE, ou encore cette expatriée de SGCIB, passée de force en contrat local pendant son congé maternité, et cette autre de DSFS, priée de déménager d’une filiale en Europe de l‘Est avec époux et enfants pour cause de…
LA DANSE DU SCALP L’expert désigné par le CCE sur proposition de la CGT vient de rendre son rapport en vue de la réunion de la commission économique du 7 mars. L’expert avait pour mission d’examiner les motivations économiques du PSE en cours à SGCIB, mais aussi, plus généralement, de donner un éclairage sur la stratégie de la direction générale. Son analyse conforte pour l’essentiel l’opinion de la CGT et les critiques que nous avons formulées et exprimées. Ainsi, le modèle de développement du groupe, financé par une BFI concentrée sur quelques niches particulièrement rentables, l’a également fragilisé face à la crise en général, celle des liquidités en dollars, et l’accélération des contraintes réglementaires. Le choix de privilégier le recours aux financements de ressources à court terme sur le marché, alors à taux bas, plutôt que de l’emprunt à moyen ou long terme a aggravé la crise lors de la fermeture du robinet dollar cet été. Enfin les casseroles maison (actifs toxiques) pèsent encore même si la structure dédiée a réussi à nous débarrasser de la plus grosse partie. Restent quand même les moins faciles à vendre qui génèrent des besoins de fonds propres de plusieurs milliards d’euros pour 2012 et 2013. La direction générale ne pouvait donc pas attendre et faire le dos rond en attendant des jours meilleurs. Là où ça se complique, c’est sur les choix opérés, qui consistent pour l’essentiel à se replier sur les mêmes niches, dérivés actions et matières premières notamment, en y consacrant…
L’ADDITION Annoncées en mars, les augmentations individuelles décidées dans le cadre de l’examen annuel des situations seront donc appliquées avec valeur 1er avril en 2012, au lieu du 1er janvier. 1 trimestre, c’est toujours ça de gagné, mais au fond, on est loin de l’exemple prôné par la DG annonçant fièrement le « gel des hautes rémunérations en 2012 ». En fait, on rentre plutôt dans le vif du sujet, qui consiste à mettre tout le monde au régime sec, ce qui revient à nous faire payer les conséquences de la crise, et même plus crûment à mettre les bas salaires à contribution. Ceux-là apprécieront que par exemple, une augmentation individuelle de 800€ (bruts !) attribuée après 6 longues années d’attente en moyenne soit amputée en 2012 de 200€, le quart de son montant, à titre de contribution involontaire au redressement nécessaire pour pouvoir redistribuer des dividendes aux actionnaires en 2013, selon l’objectif fixé par Frédéric Oudéa, ses consorts et son conseil d’administration. Ceci relativisera le geste de bonté de ces derniers « au petit peuple du réseau », qui verra la masse du variable distribuée en progression de 6% tandis que les autres diminuent. Les mêmes exigeant une sélectivité accrue, il faut aussi comprendre que cette progression sera répartie entre moins de bénéficiaires… LOUPÉ La direction du réseau avait bien cru s’en tirer avec une simple information du CCE. Le document remis explique donc comment elle veut proposer à des volontaires des « missions de remplacement » des dames…
ÉVALS, ENCORE ! La commission de suivi des évaluations s’est tenue le 14 février. Malgré des statistiques officielles qui sont tout aussi triomphantes qu’à l’habitude, les dérapages se sont multipliés. Malgré une instruction fixant des règles très claires, malgré le droit de recours individuel des salariés, malgré même l’annulation des évaluations de 2055 salariés chez SGCIB, nous constatons sans cesse des violations flagrantes des règles : objectifs opérationnels en nombre délirant ou copier/coller généralisé des objectifs commerciaux de MAP dans le réseau, objectifs comportementaux approximatifs, incontrôlables par le salarié, évaluations rédigées avant l’entretien sous prétexte de préparation, recours vidés de tout sens sous des prétextes fallacieux comme l’impossibilité technique de modifier l’évaluation, et même menaces sur ceux qui exercent leur droit de recours de rendre l’évaluation encore plus critique. Pire, certains revendiquent de s’asseoir sur les règles et les violent ouvertement, le « best of » étant récapitulé par mail au salarié ! On n’en est plus aujourd’hui à s’inquiéter de la bonne compréhension de concepts obscurs comme la notion d’objectif SMART ou du niveau de contribution à la stratégie… la CGT a donc demandé que les violations des règles soient sanctionnées et qu’une structure soit mise en place avec la DRH pour les traiter. La direction a accepté d’y réfléchir. Une nouvelle réunion se tiendra prochainement, en attendant, nous allons lui transmettre les violations recensées par nos soins pour en assurer le suivi. JE SUIS CANDIDAT… Emeric Uhring, ancien de SGAM, je travaille chez LYXOR, candidat CGT cadre pour…
L’ADAPTATEUR Il faut reconnaître que le nouveau patron de SGCIB a su rapidement rencontrer les organisations syndicales après son arrivée, et que c’est une marque d’ouverture qu’on se doit de valoriser. Il en est autrement de sa prestation qui est plutôt inquiétante. Interpellé par la CGT, il « assume » des décisions et des arbitrages décidés par son prédécesseur. Des décisions prises sous le coup d’une crise en septembre ? Rendez vous compte, 50 milliards de $ qui manquent ! Vous n’irez pas à la BCE en février ? Oui, mais ça coûte cher ! Des arbitrages contestables ? On ne se trompe jamais, ce sont les équipes qui ne comprennent pas ! BNPP et CA-CIB maintiennent des activités que la SG arrête ? Ils sont dans la cour des grands, pas nous ! A quoi on sert si on ne finance plus nos grands clients ? Airbus, ils n’ont pas besoin de nous et Air France, ils achètent des Boeings ! Son credo : il faut s’adapter. La domination des Anglo-Saxons, on y peut rien, Bâle 3, c’est plié… ne reste plus qu’à faire avec ce qui reste. Réplique spontanée, vous êtes un banquier ou un comptable ? La discussion, qui doit se poursuivre le 15 février avec son Directeur de la stratégie, promet d’être ardue, car on peut craindre une certaine surdité. La CGT l’a clairement mis en garde : le débat, c’est accepter de prendre en compte, au moins pour partie, nos objections, celles construites avec les…
J’VEUX QU’ON M’AIME La prestation de Frédéric Oudéa sur RTL, en tant que Président de la FBF, mérite d’être saluée. Objet de toutes les attentions, plutôt hostiles d’ailleurs, les banques ont quelques faits à mettre sur la table pour répondre à leurs pourfendeurs, nombreux dans la classe politique en ces temps électoraux. La crise à ceci de positif qu’elle a entraîné un aggiornamento chez les banquiers : leur métier est de financer l’économie plutôt que de spéculer. Il est réjouissant d’entendre Frédéric Oudéa souligner que, nuance, les banques françaises ne doivent pas être confondues avec la « finance », c'est-à-dire les hedge funds de Wall Street. Imaginons avec lui ces fiers bataillons de l’armée des 400.000 salariés du secteur bancaire français se rendre tous les matins à leur travail faire leur métier. Voilà qui nous change des déclarations d’il y a quelque temps destinées justement au monde la finance, sur le mode, on est bon et on fait des profits, on n’a pas besoin d’aller au guichet de la BCE… Excessifs et caricaturaux donc les propos de campagne de Nicolas, François et les autres, mauvaise loi le projet de séparation de la banque d’investissement de la banque de détail, en soulignant qu’il faut distinguer la spéculation et le financement de l’économie, l’engagement, bien que tardif est bienvenu. Reste un léger hiatus avec ce que nous observons devant la porte de la maison Oudéa qu’il conviendrait de balayer… par exemple sur le financement de l’économie, il y a beaucoup à dire…
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