LES NOUVELLES DU FRONT La fin de la consultation sur les projets de réorganisations approche, l’ultime séance du CE des services centraux se tiendra le 4 juillet. La séance promet d’être longue, les différents projets suscitant plus d’interrogations sur leur bien fondé. La CGT a le sentiment que ces projets sont motivés par une directive de réduction des coûts venue du sommet, réalisée dans l’urgence pour raison d’affichage auprès des marchés. Globalement fondés sur des codes emplois, les suppressions de postes ne correspondent pas à la confrontation avec la réalité, le transfert des charges de travail n’est carrément pas pris en compte etc… toutes questions sur lesquelles les nouveaux élus de la CGT ont la ferme intention de discuter le 4. Prévoyant une mise en œuvre chaotique, nous avons proposé aux CHSCT des services centraux la mise en place d’une expertise de suivi. Le CHSCT des Tours SG a montré la voie en votant l’expertise que la direction a acceptée. Son intérêt est grand, car elle va permettre de poursuivre dans le temps l’action sur le terrain de la mise en œuvre des réorganisations, au-delà du suivi social assuré par la commission de recours prévue par l’accord. C’est une novation importante par rapport au PSE de SGCIB qui n’a eu aucun suivi alors que nous savons que certaines réorganisations font la démonstration aujourd’hui de leur incohérence. Sur le plan social, la CGT a formulé plusieurs observations sur le projet de lettre établi par la direction pour les salariés « directement…
LA TRANSFORMATION Certainement pas dans le projet de la « transformation » conçu par la Direction générale, la transformation de la Société Générale s’est étendue au domaine syndical. Désormais, la CGT est devenue la première organisation syndicale dans les services centraux d’Ile de France, la première également dans le collège cadres. Le second tour a confirmé et même amplifié le 1er, la CGT recueille plus de 32% des suffrages pour l’élection du CE et peut légitimement présenter un candidat à l’élection du secrétaire lors de la séance constitutive du 5 juillet. Il aura la très grande responsabilité de discuter des ordres du jour dont bon nombre comprendront des projets de restructurations. C’est une véritable « task force » de 111 élus au CE et dans les différentes délégations du personnel qui va se mettre au travail tout de suite. Consciente que la confiance accordée est aussi porteuse de grandes exigences de retour sur investissement. Les listes dans les différentes délégations du personnel donnent un éclairage encore plus cru sur le choix des électeurs. Dans les tours SG, où logent la Direction et les salles de marchés, la liste CGT emporte 45% des voix dans le collège cadres, un résultat bien plus significatif que le baromètre social. Globalement, la CGT pèse plus de 40% sur le pôle Ouest. Sur les pôles Ouest et Est confondus, les délégués du personnel CGT sont élus avec plus de 37% des voix, soit 1935 voix dont 700 d’avance sur les seconds. Ite missae est, la…
DU SENS AU NON-SENS Décidément, la « transformation » prend de plus en plus l’allure d’un plan de réduction des coûts bricolé pour satisfaire au conseil d’administration et à la direction générale. Les discussions avec les personnels touchés sont en cours et confirment notre analyse des projets présentés. La dernière rencontre avec le personnel de la filière RH dont les postes sont promis à une délocalisation vers Bucarest fait ressortir la mise en œuvre d’une décision prise en haut. Personne ne sait encore exactement dire quels postes seraient transférés, le projet est encore en phase d’analyse, seul le nombre de postes est connu ! De nombreux managers s’inquiètent de ce « bricolage » sauf naturellement quelques-uns, qui n’ont que 2 arguments à présenter : ça fait du sens, et : si on le fait pas, la Société Générale n’existe plus dans 5 ans ! A quel niveau de management devient-on adhérent à la stratégie de la direction générale au point de perdre tout sens critique ? GRAND ÉCART Il aura fallu pas moins de 4 réunions pour parvenir à un projet d’accord définitif sur la résorption des écarts salariaux entre les hommes et les femmes. Enfin, accord « définitif » … pas encore, car notre demande d’inscrire clairement dans le texte la possibilité pour une salariée d’accéder aux critères objectifs qui auront servi à l’analyse de sa situation, n’est toujours pas dans le document dit définitif. Pourtant, c’est une question de fond, car comme le disait Jean François CLIMENT, des…
LES NOUVELLES DU FRONT La semaine aura été marquée par le début des réunions de la commission économique du CE des centraux avec les personnels des filières finances et RH, l’occasion de tenir des propos fantaisistes et parfaitement irresponsables pour quelques représentants syndicaux qui n’avaient pas lu l’accord. Parmi les perles, l’affirmation que les propositions de reclassement sont en nombre limité, et qu’après 3 refus, on pourrait être licencié pour insuffisance professionnelle. Grosse confusion dans les dates aussi, alors que le calendrier est très clairement fixé depuis la commission de suivi du 29 mai. Même les pressés devront attendre, SEGL qui voulait démarrer en juillet par exemple a été retoqué par le CHSCT. Les projets et le plan ne démarreront que le 26 août, quoi qu’en disent les uns ou les autres, et nous invitons tous ceux qui observent des tentatives de passer au travers à nous le signaler. DISCRIMINATION Le jugement prud’homal qui a condamné la SG à plus de 600.000€ d’indemnités a fait grand bruit… un jugement qui s’est appuyé entre autres pièces sur le compte-rendu de l’entretien préalable au licenciement du 24 avril 2012 rédigé par le délégué CGT qui l’assistait, un certain Hervé. La condamnation ne peut être réduite à la simple motivation d’une discrimination au retour de congé parental, mais aussi à la volonté d’exclure la salariée des salles de marchés. La SG n’est pas seule déjugée, ses confrères de la commission de recours de la branche aussi, qui avaient estimé le licenciement légitime. JOYEUX,…
LES NOUVELLES DU FRONT La Direction a finalement dû se rendre à nos arguments, et la date de démarrage des réorganisations et du plan qui va avec, ont été reportés au 26 août. Ce report a été obtenu parce que les décisions de la Direction peuvent être remises en cause et sans brûler le moindre pneu sur le parvis de la Défense. La commission de suivi, réunie le 29, a fixé le calendrier. Les lettres seront envoyées aux salariés directement concernés par les suppressions de postes à partir du 8 juillet, ils pourront ensuite prendre contact avec le Campus afin d’obtenir un RDV à compter du 26 août. La première « vague » de dossiers se déroulera jusqu’au 13 septembre, car, c’est la différence notable avec le PSE de SGCIB, la validation des dossiers interviendra en fin de vague. Les réorganisations sont également reportées à partir du 26 août, mais la vigilance est de mise, c’est pourquoi la CGT a demandé une liste exhaustive de celles que la Direction qualifie de « simples changements d’organigrammes ». Le point est crucial, car le débat au CE a révélé l’incroyable degré d’improvisation et d’impréparation de certaines réorganisations comme celle entraînant la délocalisation des emplois de la filière RH à Bucarest (ne pas confondre avec Budapest). D’ici le 5 juillet donc, date officielle de la fin de la consultation du CE des centraux, aucune réorganisation ne peut être présentée aux salariés comme définitive et inéluctable. La CGT a insisté aussi sur la question…
LES NOUVELLES DU FRONT La commission de suivi du PSE va se réunir le 29 mai. La date de démarrage du plan y sera fixée, et donc la date de démarrage des projets qui vont avec. Ce sera l’occasion de s’expliquer sur les premiers dérapages, dont certains frisent le ridicule comme cette variation sur l’acronyme PSE, qui ne serait pas plan de sauvegarde de l’emploi mais plan de structuration de l’économie (SIC), ou plus grave, le discours tenu à certains salariés : vous n’avez le choix qu’entre le départ ou le reclassement. La 1ère réunion du comité d’établissement a par ailleurs révélé l’incroyable degré d’impréparation et de précipitation des projets. Les codes métiers et les suppressions d’emplois qui vont avec, permettent de soupçonner des manipulations. Les transferts à Bucarest sont établis sur des projections qui ne se vérifieraient qu’au fur et à mesure de la mise en œuvre des projets. En un mot, le CE serait donc consulté sur des projets qui ne sont toujours pas finalisés, ce qui veut dire qu’ils devront être modifiés sous peine d’entacher la validité de la consultation. Le débat reste donc ouvert. LA VÉRITÉ SI JE MENS Le tribunal examinera le 28 mai prochain le recours engagé par la CGT contre l’utilisation abusive de « missions » obligatoires pour pallier au manque de volontaires, une sorte de « charter » à aller simple, pour les récalcitrants à l’enthousiasmante aventure Mikado… Nous avons reçu les arguments de la direction, ils révèlent sa vraie nature. Quoi,…
VERY BAD TRIP Mauvaise semaine pour Frédéric… l’annonce de la hausse de 75% de sa rémunération variable en 2012 a fait le buzz dans la presse. Il faut dire que ce n’est pas très crédible de préconiser la réduction des coûts, présenter un projet de suppression de centaines d’emplois, pratiquer le blocage des salaires : 0% en 2012 et 2013, baisse du variable de 6% en moyenne et de l’intéressement de 20%... Pire encore, que certains salariés de niveau F ou G soient jugés onéreux au point que leur emploi va être délocalisé à Bucarest et, en même temps, se faire octroyer de telles prébendes ! On comprend que sur Sogenews, un commentaire l’accuse d’un « manque de savoir-vivre », ce qui est une véritable condamnation sous la plume du signataire à particule d’une grande famille de la noblesse française. La formule opaque de calcul concoctée par un comité d’administrateurs tous dévoués et validée par l’AG en 2012 aboutit à cette hausse, malgré un résultat net divisé par 3, car elle est sur pondérée par le renforcement des fonds propres, ce qui pose une question : pourquoi le PDG perçoit un bonus lorsque la banque se met aux normes Bâle 3 ? Cerise sur le gâteau, ce variable est payée en actions de performance, dont la valeur dépend du cours, lequel est proportionnel au nombre de suppressions d’emplois ! CQFD. C’EST LOIN L’AMÉRIQUE ? Et la COM du groupe rame… la « 3ème édition du baromètre employeur », est annoncée…
FAUT PAS CONFONDRE Les zanalystes de Citigroup considèrent que le plan de la SocGen est trop timide… les « marchés » seraient donc déçus : pas assez de sang, pas assez vite. Faut-il y trouver la cause de la frénésie qui a pris la DRH depuis la signature de l’accord sur l’emploi et la présentation des projets de réorganisations ? Des promesses auraient été faites pour que les emplois soient supprimés au plus vite, les réorganisations effectives dès juillet ? Depuis la DRH fait flèches de tous bois : tenues d’assemblées « d’information », convocation de salariés par les « HRBP », programmation de réunions du CCE, du CE, de CHSCT pour les déménagements… Tout ceci avec un seul but évident : pouvoir expédier les obligations légales de consultations pour, enfin, lâcher les chevaux le 8 juillet comme promis au conseil d’administration. Sauf qu’on ne fait pas les malins quand on n’est pas capable de tenir le rythme. Les commissions du CCE ont été réunies fin avril avec des documents qui ne sont pas à jour et qui ne tiennent pas compte des points actés en commission de concertation… sans compter les approximations des représentants de la DRH qui n’ont que la navigation à vue à nous proposer. Genre « on verra début juillet avec la commission de suivi comment on traite les candidatures au départ volontaire » ou bien « évidemment que chez DEVL, on ne va pas démarrer les réorganisations en juillet, en plein dans le pic de…
DEMI D’OUVERTURE Résumé des épisodes précédents : les commissions du CCE sont convoquées les 29 et 30 avril pour entamer le début du processus de consultation sur les projets de réorganisations des services centraux, dont 4 entraînent des suppressions d’emplois avec départs. Ces projets sont publiés sur le site intranet CGT, ce qui contrarie bien le plan de marche du Directeur des relations sociales qui nous reproche de « semer l’inquiétude », et qui aurait obligé la Direction à tenir impromptu des assemblées pour rassurer les troupes ! Remarquons simplement qu’avec 5000 visites les 22 et 23 avril, nous avons engagé le débat avec le personnel que nous entendons associer à ce processus de consultation. Il n’est pas question de le laisser dérouler en attendant sa fin annoncée le 3 juillet pour lâcher les chevaux dans la foulée comme l’ont laissé entendre les porte-parole chargés de calmer le personnel. Il semble bien en effet que le personnel devra encore peser tant les changements de comportement sont difficiles à mettre en pratique. Déjà épinglé à notre tableau, BHFM, qui explique « il y a la théorie et la pratique », et qu’après les consultations « on sera dans la vraie vie »… pas de quoi rassurer sur le respect de la lettre et de l’esprit de l’accord chez BHFM. C’est une des nombreuses raisons qui militent pour ne pas lancer des réorganisations dès le 4 juillet et pour reporter à septembre le démarrage du plan de départs volontaires. C’est le message…
QUI VA PIANO La commission de concertation a débattu lundi et mardi des projets de réorganisations qui entraîneront des départs volontaires. Lundi, c’était sur la filière finances et RISQ, mardi sur la filière RH. Plusieurs heures de débat dont nous saurons s’ils ont été utiles rapidement. Ces projets « tests » le sont autant pour la Direction générale que pour nous. Entre le scénario qu’elle a présenté au conseil d’administration et les projets finis qui seront présentés aux instances représentatives, on mesurera avec précision la portée des engagements pris à notre égard pour conclure l’accord sur l’emploi. Si les projets finis qui sont finalement transmis sont identiques aux projets et au calendrier « non finalisés », alors clairement, cela signifiera que la suite ne se déroulera pas dans la confiance. L’engagement de confidentialité que nous avons souscrit ne nous permet pas de commenter les projets pour l’instant, mais il ne va pas jusqu’à nous priver de dire s’ils ont évolué grâce à la concertation, ou pas. L’autre indicateur sera le calendrier, alors que nous n’avons pas reçu de réponse à nos observations et propositions, il n’a pas été fixé de nouvelle réunion de la commission depuis mardi dernier… un problème de disponibilité paraît-il (pas la nôtre) ! Cela pourrait signifier qu’après un petit tour de piste en rond pour faire plaisir à la CGT qui avait tapé fort du poing sur la table lorsqu’après la première réunion de la commission le 3 avril, la Direction s’était considérée autorisée à commencer…
QUI VEUT LA PEAU DE ROGER ? ... Roger Rabbit ! C’est la question qu’on pourrait se poser. Roger travaille à OPER, le département des back offices de SGCIB contre d’aucuns s’acharnent à se liguer. Roger, comme ses collègues, dépasse largement l’horaire légal, encore plus ces temps derniers, où on va chercher des anciens pour « faire face à ta prod »… L’expertise du cabinet SECAFI qui va être publiée dresse un constat accablant : une charge de travail plus qu’excessive conjuguée à une incompréhension totale de la stratégie de la direction, et une perte de confiance dans la RH pour conclure. Le projet de transfert à Accenture, Mikado, est venu apporter la touche finale pour convaincre tout le monde que ce travail acharné avait pour terme la disparition de leur emploi. Les ligués risquent gros dans leur acharnement : il n’y a toujours pas de volontaires qui se bousculent pour aller chez Accenture, même en ratissant large chez les anciens qui ont quitté l’activité, et le référé engagé par le CHSCT et la CGT est fixé au 21 mai. Voilà qui pourrait provoquer une issue imprévue par les membres de la ligue des liquidateurs. Les infos se trouvent en suivant ce lien
O TEMPORA, O MORES La première réunion de la commission de concertation s’est donc tenue le 3 avril dernier. Notre engagement de confidentialité ne nous permet pas d’en faire un compte-rendu comme nous le faisons d’habitude. Il faudra attendre, un certain temps, la rédaction d’une version officielle par la DRH, lue, relue, et validée par de multiples intervenants plus ou moins qualifiés pour le faire, comme c’est l’usage dans la communication maison. Nous nous contenterons donc de parler du climat et de quelques points qui ne relèvent pas du secret défense. D’abord, le staff venu représenter la Direction générale, Séverin Cabannes, Françoise Mercadal Delassalles, Édouard Malo Henry, du beau linge… Séverin Cabannes s’est félicité, plutôt chaleureusement, de cette première réunion et il a marqué l’attention que la DG porte à l’accord sur l’emploi qu’elle vient de signer. Qu’on se le dise dans les chaumières, la chose est prise au sérieux, et il vaut mieux éviter de tenter de contourner les engagements signés si l’on ne veut pas voir sa carrière en prendre un coup. Sur ce point, on se dit que le PSE de SGCIB a laissé des traces. Première victime, RISQ, qui avait lancé un projet déjà bien avancé et qui comptait expédier l’affaire fin mars… puis fin avril. Tout allait pour le mieux, chacun avait déjà négocié sa place, mais… la chose n’a pas tenu 5 minutes, Séverin Cabannes nous a répondu : nous sommes d’accord, ce projet est stoppé. Il va falloir donc qu’il fasse le parcours…
IN VIVO La première réunion de la « Commission de dialogue et de concertation » créée par l’accord sur l’emploi du 13 février se réunira le 3 avril, et c’est Séverin Cabannes qui viendra au nom de la DG. La CGT lui rappellera l’engagement demandé à Frédéric Oudéa de nous entendre et pas seulement nous écouter. Ainsi 2 questions se posent aujourd’hui pour donner un sens aux principes écrits dans l’accord : Mikado et la réorganisation de RISQ en attente. Le projet de transfert à Accenture de 200 emplois n’est pas seulement une erreur économique, il viole aussi le sens même de l’accord que nous venons de signer. Frédéric Oudéa avait admis que le PSE de SGCIB était incompatible avec la poursuite des projets de délocalisation des emplois, or ce principe s’applique tout autant aujourd’hui ! Alors que des suppressions d’emplois pourraient intervenir dans les 3 ans, pourquoi admettre aujourd’hui ce qui a été empêché il y a peu ? Capituler avant la fin du match est un travers français que nous ne partageons pas. Il est évident aujourd’hui que le nombre de volontaires sera insuffisant pour que le projet soit viable, d’où le « plan B » qui consiste, illégalement, à obliger les non volontaires à aller travailler gratuitement pour Accenture pendant plusieurs mois et de leur conseiller finalement d’y rester ! Ce « plan B », nous avons forcé la Direction à admettre son existence devant les instances et maintenant, c’est le juge, que nous avons saisi, qui…
ACCORD EMPLOI Les syndicats ont rencontré la Direction le 21 pour fixer le prochain calendrier de négociations. Alors que beaucoup s’interrogent sur les conséquences de l’accord emploi, les « décrets d’application » ne devraient plus tarder. Une première réunion de la commission de suivi et d’interprétation va se tenir le 3 avril afin de valider les divers documents, instructions, notes et modèles pour bénéficier des différentes mesures, et les précisions sur la mise en place du nouveau processus de mobilité dans les services centraux par l’intermédiaire du « CMM », le campus métiers mobilité. Concernant la majoration de l’indemnité de départ, un avenant à l’accord va préciser les conditions de son obtention, qui sera étendue à tous ceux qui optent pour un départ entre le 1/07/13 et le 1/07/14. Par ailleurs, un avenant à l’accord RTT va permettre d’investir son CET dans le PERCO prochainement. MIKADO, UN OS DANS LA SOUPE Mandé promptement en remplacement de son prédécesseur remercié en 24 heures, le nouveau Président du CHSCT des Tours SG, Jean Luc Culot, n’a pas réussi à éviter le dernier écueil à franchir pour démarrer l’opération de transfert de 211 emplois à Accenture. Le CHSCT a voté une délibération qui interdit à la Direction de poursuivre le processus et mandate une expertise, et qui lui interdit également de s’affranchir de la loi en tentant d’imposer aux récalcitrants des missions chez Accenture pour pallier au manque de volontaires qui se profile. Conséquence de cette résolution, si la Direction tente de passer…
DE BON AUGURE C’est fait ! La liste des candidats pour le renouvellement du CE des services centraux et des DP a été déposée le 14 mars. Le nombre de candidats présentés par la CGT est en très forte augmentation, passant de 72 en 2010 à 101 cette fois-ci. Effet collatéral du PSE en 2012, de Mikado, des délocalisations, Roméo, des évaluations, mais aussi des incertitudes sur la stratégie du groupe qui ont motivé cette centaine de salariés à apporter leur propre pierre à l’édifice. Avec une moyenne d’âge plutôt jeune (43 ans) et une ancienneté moyenne d’une quinzaine d’année, les candidats manifestent clairement leur ambition de peser sur l’avenir. Issues d’origines et de profils très divers, ces candidatures représentent l’ensemble des secteurs et des nombreuses activités des services centraux, des fronts aux back-offices, en passant par les fonctions centrales et transversales. La présence de polytechniciens, centraliens ou Supelec complète la diversité des parcours et en fait une liste qui représente la physionomie des services centraux. C’est d’ailleurs, cette représentativité qui va être soumise aux suffrages des salariés de l’établissement du 18 au 24 avril prochain… L’enjeu sera alors de choisir les représentants que l’on veut pour les 3 prochaines années. Une mince affaire ! RENDEZ VOUS AU 35EME Les 2 heures d’entretien avec Frédéric Oudéa le 7 mars 2013 ont concrétisé pour la première fois, l’engagement du PDG d’un rendez-vous trimestriel avec les représentants du personnel. Dans son traditionnel exposé liminaire, le PDG s'accroche à ses points de repères…
CONGRATULATIONS Près de 2h30 d’entretien ce 7 mars, Frédéric Oudéa était particulièrement satisfait de la signature de l’accord emploi à la Société Générale. Signature unanime puisque la CFDT a finalement décidé de signer l’accord elle aussi. Elle bénéficiera de la qualité de signataire grâce à la demande de la CGT qui avait souhaité lui laisser cette possibilité après le 13 février, date initiale de l’accord. Les remerciements du Président n’ont pu être entendus par les représentants de FO qui n’étaient pas là, pour cause de destitution par la Fédération de leur déléguée syndicale nationale coupable d’être signataire d’un accord que la Fédération en question considère comme « une déclinaison de l’accord MEDEF/CFDT/CFTC/CGC » ! Curieux de la part d’une organisation qui vient de signer précisément un accord de ce type chez Renault, comprenne qui pourra. Nous reviendrons la semaine prochaine sur l’entretien plus en détail. Soulignons que Frédéric Oudéa n’a pas fait d’annonce fracassante, assurant même à ceux qui en étaient persuadés qu’il n’y a pas de projets tous ficelés dans les cartons. Certains candidats au départ volontaire dans les starting-blocks seront déçus. Frédéric Oudéa a confirmé que les projets étaient en cours de réflexion, et seraient d’abord discutés dans l’instance de concertation. Il a annoncé une réunion de celle-ci dans 3 à 4 semaines, c’est Séverin Cabannes qui essuiera les plâtres... La CGT a rappelé au Président que nous avions rempli notre part du contrat et qu’il devrait remplir la sienne maintenant. Ajoutant que pour nous, la « transformation …
LA STUPIDITÉ FONCTIONNELLE L’étude fait le « buzz » dans la maison, tant elle rejoint les réflexions de nombre de cadres, y compris supérieurs, qui trouvent que « Ne réfléchissez pas, faites-le » est devenu LA règle de management. L’affaire de l’externalisation vers Accenture fait partie de ce constat : pas d’argument autre que d’autorité pour les porte-serviettes du projet. Et ce n’est qu’une partie émergée de l’iceberg. Le malaise est si fort que la Direction générale aura grand intérêt à s’appuyer sur l’accord emploi pour recoller les morceaux. Les projets de rapprochement SGCIB / GIMS et BHFM / DSFS notamment doivent, dès qu’ils sont suffisamment avancés, être discutés devant l’instance de concertation créée par l’accord, aussi bien quant à leur pertinence économique et industrielle que de leurs conséquences sociales. Frédéric Oudéa doit recevoir les organisations syndicales le 7 mars, ce sera l’occasion de lui rappeler ses engagements lors de l’ouverture des négociations : ok pour négocier, mais nous voulons discuter les choix économiques et être entendus, pas seulement écoutés... Nous avons rempli notre part du contrat, il faut maintenant qu’il tienne la sienne. L’exigence est sûrement plus forte que de se contenter de proclamer régulièrement que la « coupe est pleine » du « foutage de gueule » de la Direction. INDEMNITÉ DE DÉPART La nouvelle de la majoration de l’indemnité de départ sous certaines conditions s’est répandue comme une traînée de poudre, suscitant de nombreuses interrogations…. Et aussi des réponses à la fiabilité douteuse. Il est donc important…
LES MÉDECINS DE MOLIÈRE Jean François Sammarcelli planchait le 20 février devant les élus du CCE pour commenter les résultats et la situation. Reprenant l’air connu des temps difficiles, il s’est plaint des mesures législatives à venir plafonnant les commissions bancaires, susceptibles de réduire de moitié, selon lui. Naturellement, il ne voit que « la confiance des marchés » et « l’amélioration de notre base de profitabilité » pour assurer l’avenir et l’indépendance du groupe. La distribution de 26% du résultat en dividendes aux actionnaires participe à conforter l’image d’une « situation stabilisée » ! 200 millions d’€ quand même qui auraient pu être utilisés bien plus utilement. Interrogé par la CGT, il a également confirmé une hausse des bonus distribués, arguant des résultats de la BFI. La chose va beaucoup plaire dans le réseau et les centraux, qui vont subir pour leur part une baisse du variable, « logique, les résultats baissent » pour le patron de la banque de détail. Il voit une « rupture » et « pas seulement pour baisser les effectifs ». Parlons-en justement de l’emploi. Les statistiques pour 2012 sont complètes et font penser au traitement préféré des médecins de Molière : la saignée ! La plus importante, celle de SGCIB, représente près de 20% de l’effectif. 1216 sorties sur un effectif d’origine de 6400. Les départements les plus touchés sont MARK, - 500, et OPER, - 261. C’est sûr, ils seront moins nombreux pour se partager la hausse des bonus. Le réseau a…
C’EST LOIN L’AMÉRIQUE ? Reçus à 7h30, juste avant la diffusion du communiqué, les syndicats ont rencontré Édouard Malo Henry pour l’annonce des résultats 2012 et des projets 2013. Vous avez donc toute la gratitude de Fred, sa DG et son conseil pour le « sauvetage » du navire qui menaçait de sombrer en 2012, et l’invitation à continuer de ramer avec l’annonce de nouvelles grandes restructurations, le rapprochement SGCIB/GIMS et BHFM/DSFS. Accessoirement, Jacques Ripoll, un « pilier » actuel patron de GIMS, « a choisi d’évoluer en dehors du groupe »… mais on est libre de croire ce qu’on veut nous a assuré Édouard Malo Henry. ACCORD GESTION DE L’EMPLOI L’accord a été signé le 13 par 4 syndicats, la CFDT prendra définitivement position le 6 mars. Non signataire de l’ANI, en cours de transposition dans la loi, la CGT se félicite que l’accord SG protège le personnel de ses dispositions les plus dangereuses en matière de mobilité et suppressions d’emplois. La consultation engagée par la CGT a donné un résultat net en faveur de la signature de l’accord, 2/3 des votants. Immédiatement en vigueur, la gestion des mobilités passe donc maintenant sous le contrôle du « campus », autrement dit, il va falloir faire respecter l’accord. La CGT en a publié le texte intégral, qui sera complété par une FAQ et les CR de la commission d’interprétation et de suivi. Le travail ne fait que commencer avec un « portefeuille » de quelques dizaines de dossiers légués par…
LES SUCETTES DE L’ANI Décidément, on ne se bouscule pas pour revendiquer la paternité de l’accord interprofessionnel MEDEF/CFDT/CFTC/CGC. Dans sa dernière publication, le SNB, pourtant membre de la CGC, souligne, et ce n’est pas faux, que l’ANI (l’ANI du gouvernement écrit le SNB !) est beaucoup moins favorable que l’accord sur l’emploi négocié à la Société Générale. .. un accord qui n’est pas encore signé, rappelons-le puisque la consultation engagée par la CGT se poursuit jusqu’au 12 février. Les syndicats se sont rencontrés le 7 février pour confronter leur analyse du projet et ont décidé d’adresser quelques propositions de modifications supplémentaires à la Direction, qu’elle a immédiatement acceptées ! Comme quoi le texte déclaré « définitif » le 30 janvier répond lui aussi au principe de relativité. 2 POIDS, 2 MESURES ? La fermeture des PSC de Bercy et de Réaumur et un projet de restructuration de SIOP/DSI/PLT sont 2 projets présentés à la consultation du CCE le 20 février. Pendant que se négocie un accord sur l’emploi, le pôle BDDF poursuit tranquillement ses projets, et faisant ses propres règles en s’asseyant sur celles de l’entreprise. Une attitude parfaitement inacceptable qui a conduit la CGT à inviter les autres syndicats à refuser ces consultations. Grosse colère s’en est suivie du Directeur des relations sociales lors de la réunion de négociation sur la fermeture des 2 PSC parisiens… mais la perspective d’un CCE qui mandate le secrétaire pour demander au juge de suspendre les consultations a vite ramené le calme. Pour…
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