les Infos Hebdo - Le Site Officiel de la CGT de la Société Générale

LE PASS SARKO

En ce jour ordinaire de  « difficultés de circulation » sur le réseau RER, et de « nous vous remercions de votre compréhension », je suis parvenu à bon port, la station Grande Arche de la Défense après 1h et 5mn, une bonne moyenne sur un trajet théoriquement de 7 km en 14 mn. Avant de partir, les infos confirmaient la volonté du gouvernement d’instaurer le service minimum en cas de grève dans les transports. Me voilà rassuré, mieux que Navigo, avec le pass Sarko, c’est déjà service minimum tous les jours !

ORIENTATIONS 2008

Traditionnellement, le CCE se prononce début juillet sur les orientations stratégiques contenues dans la note produite par la direction générale. Encore une fois, les élus du CCE, dont ceux de la CGT ont voté un avis défavorable. Nous continuons de considérer que la recherche d’un ROE de 20% pour la SGPM, et d’un RBE de 15% pour SGAM sont des objectifs injustes, au sens propre du terme, tant sur le plan économique que social. Injuste sur le plan économique car elle suppose une action sur la clientèle, prise de commissions et placements de produits, tout à fait exagérés. L’expression, « habiller » le client, aujourd’hui couramment utilisée dans le réseau est en ce sens parfaitement illustrative. Les incidents survenus l’an dernier lors de la privatisation d’EDF, et les contrôles qui ont été effectués par l’autorité des marchés financiers ne font que confirmer notre opinion sur cette politique, qui est toute entière tournée vers la recherche de rentabilité au profit d’une minorité de financiers, ne recule devant aucune exagération. Elle conduit à appauvrir de plus en plus de gens, dans ce pays. Injuste sur le plan social également, puisqu’elle a des effets désastreux sur la vie de tous les jours des salariés des entités de BDDF dont certains peuvent eux-mêmes être classés dans la catégorie des pauvres que nous citions plus haut. Qu’il s’agisse des exploitants, qui subissent la pression perpétuelle des challenges locaux, des challenges régionaux, etc…qui s’ajoutent aux campagnes multiples et variées, des agents des CRCm qui se sentent perpétuellement sous pression, épiés et infantilisés, ou des agents des PSC surchargés de travail, tous nous expriment leur stress, leur démotivation, leur écœurement, bref leur mal-être général. À l’occasion la CGT a voulu aussi s’inquiéter du projet « mass affluent ». Il s’agirait de se préoccuper de plus près de la frange de clientèle aisée « qui avait été un peu délaissée » ces dernières années ! Nous nous souvenons aussi des années 90 pendant lesquelles la direction de l’époque considérait que seule cette clientèle valait, ce qui avait conduit à un nettoyage sévère de la clientèle et à un plan social…Depuis, aidée peut-être par la critique de la CGT, et de la puissante grève qui avait suivi, la Société Générale s’était réorientée avec le résultat que l’on sait vers la clientèle grand public et semble continuer d’ouvrir des guichets. Il faut noter également que le développement de cette politique, sur laquelle la direction semble, bizarrement, mettre beaucoup de moyens va entraîner une réforme de la segmentation qui pose des questions quant au devenir des portefeuilles actuels dépouillés de leurs « meilleurs » clients, voire au redécoupage des périmètres des points de vente et des UC. La pression des élus a permis d’obtenir la présentation d’un dossier global lors de la prochaine session début octobre.

 

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CONTRAT FLAMBANT NEUF

La libéralisation du marché de l’énergie pour les particuliers est effective au 1er juillet. À cette date, les particuliers pourront opter pour un fournisseur « alternatif », comme pour la téléphonie… sauf qu’il faut savoir que cette option entraîne la sortie du « tarif régulé », c'est-à-dire le tarif négocié entre l’État et EDF d’une part, et l’État et GDF d’autre part. Compte tenu de la hausse des prix de 70% depuis la libéralisation des marchés pour les entreprises, certains « libérés » ont trouvé du charme à la planification étatique et demandé à revenir à la régulation, ce qui leur fût accordé jusqu’au 1er juillet 2007. À compter de cette date, et notamment pour nous, il n’y aura pas de marche arrière possible ! Pour éviter de vous retrouver avec un contrat dont les tarifs flambent, nous avons mis à votre disposition un dossier préparé par l’association de consommateurs CGT sur notre site Intranet.

ESPRIT D’ÉQUIPE

Les valeurs de l’entreprise, c’est une chose, mais c’est bon pour les autres… c’est sûrement ce qu’a pensé le DRH de SGAM en engageant la négociation pour la mise en place de la mutuelle… jusque-là adhérents de la mutuelle du groupe Société Générale, les salariés de SGAM avaient approuvé avec les autres les nouveaux statuts permettant l’application de l’accord conclu à la Société Générale. Restait à négocier à SGAM le même type d’accord. C’est ainsi que la direction de SGAM a annoncé son intention d’organiser un appel d’offres, arguant même que les organisations syndicales avaient refusé d’associer SGAM aux négociations de la Société Générale … Un argument bien peu sérieux pour tenter de justifier un choix qui pourrait, pour un bénéfice momentané, noyer le personnel SGAM dans une mutuelle qui échapperait à son contrôle. Sans compter que l’avantage immédiat retiré d’un appel d’offres a une pérennité sujette à caution. C’est pourquoi nous lui avons rappelé que, tout au contraire, les organisations syndicales avaient veillé à laisser à SGAM la possibilité de mettre en place un régime obligatoire dont la gestion serait confiée à la mutuelle du groupe, facilitant ainsi la circulation entre les 2 entités. A l’heure de la cohérence et de l’esprit d’équipe, qui comprendrait que les salariés de SGAM quittent notre mutuelle commune ?

MERCI AUX ÉLECTEURS

Il aura fallu près d’un an pour renouveler les instances représentatives du personnel dans les services centraux. Les nouveaux élus le sont pour 3 ans, sauf contestation sous quinzaine… Le second tour qui vient de s’achever, est une nouvelle fois marqué par l’abstention en hausse de 8% qui atteint le record de 75,67%. Dans ce contexte pas très glorieux, où 679 salariés de moins ont voté par rapport au premier tour de 2004, seule, la CGT gagne 33 voix. L’ensemble des autres perd entre 72 et 293 voix. L’augmentation de la CGT de 5,29% dans le collège des techniciens nous permet de conforter notre élu et la hausse de 3,62% dans le second collège nous permet ainsi d’avoir un élu cadre. L’ensemble des 17 élus va maintenant se réunir Mardi 3 juillet pour élire le secrétariat et le bureau de ce nouveau CE… qui devrait sans surprise renouveler la coalition SNB-CFTC malgré toute la rancœur des uns sur l’autre, accumulée au cours de cette longue campagne.

 

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BAIL À CÉDER

Sous le couvert d’une simple information, le document avait été remis à la commission sociale du CCE de juin. Il s’agissait, nous dit la direction, « d’améliorer » les dispositifs d’aides au logement des salariés. Parmi ces dispositifs, l’avance-logement qui serait « améliorée et simplifiée », au travers d’une augmentation du plafond, de 80 à 120.000 euros à un taux unique. Sauf qu’à l’image des cavaliers parlementaires, l’information glissait pudiquement sur la liquidation du parc de logements sociaux détenu par la Société Générale… En gros, la direction annonce la vente de 600 logements à un bailleur qui devrait souscrire à des engagements sociaux, sans qu’on sache lesquels exactement. Jolie façon d’habiller une liquidation qui est censée répondre à la demande des organisations syndicales d’augmenter le nombre des logements sociaux mis à disposition du personnel ! En fait, rien ne tient. D’abord, ne seraient concernés que les logements du parc social, mais pas ceux détenus par ailleurs qui sont attribués à titre de fonction ou aux cadres venus de l’étranger. Ensuite, rien ne dit non plus que des « engagements » souscrits par le bailleur qui rachèterait le parc auraient une quelconque valeur juridique. Les actuels locataires n’auraient qu’une garantie limitée dans le temps de 6 ans. C’est ainsi que la direction nous dit qu’elle pourrait augmenter le nombre de logements mis à disposition : en augmentant le turn-over… tant pis pour les retraités et les conjoints divorcés… Le rythme d’augmentation du loyer pourrait également être fortement accéléré. Rien non plus sur le contrôle de la mise à disposition des locations par la commission du logement, c’est-à-dire par les représentants du personnel. En clair, qui décidera de transmettre une demande à un bailleur ? Bailleur qui sera seul à décider d’y donner suite ou pas. Comme d’habitude, la direction a tenté d’expédier l’affaire en 2 coups de cuillère à pot. Voilà comment, après une réunion extraordinaire de la commission sociale, les 5 organisations ont formulé sur proposition de la CGT des conditions à leur approbation de la « réforme ». Tout d’abord, rien d’urgent, il n’est pas nécessaire de conclure le 3 juillet et nous entendons prendre le temps d’ici septembre d’étudier à fond ce dossier complexe. Il faut aussi que le produit de la vente soit affecté au 1% locatif pour vraiment augmenter le parc disponible. L’environnement juridique doit être sécurisé, et personne ne doit risquer de se faire expulser à terme. Les droits des salariés doivent être garantis par la commission du logement qui doit rester maître des dossiers et des affectations. Enfin, c’est la totalité du parc immobilier détenu par la Société Générale qui doit être traitée. Ces exigences ont déstabilisé la direction qui ne s’attendait pas en cette période de « pré-vacances » à une telle résistance. Du coup, Jean Pierre Michel, expert en statistiques et autres disciplines, a « suspendu » la séance ; car il n’était pas « mandaté » pour répondre aux organisations syndicales… comme on le comprend, voilà pourquoi, et afin que tous soient alertés, cette info devrait contribuer à aider la direction à nous entendre.

FIN DE LA SAGA POTTER

Un bref communiqué nous a appris le départ de Robert Potter, fugace DRH international du groupe vers d’autres cieux. On ne se souvient pas de son œuvre, certes plus brève que la Saga de Harry…

 

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PEOPLE

La « nouvelle » lancée par les Échos du 8 juin aura donc fait PSCHIIIT : il n’y avait aucun scénario en cours d’étude sur un mariage avec BNP Paribas. Le lundi suivant, la Tribune avait pourtant renchéri, elle en savait forcément plus que les Échos : elle connaissait le nom de la seconde banque américaine mandatée par Daniel Bouton pour étudier le mariage, et donnait même le nom des membres de la direction générale pour ou contre… Un journaliste nous avait appelés, il pensait savoir qu’un comité au plus haut niveau s’était réuni pour étudier la chose, nous avions répondu que le ComEx se réunissait tous les lundis sans que cela ait de signification particulière… un argument qui ne l’avait nullement convaincu, puisqu’il avait écrit dans son article qu’un comité … Du journalisme de presse people qui court après le scoop, quitte à écrire n’importe quoi. Mieux, après avoir fait une pleine page, la Tribune n’a pas écrit une ligne le lendemain, malgré la publication du communiqué de la direction de la communication ! De quoi s’interroger sur le journalisme et sa crédibilité…

NUANCE

C’est au cours de la réunion de la commission économique du comité central d’entreprise que le débat sur « Mass Affluent », un concept sorti des cartons de la direction du réseau est venu en discussion. Plusieurs DEC sont concernées par l’expérience, mais le représentant de la direction a expliqué qu’entre expérience et test, il y avait nuance, et que l’expérience n’avait pour vocation qu’à être généralisée. Officiellement, il s’agirait de reconquérir une clientèle aisée que nous aurions négligée en y mettant les moyens. Sauf que l’on peut se demander s’il ne s’agit pas d’un nouveau virage à 180°, et le retour à une politique de segmentation dont la conséquence fût de se séparer de nombre de clients considérés comme « non rentables ». Conséquence du projet, le nombre de comptes gérés par les chargés de clientèle « grand public » augmente considérablement, pour libérer les moyens nécessaires à un suivi plus personnalisé de la clientèle « à fort potentiel »… une politique suicidaire dans un environnement où 80% des comptes à vue sont tenus par le secteur mutualiste. Comme nous l’a dit le président : les Chinois sont beaucoup plus pauvres que nous, mais ils sont beaucoup plus nombreux…

RESPECT

Nous avions évoqué dans ces infos comment, par pure commodité, la DRH n’avait pas correctement fait appliquer l’accord RTT dont nous sommes signataires lors de la prise de congés investis dans le CET. Après un débat houleux en commission de suivi RTT en septembre dernier, la DRH a annoncé à la commission sociale du CCE que le principe du maintien du salaire prévu par l’accord lors de la prise d’un congé au titre du CET serait strictement appliqué désormais.

ANTIVIRUS

Transmis pour information à la commission économique, un projet de note informant les salariés des conditions d’utilisation d’une clé USB ou d’un CD a été stoppé net par la CGT. Les salariés auraient dû signer la note… et courir le risque d’être sanctionné pour cause d’introduction de virus ! S’il est un virus répandu ces temps-ci, ce serait plutôt le flicus autoritaru.

 

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PAYER PLUS…

Le problème avec les slogans, c’est de les mettre en application. Désormais connu, le projet présenté par le gouvernement, et qui est censé permettre à qui veut bien de « travailler plus pour gagner plus » apparaît pour ce qu’il est : une usine à gaz, dont l’effet principal sera de générer de nouvelles réductions de charges pour le patronat, et donc de nouvelles sources de déséquilibre des régimes sociaux… sans parler du caractère inéquitable des mesures annoncées. L’avantage est qu’à remuer le bâton, on fait remonter les mauvaises odeurs… et que cela nous donne l’occasion de nous saisir « de manière intelligente », ainsi que nous l’a suggéré notre PDG, du concept pour demander à ce que le travail effectué soit bien payé. Nous commencerons donc par le problème de l’écrêtage des heures dans les horaires variables sur les PSC, qui ont pour la plupart un règlement qui prévoit que les dépassements supérieurs à 6 heures effectuées en 2 semaines au-delà des 39 heures sont purement et simplement non comptabilisés… une sorte de travail au noir ! La prochaine commission de suivi de l’accord 4D sera une excellente occasion d’aborder le sujet à partir des dérapages du patron du PSC de Cergy qui en a rajouté en noyant dans les compteurs l’heure de fête des mères et l’heure « Raffarin ».

LE RETOUR DE RIKA

La mouture de mai de l’Essor mutualiste est l’occasion de rappeler que pour la mutualité française « l’accès aux soins doit être égal pour tous », un rappel qui vise à exprimer ses inquiétudes dans le débat électoral. Dommage que l’auteur de l’article soit le même que celui de la page centrale dont le titre est : « comment éviter les vignettes oranges ». Suit une description - justification des dernières décisions de déremboursement de certains médicaments dont la « haute autorité de santé » a décrété « l’insuffisante performance » !... avant que cette volonté de nous prendre pour des irresponsables patentés ne conduise l’auteur à nous prodiguer une série de conseils à la Rika Zaraï, dont elle reprend la préconisation de pratiquer « le bain de siège » pour les hémorroïdes… C’est ainsi que le bronchiteux est invité à cesser de fumer, le cardiaque et l’ulcéreux à éviter l’alcool et les épices… et le diarrhéique à manger du riz et des carottes. Mais, pendant qu’on rigole, Diafoirus reconduit aux commandes nous prépare « la franchise médicale santé ».

J’Y CROIS PAS

Vendredi 9 heures, tout le monde découvre dans « Les Échos » l’article qui annonce que Daniel Bouton ferait étudier par 2 banques américaines 2 scénarii de rapprochement avec BNP-Paribas, l’un hostile, l’autre amical… avant de récapituler toutes les objections qui rendent la rumeur peu crédible ! Entre autres objections, notre opposition à un projet dont les conséquences sociales seraient catastrophiques pour l’emploi. C’est à se demander d’ailleurs si Les Échos croyaient eux-mêmes à leur niouze …parmi les nombreux appels de journalistes qui nous demandaient le matin même de la publication si nous prenions au sérieux la nouvelle… celui des Échos !

 

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HISTOIRE D’ACHOUI

La commission de suivi de l’accord « égalité professionnelle » s’est réunie le 1er juin. Bien sûr, la direction est plutôt contente, on se serait étonné du contraire. Le bilan présenté permet cependant de relever des chiffres qui en disent long : en 18 mois, la Générale a reçu 271 000 C.V. qui ont abouti à 4 020 embauches, de quoi réfléchir sur la question de l’emploi et sur la valeur des « solutions » prônées par les hérauts de l’assouplissement du marché du travail.. Concernant la mesure phare de l’accord en faveur des femmes de plus de 45 ans, sur 6 480 concernées, 2 331 ont été augmentées, et 1 013 promues. Reste que le problème n’est pas réglé « pour solde de tout compte ». Ce que la direction a admis après une charge de l’unique non-signataire de l’accord… qui voulut s’appuyer sur le « différentiel salarial » de 17% en défaveur des femmes chez les cadres des catégories  « H ou I » (à ne pas confondre avec les Achoui de l’Atlas). Soulignant qu’il ne fallait pas additionner les 2 niveaux, le statisticien expert de la DRH, Jean Pierre Michel, a indiqué que ce différentiel avait pour origine une grande proportion de cadres masculins à forte ancienneté tandis que les femmes étaient plus jeunes, diplômées, et de recrutement plus récent… phénomène inversé dans les niveaux techniciens D, E, F, et G, où l’on trouve majoritairement des femmes, et parmi elles, dans les travaux administratifs, les laissées pour compte. Constat de l’expert partagé avec la CGT, ce qui n’est pas si courant, et qui ne résulte d’aucune connivence, ce dont il s’est défendu.

C.E. A LA PREVERT

18 heures de réunions ubuesques n’auront pas suffi pour épuiser les 21 points à l’ordre du jour (aussi divers que variés) de la réunion mensuelle du CE des Centraux… 3 restructurations, celles du département Recrutement, d’une partie de la Banque Privée, et du Service d’Assistance aux utilisateurs de DIST/A2D, le recours à l’intérim pour palier aux problèmes de mise en place de la sous-traitance des responsables d’immeubles et leurs adjoints, le recrutement d’un médecin du travail et un projet de licenciement pour insuffisance professionnelle, le recours au travail du dimanche à la COM pendant la coupe du monde de rugby… Le président du CE aura finalement décidé de jeter l’éponge avant de clore sur les horaires variables des SAU de DIST, d’examiner la situation sur les travailleurs handicapés, du service social, de l’emploi, des déménagements, etc... Sans oublier l’examen des comptes du CE pour lesquels la secrétaire SNB-CGC a dû nous donner quelques explications sur le magot empilé en 3 ans qui atteint maintenant presque 1 million d’euros soit près de la moitié de la subvention annuelle des activités sociales destinées aux salariés… Finalement, les principaux intéressés devront patienter ou alors se rapprocher des élus pour avoir des infos. En effet, le compte rendu des débats de cette réunion ne sera rendu public que dans quelques mois… puisque la proposition de la CGT de valider rapidement les procès-verbaux de séance en comité restreint a été écartée…Un président parlait récemment de «l’invraisemblable parlement» … mais c’était Daniel BOUTON pour qualifier les réunions du CCE qu’il préside.

 

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OÙ SONT PASSÉES …

mes pantoufles ??? Toujours prête à faire plaisir, la Société Générale a recruté à « un poste important de direction de la banque d’investissement » Philippe Heim, ex-directeur de cabinet de l’ex-ministre Jean François Coppé. L’ancien ministre du gouvernement Villepin n’ayant pas été reconduit, son directeur se retrouvait au chômage. Ces messieurs n’usant pas des services de l’ANPE, quoi qu’ils ne rechignent pas à s’inscrire pour percevoir quelques mois d’indemnités aux ASSEDIC, le sans-emploi n’a connu cet état que le temps de quelques coups de fil. Les pantoufles de l’ancien énarque ont été installées à SGCIB, illustration sans doute de la nouvelle gouvernance des entreprises et de la rupture avec les vieilles pratiques de l’oligarchie. Si l’on en croit l’expérience avec un cas antérieur, il pourrait même devenir le prochain Président (de la Société Générale) !

L’A.G. DES ÂGÉS

Dominique Padois et Roger Valade ont participé à l’assemblée générale des actionnaires, pour la CGT, disposant d’environ 100 000 voix. Sur environ 5 millions, ça compte pas beaucoup, mais enfin … Les deux plus gros actionnaires du groupe sont le fond E et Groupama. Il n’y a pas eu la sempiternelle réclamation de quelques gourmands déclarant que le personnel était trop payé. Ce qui, au vu de ces chiffres, aurait fait pingre. Bon, côté bonne bouche, les jetons de présence ont augmenté de 4 %, 69 % depuis 2000. Toujours côté bonnes nouvelles, sur une base 100 en 2001, les résultats sont à 249 et la rémunération des mandataires sociaux est à 152 (soit dans le 1er décile du CAC 40). Leur système de bonus a changé, sur une base qualitative et quantitative (en tout cas un peu plus claire que celle du vôtre) et le rapporteur a bien souligné à nos cœurs secs « ils ont beaucoup de mérite à accepter ce nouveau système de rémunération ». Si, si … Nous avons eu l’éternelle question de LECLERC, le représentant de « l’actionnariat des salariés », lequel s’insurge contre le principe « un homme, une voix » pour l’élection des administrateurs. Selon lui, l’élection devrait se faire sur le même principe que les votes de l’AG, une action, une voix ! Daniel Bouton a rappelé qu’il n’avait pas suivi la nouvelle loi sur la représentation des actionnaires salariés cette fois-ci, mais que l’actionnariat salarié bouge avec le développement à l’étranger et donc, peut-être, à l’avenir, quand tout ça sera plus rodé …. Autre question concernant la retraite d’Alix posée : en rendant hommage au personnel, le questionneur s’est demandé si le régime spécial dont il va bénéficier est bien compatible avec ce qui se promet sur les régimes spéciaux. On ne se souvient plus de la réponse, mais la résolution en question est passée avec un score albanais. Tout comme les autres d’ailleurs. Marc Viénot quitte le Conseil d’Administration. Hommage appuyé de la Direction générale, qui s’était fendue d’un petit film de 2 min pour retracer les grandes heures du grand homme. Évidemment, larme à l’œil de celui-ci. Nous, on a surtout retenu que l’épisode du plan social de 1993 avait été soigneusement omis. Manque de place ou oubli d’une de ses principales bourdes (car ce n’est pas la seule) ? On ne vous dira pas si le buffet était bon, vu l’âge moyen de la salle, tenter de forcer le barrage des consommateurs présentait trop de risques pour le col du fémur.

 

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MONSIEUR PLUS

Le problème de l’avenir de la maison étant d’importance, la place nous a manqué dans nos infos précédentes pour narrer la suite de notre entrevue avec Daniel Bouton. Il n’a pas été seulement question de stratégie économique, mais aussi de stratégie d’économies de personnel… C’est ainsi qu’il a été question de la prochaine étape de restructurations visant à obtenir de nouveaux gains de productivité au travers de la mise en place de plateformes communes de traitement pour le groupe. Encore au stade de la réflexion, la création de ces « usines » poserait de multiples problèmes, notamment celui du statut du personnel qui y serait employé. La DRH a été chargée d’ouvrir des discussions avec les organisations syndicales sur ce sujet, ce qui aura au moins l’avantage de clarifier les choses avant qu’un projet concret ne soit présenté aux instances représentatives. Une rencontre avec le président ne peut pas non plus se tenir sans qu’il se livre à au moins une de ses habituelles provocs, et il a attendu cette fois-ci la dernière minute… pour nous proposer, la bouche en cœur, d’utiliser « de manière intelligente » ce que Nicolas Sarkozy va changer, car « beaucoup à la Société Générale voudront travailler plus pour gagner plus » !!! Évidemment, cela a suscité l’ire immédiate de quelques-uns autour de la table qui lui ont demandé de commencer par payer les heures supplémentaires « gratuites », tandis que d’autres s’inquiétaient de la remise en cause du régime des cadres au forfait dans les services centraux. Content de lui, Daniel Bouton s’en est allé, tandis que nous nous interrogions : travailler plus, on voit bien, mais gagner plus ???

SAM SUFFIT

La réaction du SNB après les élections dans les services centraux était prévisible… Après avoir jeté l’opprobre sur le vote électronique, il est curieux de le voir se féliciter du faible taux de participation sous prétexte qu’il aurait eu raison de le combattre et qu’il est arrivé premier. L’abstention massive ne peut être un motif de satisfaction puisque seulement 30% des salariés se sont exprimés dès le premier tour, 40% des techniciens et 26% des cadres. La présentation de candidats SUD au premier tour, affichée comme le « renouveau syndical nécessaire » n’y aura rien changé…ni sur la participation, ni sur leur score en baisse sensible. Des raisons peuvent expliquer ce résultat. L’élection présidentielle s’est manifestement accaparé la vedette et a minimisé les enjeux de cette élection d’entreprise … Si l’on y ajoute une période de ponts, de congés et de sous effectifs pour ceux qui restaient, nous avons là des causes probables à la forte abstention. Le gigantisme du CE des services centraux, qui éloigne chaque salarié de ses représentants et en fait une « institution » contribue aussi à cette faible participation, car dans le réseau, les institutions représentatives du personnel en sont bien plus proches et le personnel vote massivement. Mais, au final, la question est clairement posée aux salariés des services centraux qui n’ont pas voté au premier tour : Pensent-ils que les syndicats ne servent à rien  et qu’ils peuvent disparaître ? S’ils ne le pensent pas, alors, il ne faudra pas oublier de voter au second tour.

 

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BRATISLA BOYS

Que le président de la Société Générale reçoive les 5 délégués syndicaux nationaux n’est jamais anodin, d’autant plus que ce n’est pas fréquent. L’entrevue se tenant le 9 mai, veille de conseil d’administration, on ne pouvait manquer de s’interroger ainsi que nous l’avions déjà souligné dans nos infos à propos de la rumeur de rapprochement avec Unicredit. La question centrale que tous s’apprêtaient à poser concernait donc à l’évidence l’avenir du groupe, ce qui a donné l’occasion à Daniel Bouton de préciser sa vision tout en lui permettant de tester nos réactions… Bien sûr, il a pris les habituelles précautions de langage d’usage : l’entrevue n’avait pas de signification particulière, ce qui ne l’a nullement empêché de dérouler une réflexion qui en a une, évidente. Ainsi, la Société Générale est une très grande banque qui affiche les meilleures performances propres à satisfaire ses actionnaires. Son modèle de développement pose toutefois le problème d’un besoin important de fonds propres, tant pour l’activité de banque de détail centrée sur la distribution de prêts que pour les acquisitions. Ainsi, la banque de détail à l’étranger a atteint aujourd’hui le même niveau que l’activité France, et l’objectif est de poursuivre dans les « anciens empires russe et austro-hongrois » ; d’où de nouvelles acquisitions que les augmentations de capital ne peuvent suffire à financer. Le conseil d’administration aura donc à se prononcer « en temps utile » sur une parmi « plusieurs types de combinaisons » auxquelles permet de faire face « notre business model ». Daniel Bouton les a précisément listées, indiquant que les discussions bilatérales ont lieu entre toutes les banques en Europe. Ce raisonnement ne laisse planer aucun doute sur sa certitude qu’un rapprochement est inéluctable, les seules questions étant avec qui, quand et… quelle sera la réaction du personnel ! Sur la question Qui ? parmi les 8, Unicredit est un prétendant pour un rapprochement « intelligent » qui constituerait un groupe européen de 250.000 salariés, n° 1 dans les « anciens empires », apte à tenir la dragée haute aux géants qui sont en Chine aujourd’hui et aux Indes demain. Sur la question Quand ?, la réponse est « en temps utile » dans un compte à rebours qui a commencé. Sa durée sera bien sûr influencée par des facteurs multiples, parmi lesquels le facteur humain. Car il semble bien que pour des raisons de commodités, le rapprochement passe par une OPE, et que c’est la Société Générale qui en serait l’objet. Dans ces conditions, Daniel Bouton avait tout intérêt, par expérience, à observer nos réactions, le souvenir du rôle que nous avons joué en 99 étant encore très présent. D’ailleurs, BNP Paribas ne figure pas dans la « short list ». Y-a-t-il donc un rapprochement « acceptable » ? La réponse est loin d’être simple, tant les questions sont multiples : de notre capacité à peser sur le cours de l’évènement aux conséquences de nos choix. On ne peut oublier ce qui pousse à ce Monopoly, la recherche perpétuelle de la « création de valeur » et s’interroger sur sa légitimité, car il ne faudrait pas que la nouvelle campagne de Russie des Bratisla boys (Bouton, Citerne et Alix) ne s’achève dans une autre Bérézina. Cette « création de valeur » là est synonyme de suppressions d’emplois. Un rapprochement à l’échelle de l’Europe peut-il être au contraire un moyen de les préserver et les développer, c’est tout l’objet du débat qui s’engage.

 

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3 ANS ET UN FLOP

Voilà près de 3 ans que la CGT avait demandé au DRH de l’époque, Bernard de Talancé, l’ouverture de négociations sur l’embauche et l‘insertion des handicapés à la SG, soulignant depuis très longtemps les carences de l’entreprise en la matière et le retard pris par rapport à de nombreuses autres entreprises de taille nationale. La direction ne jugeait pas alors cette négociation prioritaire. Il aura fallu une nouvelle loi en 2005 fixant de fortes pénalités pour les entreprises qui ne respectaient pas le seuil minimum de 6% de salariés handicapés, pour qu’enfin une « négociation » s’ouvre. Contrainte et forcée, on peut dès lors mesurer le manque de réelle volonté de la direction de sortir d’une logique purement financière ! Manque de volonté implicitement confirmé par B. Brokmann lors d’un récent CCE qui expliquait benoîtement à la CGT que les travaux d’accessibilité des locaux SG aux handicapés se heurtaient à des contraintes budgétaires (sic)… J.F. Sammarcelli concluait, avec le cynisme d’un financier, que de toutes façons la loi nous donnait jusqu’en 2015…ouf ! Aujourd’hui, la Société Générale compte 623 handicapés, soit 2,6%. La contribution dont la SG devrait s’acquitter à l’AGEFIPH (Fond pour l’Insertion des Handicapés) est de 20 millions d’euros sur les 4 prochaines années. La négociation ouverte dans ces conditions n’aura pas permis d’arriver à un accord qui mette en place une réelle politique d’embauche et d’intégration. Bien sûr, le projet d’accord prévoit un certain nombre de dispositions que nous réclamions et d’autres que nous pouvons admettre : La multiplication des partenariats avec des organismes spécialisés, le développement d’offres de parcours professionnels qualifiants pour un certain nombre d’alternants, les mesures d’adaptation au poste et de maintien dans l’emploi, le plan de développement avec le milieu adapté, etc…Par contre, il est inacceptable de voir financer par un budget «Handicap », des campagnes de pubs et de sensibilisation, ou un certain nombre de dépenses « de fonctionnement ». Il constitue à notre sens un tour de passe-passe puisque ce budget devrait servir à l’intégration des salariés handicapés. Or, en ne prévoyant l’embauche que de 160 salariés sur la période 2007/2011 (soit 40/an), la Société Générale ne prend aucun engagement sincère et réel. Du propre aveu de la DRH, 401 agents handicapés actuellement dans l’entreprise partiront d’ici dix ans. C'est-à-dire, en admettant que la mesure soit prolongée au-delà de 2011, qu’au rythme de 40 embauches par an (à rapprocher de 5000 recrutements totaux en 2006), l’effectif de salariés handicapés n’aura pas évolué d’un iota à l’issue de cette période. Faut-il croire pour placer la barre aussi bas, que la DRH craint autant que nous la mauvaise volonté des managers des différentes branches ? A quoi bon, dans ces conditions, signer un accord qui ne comporte quasiment aucun effort financier propre à l’entreprise, qui ne fait que s’adapter à minima à l’obligation légale ?... et qui risque de servir « d’alibi médiatique» sur un problème que tout le monde constate depuis trop longtemps.

VOTE ELECTRONIQUE

1ère expérience du genre dans l’entreprise, les urnes électroniques sont ouvertes dans les services centraux depuis le jeudi 3 mai, 11h30, comme prévu. Les taux de participation à l’élection du CE connus le vendredi 4 mai à 14h00 sont de 15% pour les techniciens et de 10% pour les cadres. Il reste jusqu’au vendredi 11 mai (10h00) pour que chaque salarié se prononce depuis son poste de travail, un accès internet, ou une borne dédiée dans chaque immeuble.

 

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TROP CONNU

Pendant l’été 2005, le parlement avait adopté l’impossibilité pour les jeunes de moins de 26 ans de se présenter aux élections dans les entreprises. Au grand dam du MEDEF, le conseil constitutionnel avait invalidé ce type de mesure, et la Cour de Cassation a rappelé récemment que tous les salariés qui font partie de la « même communauté de travail » peuvent y être présentés et défendre ainsi leur intérêt … Ainsi à l’heure qui permet à nos collègues les plus jeunes ou sous traitants de participer aux élections des instances représentatives du personnel des entreprises utilisatrices, la direction de la SG associée au syndicat SUD, a obtenu du juge qu’il annule la candidature du délégué national de la CGT aux prochaines élections des services centraux dans le collège cadres. Cette décision rétrograde le prive ainsi du droit de se présenter sur son propre lieu de travail, les tours de la Défense. Serait-ce la peur de la démocratie qui a une nouvelle fois motivé cette intervention inhabituelle ? Hommage involontaire, le syndicat associé à la direction, faisait valoir au juge que la notoriété du candidat était telle qu’elle risquait de modifier les résultats en faveur de la CGT… et qu’il fallait laisser la direction exercer son pouvoir de gestion (argument de poids pour un syndicat). Il y avait donc 36 candidats cadres pour 37 délégués du personnel à élire à la Défense, il n’y en aura plus que 35 à la suite de cette décision. Toujours est-il que les élections auront bel et bien lieu du 3 au 11 mai par le recours au vote électronique. Cela devrait permettre d’augmenter la participation de manière significative, alors qu’elle avait chuté de manière dramatique en dessous de 50% lors du vote précédent. Encore heureux que le juge n’ait pas suivi sur ce point la demande de SUD, associé cette fois au SNB, d’interdire le recours au vote électronique.

LES YEUX BRAQUÉS

Plus de 400 délégués représentant les syndicats d’Europe affiliés à UNI se sont réunis à Athènes la semaine dernière. On imagine mal, d’un point de vue hexagonal, l’intérêt suscité par notre élection présidentielle. Les yeux des syndicalistes d’Europe sont braqués sur nous, et ils ne cachent pas leur inquiétude de voir le candidat des libéraux, Nicolas Sarkozy, l’emporter. La résistance des français à l’origine de l’enterrement de la directive « Bolkenstein » reste une référence et un encouragement à l’heure où UNI engage une campagne contre la libéralisation totale des services postaux. Le secrétaire général d’UNI, Phillip Jennings, a dénoncé l’incompatibilité entre l’objectif affiché par le G8 d’une mondialisation « équitable » et la gestion des fonds d’investissements privés. Il faut dire que sa dernière rencontre à Bruxelles avec leurs représentants était édifiante : « vous ne comptez pas pour nous » lui ont déclaré ceux qui ont décidé en 15 mn de liquider le fonds de retraite des salariés de Deutsche Telekom. Comme en écho, un délégué grec ajoutait qu’un scandale affecte les caisses de retraites de son pays, dont la caisse publique, qui viennent de perdre plusieurs millions d’euros dans des fonds hasardeux… le lendemain, la presse hellénique commentait à la une la présence du Président de la république grecque à l’ouverture de la conférence d’UNI en rapportant ce débat.

 

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ON NE L’A PAS DIT

Partie d’un article d’un journal financier italien, la rumeur d’un rachat de la Société Générale par Unicrédit a fait grimper le titre ces derniers jours, tandis que la presse soulignait que les protagonistes se taisaient. Pure spéculation ? Les représentants syndicaux nationaux ont été convoqués le 9 mai par Daniel Bouton et Philippe Citerne, ce qui n’était pas arrivé depuis un bail ! Difficile de ne pas se poser de questions alors que le motif de cette réunion ne nous a pas été communiqué. On notera que ces fusions à l’échelle européenne sont réclamées depuis un certain temps par les marchés avec insistance, tant ils y voient l’occasion de juteux profits… fusions qui pourraient se dérouler plus tranquillement après la fin de la campagne électorale comme l’enseigne l’affaire Suez-GDF. La CGT n’entend certainement pas conforter des rumeurs, et il est bon de rappeler que pour l’instant ce n’est qu’un article de presse, ce qui ne signifie pas non plus que notre vigilance est endormie…

ABUS DE BIENS

Le conseil de surveillance du fonds E, 27,6 millions d’actions, s’est réuni pour préparer le vote de l’assemblée des actionnaires de mai. Il vote pour le compte de tous les détenteurs de parts qui n’exercent pas directement leur vote ou qui ne donnent pas pouvoir à un autre représentant. Sur l’ensemble des résolutions, le fonds s’abstiendra 2 fois : pour l’affectation des résultats et l’augmentation des jetons de présence. L’abstention est motivée par le partage du conseil : les 7 membres désignés par la direction ont voté pour, les 7 membres désignés par les syndicats ont voté contre. Ces jetons passeront en 2007 de 750 à 780.000€ soit 4% d’augmentation !!! Arguments misérables des représentants de la direction qui ont voté favorablement : il faut faire « comme les autres du CAC 40 », il vaut mieux augmenter « un petit peu tous les ans que beaucoup tous les 2 ou 3 », et puis, le nombre et la durée des réunions du conseil augmentent ! On aimerait bien que nos salaires augmentent « un petit peu » de 4% tous les ans. La 5ème résolution est tout spécialement destinée à approuver une convention conservant à Mr Alix « le bénéfice du régime sur-complémentaire de retraites des cadres de direction ». Seuls 3 membres du conseil du fonds E ont voté contre, dont celui de la CGT. Il faut savoir que ces messieurs, grands pourfendeurs de la retraite à 60 ans et du déséquilibre du régime des salariés, perçoivent pour leur part une retraite chapeau garantie. Qui ne se souvient de la rigueur du même Didier Alix qui s’opposait à la conclusion de l’accord salarial de janvier parce qu’il considérait que l’année 2007 verrait un ralentissement de la progression des résultats dans la banque de détail en France ! Il semble que sa rigueur soit à géométrie variable, comme les girouettes quand il s’agit de son intérêt personnel. Sur ce point, les dirigeants de la Société Générale n’ont pas défrayé la chronique de ces derniers jours comme Noël Forgeard, mais ils appartiennent à la même coterie dont les membres se nomment mutuellement et se livrent à des échanges de bons procédés, une sorte d’abus légal de biens sociaux. Il vous reste cependant la possibilité de donner pouvoir au représentant de la CGT qui se rendra à l’assemblée des actionnaires, si vous voulez voter contre.

 

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PAROLES D’ORFÈVRE

La séance plénière du Comité Central d’Entreprise d’avril est celle ou le PDG vient commenter les résultats, d’où la présence de Daniel Bouton le 12. Il s’est évidemment félicité des résultats 2006, en prévoyant une croissance 2007 plus forte… avancé comme prétexte à la « prudence » dans les négociations salariales, le ralentissement de la progression du PNB de la banque de détail en France, 4% au lieu de 5,2 depuis 99, a pour origine « le manque de croissance en France », une marge nulle ou faible sur les prêts et les PME. Daniel Bouton s’inquiète que notre principale source de gains, les commissions de service, soit de plus en plus contestée politiquement. Interrogé par la CGT, il a répondu que la mauvaise santé de la France et le chômage produisaient de plus en plus « d’accidents de la vie », et que les commissions de services générées par ces accidents pourraient être remises en cause après les élections, particulièrement du fait des exagérations des mutualistes. Si l’on ne peut qu’approuver le diagnostic qui contredit quelque peu la satisfaction affichée par ses mentors politiques, la CGT s’est inquiétée de la « variable d’ajustement » à choisir dans une telle perspective qui pourrait encore une fois être l’emploi, les salaires et les conditions de travail du personnel. Ce qui ne l’a nullement empêché de refuser tout écart de rentabilité entre les différents métiers du groupe comme une autre variable possible ainsi que nous le proposions. Ce serait, selon lui, non conforme au modèle Société Générale « admis par les marchés ». On remarquera tout de même que ce modèle fut longtemps « non admis par les marchés » qui attendaient une juteuse méga fusion… et que ce modèle de développement a justement intégré des taux de rentabilité différenciés selon les métiers, les pays et les filiales. Selon lui, cette situation entraînerait « rapidement des problèmes pour son successeur »… curieux propos à destination des élus : voulait-il annoncer un prochain départ ? La chose n’a pas suffisamment ému les élus qui ont voté contre à l’unanimité. La CGT n‘en approuve pas moins sa critique de la proposition de Ségolène Royal de faire rémunérer les comptes courants qui aurait pour effet « de donner de l’argent aux riches » (SIC)…

PROBLÈME COMPORTEMENTAL

Cette séance de CCE a également été l’occasion d’une prise de bec avec la direction, dont on se demande si elle est capable d’assumer ses engagements. L’échauffourée a démarré sur le compte-rendu d’une  expérience de recrutement de handicapés, sur 6 postes ouverts, un seul fut recruté, les autres candidats présentant « des problèmes comportementaux » selon Arnaud Louis Chevallier… auquel la CGT a de nouveau demandé des comptes au sujet de « l’expérience » d’embauche de jeunes sans qualification prévue par l’accord de juin 2006 toujours au stade zéro. La cause serait à rechercher dans la difficulté « à mobiliser les équipes »… malgré les engagements signés ! La CGT a fait remarquer que cela augurait mal de la réalisation des « engagements » proposés dans le projet d’accord sur l’insertion des handicapés... et donc de notre capacité à y croire pour envisager une signature. S’il y a « problème comportemental », il est chez ceux qui refusent de prendre leur part dans l’insertion des jeunes et des handicapés, que la direction le règle !

 

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MA VALISE LANCEL

Ils étaient un bon millier de DAI et Lyxor à avoir versé leur chèque de caution de 150 euros en garantie de leur présence au départ des 4 avions affectés le vendredi midi pour un départ en week-end, pardon en séminaire, au « club Med ». Signe des temps, la destination était le Portugal, moins chic quand même que les destinations précédentes. Ce n’était quand même pas la valise en carton de ceux qui ont fait le voyage dans l’autre sens… Au retour, le bronzage du responsable attestait de leur présence sur les lieux, mais nous interroge : le séminaire se serait tenu en plein air ???

OPER/CAF

On les avait pourtant prévenus il y a 15 jours : les restructurations à la va-vite, quitte à broyer les hommes, ça ne peut plus durer. La direction d’OPER/CAF campait pourtant, imperturbable, sur le poids des bonnes vieilles habitudes et présentait, au CE des Centraux de Mars, une restructuration qui n’informait en rien sur la charge de travail, le contenu des postes et les perspectives attachées à ceux-ci. Il est vrai que ce sont des broutilles de ringards immobilistes. Le personnel, inquiet, en avait fait largement part aux élus et l’obstination au front de taureau de la direction a fait le reste : le CHSCT , celui-là même qui, dans l’enquête sur le suicide de Sébastien F, avait dénoncé le type de restructuration qui était présenté, a été désigné à l’unanimité pour mener une mission approfondie d’expertise à OPER/CAF.

Résultat, la restructuration est, au moins, retardée de plusieurs mois et la direction ne pourra plus cultiver ses petits secrets qui pèsent si lourd sur la vie de chacun... et elle va devoir présenter un projet détaillé qui permette à chacun de savoir exactement quelle sera son affectation, sans y perdre sa qualification. Tout fout le camp.

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE

Une fois encore, la CHS va enquêter sur les circonstances qui ont conduit une cadre de RSRH à Val de Fontenay à s’enfermer dans son bureau où la sécurité l’a retrouvée inanimée. Elle venait d’écrire à ses collègues : « il n'y a pas que chez Renault et Peugeot » en sortant d’un entretien chez son responsable. Sa tentative s’est heureusement terminée à l’hôpital qui l’a réanimée, mais le mal demeure. Elle avait le mauvais profil d’une cadre proche de la retraite à qui on a retiré la direction d’une équipe et qu’on a laissée seule dans un bureau sous pression. Mais cette fois-ci, il semble que la direction ait tiré des enseignements de l’enquête menée par le CHS Valmy à propos du suicide de Sébastien à laquelle elle s’était opposée. Son refus l’a de fait exclue de l’enquête et de la rédaction du rapport, sur lequel elle a perdu tout contrôle. À la réunion du 29 mars, le Président a voté pour l’enquête opérant ainsi un virage à 180°. Nous allons donc bientôt pouvoir apprécier le sens de ce revirement : volonté de plus de transparence sur ces drames, de les prévenir en mettant en place des outils d’alerte, d’agir sur les causes dont l’origine se trouve dans le stress généré par le travail ? Ou bien volonté de mieux contrôler pour étouffer et nous ressortir le sempiternel discours sur l’incertitude de la cause, la nécessaire conjonction avec des raisons d’ordre privé, etc…

 

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SUIVI 4D

La commission s’est réunie le 29 mars avec à son ordre du jour plusieurs points renvoyés avant la consultation du CCE le 12 avril. D’une certaine manière, c’était un peu un test match pour la DRH, Anne Marion Bouchacourt , dont nous allions pouvoir mesurer le poids sur plusieurs dérapages de la direction du réseau. Le test est plutôt réussi, la commission est parvenue à un accord sur plusieurs projets de transferts partiels concernant Dunkerque, Mulhouse, Bourges, Clermont Ferrand. Un nouveau relevé d’engagements de la direction va garantir la prise en charge des frais d’accès aux trains rapides ainsi que les aménagements d’horaires nécessaires pour ceux qui accepteront de suivre le transfert de leur activité. Le projet concernant Mulhouse fera l’objet d’un suivi particulier, celui de Bourges est modifié pour être en conformité avec l’accord et celui de Clermont reporté. Mais c’est surtout sur le projet « d’expérimentation » de transfert du traitement des dossiers de surendettement à Franfinance que nous attendions une décision significative. Présenté à la commission économique du CCE, le projet aurait pu se résumer à une simple « information », les représentants de la direction s’accrochant à la thèse subtile que cela n’avait rien à voir avec le respect de l’accord. À la commission de suivi, le représentant du réseau a voulu expliquer qu’il ne pensait pas à mal, Franfinance étant une filiale à 100%, que la filiale disposait des moyens que nous n’avons pas pour faire face à l’accroissement des dossiers généré par la loi Borloo… Sauf que la première question que nous avons posée au Président lorsqu’il a parlé pour la première fois du projet 4D portait sur sa capacité à prendre l’engagement que 4D ne préfigurerait ni une filialisation, ni une externalisation. Cet engagement a été pris et écrit dans l’accord 4D, car nous étions instruits de l’expérience de SGAM, issue d’emplois Société Générale, d’abord par des détachés, puis externalisés à Euro VL, une autre filiale qui use beaucoup des statuts précaires et des bas salaires. Notre attente fût courte, annonçant le retrait pur et simple du projet, la direction a acté qu’elle devait honorer sa signature, une signature bien utile en l’occurrence dont il eut été dommage de se priver…

WHITE ONLY

Le climat était cependant bien différent à la commission formation du CCE. Poussés dans leurs retranchements par nos représentants, les patrons de la formation, Corinne Didier et Arnaud Louis Chevallier ont piteusement bredouillé pour tenter d’expliquer qu’ils n’avaient rien fait depuis juin 2006 pour engager l’expérience d’embauche en contrats de professionnalisation de jeunes de moins de 26 ans sans diplômes… Corinne Didier a même fini par lâcher, « on est là pour faire de la formation, pas de la réinsertion »… Bref, ils auraient fait autre chose, « d’autres expériences », « déploré des difficultés pour trouver des candidats », « rencontré des blocages de hiérarchie au recrutement de jeunes qui auraient du mal à s’intégrer socialement et détonneraient dans le personnel »… sauf que là encore, un engagement signé, et non respecté à ce jour, a été pris. C’était même une condition de la signature de la CGT. La direction de la formation a-t-elle donc le pouvoir de s’asseoir sur la signature de la DRH ? Nous posons la question.

 

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L’ESPRIT DE LA LOI

La philosophie générale du projet d’accord remis par la direction aux organisations syndicales relève plus d’une logique financière que d’une réelle volonté de mettre en place une politique d’embauche et d’intégration des handicapés. Ainsi, la Société Générale tente de s’exonérer de l’obligation de financer directement des emplois de handicapés, en intégrant dans son effort financier ses budgets communication ou la charge des salaires des membres de sa mission handicap. Pire, l’intention de la direction de solliciter l’intervention des médecins du travail et des assistantes sociales et de mener une campagne pour inciter certains salariés à se faire reconnaître comme handicapés en vue de « gonfler » son quota relève de la même logique financière et réductrice. À l’inverse de cette logique, la CGT veut se saisir de l’esprit de la loi pour engager une véritable politique d’embauches et d’insertion des handicapés à la Société Générale. Ceci passe notamment par un objectif d’embauche plus ambitieux que celui, dérisoire, de 160 personnes handicapées d’ici le 31 décembre 2010 proposé par la direction, ce qui ne représente un solde positif que de 80 emplois compte tenu des départs. Le seuil minimum de 6% inscrit dans la loi doit être atteint, alors qu’à cette date, le projet conduirait à comptabiliser à peine 700 emplois. Pour y parvenir au seuil des 6%, l’accord devrait recenser une liste non exhaustive des postes qui pourraient d’ores et déjà être ouverts aux futurs recrutés en tenant compte de la nature de leur handicap. A cet égard la CGT exige que soit clairement inscrit dans l’accord que le recrutement concernera aussi bien les handicapés physiques que mentaux. Un nouveau texte sera adressé en vue de la dernière réunion de négociation programmée le 11 avril, mais on voit mal comment la négociation pourrait aboutir aussi vite.

IDES DE MARS

La dernière semaine de mars à ceci de particulier qu’elle est celle du versement du variable et des bonus… un grand moment de fraternité ! Encore une fois, le montant de ces rémunérations qui n’ont aucune base objective sera en progression… au détriment de la reconnaissance du travail dans le salaire de base. La CGT publie sur son site intranet les statistiques de la direction en la matière qui mettent en lumière les énormes écarts, parfaitement injustifiés, au sein d’un même niveau, d’une même qualification, ou entre les minima et les maxima. En 2006, les 10% les moins lotis avaient touché en moyenne 200€ chez les techniciens des centraux et du réseau. Les 10% les mieux servis avaient reçu 1400€ dans les centraux, 1100€ dans le réseau. Chez les cadres, les 10% les moins lotis ont eu 1000€ dans les centraux, 1450€ dans le réseau. À l’opposé, les 10% mieux en vue ont palpé 10.000€ dans les centraux, 8100€ dans le réseau… sans compter ceux qui en sont carrément exclus, l’écart est de 1 à 50 ! Naturellement, ceci ne tient pas compte des bonus, qui ne sont pas inclus dans les statistiques. Retenez cependant pour cette année les médianes de 2006 pour apprécier à sa juste valeur le geste de votre généreux donateur : 500€ pour les techniciens, 2800€ pour les cadres des centraux, 550€ pour les techniciens, 3500€ pour les cadres du réseau. La moitié des bénéficiaires est en dessous, la moitié au-dessus. La négociation réclamée par les syndicats sur le sujet devrait s’ouvrir fin avril…

 

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2 ANS DÉJÁ…

Le suicide au travail fait la une de l’actualité. «Nous sommes face à un phénomène important et de plus en plus préoccupant, lié à la dureté du monde du travail et à sa précarité » estime Christian Larose, vice-président du Conseil économique et social qui vient de présenter un rapport accablant. Selon ce rapport, le suicide au travail "touche tous les milieux, mais en particulier les cadres". Face à ces drames, d’aucuns persistent à nier l’évidence : « Comment le travail pourrait–il être en cause ? … C’est certainement un problème privé qui a poussé à ce geste ». C’est avec ce credo que la direction de la SG avait accueilli la nouvelle du suicide de Sébastien F. le 5 avril 2005. La notion même de suicide était niée, la direction parle alors d’«accident dans le RER», jusqu’à ce que la CGT saisie par ses collègues indignés, se procure le procès verbal du CHSCT de la RATP qui ne laisse aucun doute sur la nature de son geste désespéré. Il est temps pour nous, comme pour Jean Pierre Soubrier expert sur le sujet à l’OMS, d’admettre la réalité de l’existence du lien possible du suicide avec le travail : « les suicides liés à l’activité professionnelle sont surtout ceux qui se produisent sur le lieu de l’entreprise.» Après avoir brisé le silence étouffant qui entourait ce second suicide à la Défense, il fallait étudier dans quelle mesure son environnement de travail, avait déclenché son acte… et en tirer les enseignements. La CGT, en collaboration avec la famille et les collègues de Sébastien, a dû imposer une enquête du CHSCT à la Direction et au SNB qui la refusaient et s’en tiennent à l’explication du « problème d’ordre privé ». Au cours de l’enquête pourtant, le directeur des back offices de l’époque reconnaît que «les clignotants n’ont pas fonctionné». L’enquête dure plusieurs mois du fait des obstructions en tout genre. C’est à la réunion du CHSCT du 13 mars dernier, qu’enfin le rapport d’enquête a été examiné. Nous avons décidé de le rendre public afin que ses enseignements bénéficient à tous. Ce rapport est donc disponible sur notre site intranet. Continuant envers et contre tout sa stratégie d’obstruction, la direction, par la voix du Président du CHS s’est accroché à une déclaration « tout va bien ». Elle a «examiné avec attention le rapport », et considère « qu’il n’apparaît pas de décalage entre les dispositions prises par la SG et les préconisations du rapport ». Cet avis n’a pas été apprécié par l’inspecteur du travail, présent, malgré que ce même Président ait « oublié » de lui adresser une invitation comme la loi l’y oblige. La décision de l’Inspecteur du Travail va peser dans la manière dont les choses vont maintenant être traitées. Il a annoncé aux membres du CHSCT qu’il dressait un procès verbal qui sera transmis au procureur de la République. Ce dernier pourrait décider de diligenter une enquête de police et poursuivre la SG. Il est clair que le satisfecit que s’est accordé la direction devant le CHS sur les moyens et les missions confiés aux médecins du Travail et aux services sociaux, sur les formations managériales, sur la clarté des perpétuelles restructurations… ne pourra tenir très longtemps. Pour l’actuelle restructuration d’OPER/CAF (ancien service de Sébastien) par exemple, nos demandes portant sur les modifications dans les processus de travail devront recevoir une réponse plus complète que « la réorganisation va niveler les charges de travail ». Pas de quoi éclairer, ni rassurer le personnel concerné. Quant à la prochaine négociation sur le stress au travail, obtenue après tant d’années d’efforts, elle devra dépasser ce type de comportements et se concrétiser dans les faits par une vie au travail digne de notre époque…

 

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LA BELLE ÉGALITÉ

Le communiqué de presse triomphant de la Direction de la communication à propos de l’obtention par la Société Générale du label égalité professionnelle restera certainement en travers de quelques gorges… cela dit, contrairement au label « social » attribué aux CRCM, le label égalité n’est accordé qu’après la remise d’un dossier de candidature étayé et accompagné des observations des organisations syndicales de l’entreprise. C’est en ce sens que la CGT estime que ce label contraindra la direction au respect de ses engagements car elle risque de perdre ce label qui n’est attribué que pour une durée limitée. Sur ce point, on peut penser que l’agitation de la Direction de la communication nous aide aussi, car en mettant ce label en avant, elle renforce l’impact qu’aurait sa perte. Comme le souligne la DRH dans ce communiqué, « ce label vient conforter notre engagement »… et c’est bien comme ça comme nous l’avons compris.

HANDICAP

Une seconde réunion de négociation s’est tenue à propos de l’insertion professionnelle des handicapés. On attend toujours le texte… mais quelques réflexions de la direction augurent de prochaines difficultés. Ainsi, les « professionnels » s’accorderaient à dire que « les  recrutements sont difficiles ». De même, l’embauche des handicapés « mentaux » pose problème. Pour le peu de handicapés déjà embauchés, la direction n’a remarqué aucune différence – discrimination – importante de situation. Bref, on n’est pas rendu… Et ce d’autant que l’engagement proposé atteint à grand-peine 5% en 2011, ce qui sera inférieur à l’obligation légale à cette date. Pourquoi dès lors conclure un accord qui délivrerait la SG de cette obligation ?

ÇA PASSE OU ÇA CASS…

La décision de la Cour d’Appel était très attendue... Dans son arrêt du 8 mars 2007, la Cour valide les accords que nous avions obtenus sur le recours au vote électronique et qui étaient contestés par SUD et le SNB. C’est donc la fin provisoire d’un long feuilleton, débuté il y a un an, après les résultats des élections des représentants du personnel au Conseil d’Administration… dont le taux de participation avait battu des records d’abstention. L’issue ne sera pas celle voulue par le SNB qui dans une récente Info parlait de grande victoire contre la SG et mettait en doute notre propre objectivité. Les différentes organisations syndicales sont donc conviées cette semaine à rediscuter des dates des élections dans les services centraux… par vote électronique. Il est d’ores et déjà acquis que les élections devront avoir lieu dans le premier semestre, faute de quoi, en cas de contestation, il n’y aurait plus de CE, ni de délégués du personnel à partir de juillet. Bien que répétant qu’il n’avait rien contre le vote électronique, le SNB a pourtant déjà prévenu qu’il poursuivra sa logique de contestation jusqu’au bout , en nous informant de sa décision de déposer un recours devant la Cour de cassation. Ceci n’empêchera pas toutefois que, compte tenu des délais, les élections auront probablement eu lieu entre temps.

 

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MILLESIME 2006

Les montants de la participation et de l’intéressement vont être étudiés la semaine prochaine par la Commission ad hoc du CCE. Leur augmentation prévisible, au vu des résultats de l’entreprise, avait été brandie par la DRH pour donner du poids aux mesures salariales de cette année. Cette augmentation additionnée aux mesures de l’accord salarial devait en effet approcher des 1000 euros demandés par les organisations syndicales. Ainsi, pour la seconde année d’application de l’accord participation / intéressement (le 1er du genre signé à la SG par la CGT), le montant global serait en hausse de 21% à 114,5 millions d’euros. Pour mémoire, il était déjà en hausse l’an dernier de 40%. Chacun devant toucher 8,12% du salaire de base brut annuel. Si l’on tient compte des planchers et des plafonds de versement individuel, ce serait donc entre 1890 et 5095 euros qui viendraient s’ajouter aux 220 euros de la dernière mesure obtenue lors de la négociation salariale.

DURA LEX, SED LEX…DUREX

Les choses se tendent souvent en coulisses avant les élections… C’est généralement le cas, et cela vaut aussi pour les élections d’entreprises. Celles du CE et des DP des services centraux qui devaient se dérouler en décembre 2006 n’ont toujours pas eu lieu pour cause de recours au Tribunal de SUD et du SNB contre le vote électronique et, par saisie de l’inspection du travail par le SNB, relative au nombre d’élus du CE (et leur répartition entre les 2 collèges). C’est par une lettre du 22 février que l’Inspecteur du Travail nous donne finalement raison…invalidant ainsi la contestation du SNB et, dans la foulée, le mode de calcul des effectifs de la Direction. Ce qui doit être dur à avaler tout de même…

VOTE ELECTRONIQUE

Il n’y a donc (pour l’instant …) plus d’obstacle à la mise en place de ces élections. Reste à savoir si l’on votera enfin par voix électronique ou si l’on devra ressortir les vieux bulletins papiers comme l’ont demandé le SNB et SUD. Sur ce point, la Cour d’Appel tranchera le 8 mars. Cette décision aura été précédée d’une audience le 15 février au cours de laquelle il était quand même savoureux d’entendre l’avocat du SNB déclarer qu’en tant qu’ « organisation syndicale de progrès, nous sommes bien évidemment pour le vote électronique »…OUF !

BIG BROTHER

Depuis plusieurs mois déjà, nous ferraillons avec la Direction à propos de la multiplication des outils informatiques qui peuvent attenter aux libertés individuelles et à la vie privée. La CGT et les autres syndicats réclamaient la création d’un correspondant Informatique et Liberté. La Direction y a préféré la constitution d’un « pôle informatique et liberté » au prétexte que le correspondant était une contrainte légale trop lourde en terme de « responsabilité  et d’indépendance fonctionnelle ». Ce qui est déjà beaucoup dire…La CGT va toutefois saisir le CCE pour que ce « pôle » soit un véritable garant pour le personnel et non pas, comme il est à craindre, un simple alibi pour la direction. Les marchés financiers n’étant pas, en eux-mêmes, un parangon de vertu en la matière.

 

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HISTOIRE DE GROS SOUS

Il s’en est fallu de peu que le village de vacances de Scodi Neri ne soit fermé immédiatement, quitte à laisser en plan les inscrits pour cet été… le peu en question, ce sont les élus de la CGT qui ont voté contre la fermeture avec ceux de la CFDT et de FO bien que la CGT ait quitté depuis plusieurs années toute participation directe à la gestion des œuvres sociales du Comité Central d’Entreprise. Il ne s’agissait pas seulement en effet de savoir si le risque d’attentat est réel ou pas, mais aussi de l’existence d’appétits qui se manifesteraient pour récupérer ce village d’une valeur inestimable. Implanté dans un golfe encore protégé des constructions, il a permis à de nombreux salariés de la Société Générale de passer des vacances en Corse à un prix accessible, même avec le surcoût de la traversée, ce qui était l’objectif social de son achat à l’origine par la majorité CFDT – CGT – FO de l’époque. Déjà en 1981, la propriétaire corse du village avait préféré vendre au CCE, dont la représentante CGT n’avait qu’un mandat en papier l’autorisant à signer, plutôt qu’à un acheteur allemand prêt à payer en cash dans le bureau du notaire. Il s’agissait de tourisme social et de favoriser le développement de l’économie et de l’emploi local. C’est pourquoi la CGT considère toujours que Scodi Neri doit rester dans le patrimoine du CCE pour ces raisons, et c’est le sens de son vote qui a permis donc que Scodi Neri soit ouvert cet été.

MISE EN GARDE

Une pratique de reroutage de la messagerie s’est développée, souvent à la demande de la hiérarchie. Pendant les périodes de congés, certains transfèrent automatiquement leur mail à tel ou tel responsable et que ce dernier considère que le client ne peut attendre au noble motif qu’il s’agit d’une messagerie professionnelle … Grave erreur !!! La messagerie est personnelle, et peut contenir des messages privés, c’est même expressément prévu par la charte intranet. Les instructions sont pourtant claires, seul l’agent peut accéder à sa messagerie, la procédure prévue en cas d’absence consiste à programmer la réponse automatique idoine. Cette pratique fait évidemment courir un risque à celui qui transfère ses mails, mais aussi à celui qui les reçoit et les lit indûment ! La CGT va demander à la direction un rappel des instructions, mais elle invite aussi le personnel à ne pas se laisser envahir par les « contraintes du quotidien » qui n’ont pas de conséquences, jusqu’au jour où elles en ont. Ainsi, il est essentiel que les messages privés comportent la mention [PRV] dans l’objet, que le mot de passe ne soit pas partagé, et que la messagerie ne soit pas reroutée.

DYNASTIE

La série se poursuit avec l’arrivée de Martin Folz, ancien patron de PSA au conseil d’administration de la SG, qui reprend le flambeau de Jacques Calvet, son prédécesseur, à la fois chez la famille Peugeot et au CA de la   SG. Avec ses pairs de la noblesse capitaliste, il prolongera la lignée. Bienvenue au club comme dit la lettre de l’actionnaire : en 4 ans, + 147% pour le dividende (le résultat progressant de 24%) et pour le service, une petite hausse de seulement 108% des jetons de présence. 52 000€ soit plus de 1700€ l’heure, ça progresse plus vite que le SMIC de la technicienne de surface qui aspire les miettes de croissants de ces messieurs.

 

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MÉGOTAGES

Le billet adressé par Daniel Bouton au personnel le jour de la Saint Valentin n’a rien d’un billet doux… pas le moindre romantisme dans ce panégyrique de l’argent, véritable source de sa satisfaction, et son appel à « continuer à donner », plaçant les actionnaires en tête de liste de ceux qui vont recevoir ce que nous « donnons ». Il faut dire qu’ils vont se goinfrer, 40% du résultat de 5,22 milliards en hausse de 18,6%, soit un peu plus de 2 milliards. Certes, nous profiterons, un peu, de cette manne au travers de l’intéressement qui va progresser et pour les détenteurs de parts du fonds E notamment, ce que la direction ne manque jamais de nous rappeler. Ceci ne nous empêchera pas de rappeler nous aussi à la direction que ces résultats ont un prix, et que l’appel à donner se traduit par une aggravation continue de la pression et du stress au travail. Et les actionnaires (du moins leurs hérauts) en redemandent ! Les commentaires des « analystes » n’ont pas manqué de souligner que la banque de détail en France était le « principal point noir ». La Tribune relève « la progression plus importante des frais généraux que celle du produit net bancaire », tandis que d’autres s’interrogent, « comment poursuivre au rythme affiché ces dernières années ? ». Le prix de ces résultats est aussi payé par la société tout entière. Car ils sont prélevés forcément sur les richesses produites, vu que le rôle d’une banque est celui d’un intermédiaire. A comparer à d’autres chiffres, on peut légitimement se dire que ces milliards n’ont pas forcément une justification économique et sociale, car à vouloir s’aligner sur les standards anglo-saxons, nous sommes devenus une banque chère.

ON PART PAS DE ZÉRO

La première réunion de négociation d’un accord sur l’insertion des handicapés s’est tenue le 15 février. « On ne part pas de zéro » selon le directeur des relations sociales, Philippe Perain, mais on peut progresser… c’est le moins que l’on puisse dire, vu l’énorme retard de la Société Générale dans ce domaine, avec 42 embauches seulement sur les 3 dernières années. Le contexte de cette négociation est très particulier, car la loi, applicable depuis le 1er janvier 2006, impose de lourdes pénalités aux entreprises qui ne satisfont pas au quota minimum d’emplois de handicapés de 6% de l’effectif, soit 1800 pour la Société Générale en France. La pénalité peut atteindre 1500 fois le SMIC par emploi manquant… même avec les « abattements » prévus par la loi, c’est un puissant encouragement à conclure un accord qui aura la propriété pour l’entreprise de l’exonérer de toute pénalité. Mais, foin de mauvais esprit, félicitons-nous de la bonne volonté réciproque d’aboutir, une volonté qui a permis que les propositions syndicales soient notées avec attention. Paradoxalement, la responsabilité la plus grande échouera dans cette négociation aux organisations syndicales, qui ne devront signer qu’au « juste prix ». Un premier texte qui doit nous parvenir dans quelques jours nous en dira plus sur l’engagement de la direction.

 

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LE ZÉRO ET L’INFINI

La réunion plénière du CCE s’annonçait plutôt bien pour la direction. Daniel Bouton, accompagné d’un staff impressionnant s’apprêtait à présenter la réorganisation créant le nouveau pôle BDDF, tandis que les élus avaient convenu unanimement de s’abstenir sur le projet, plutôt que de voter contre, en actant dans une déclaration commune ses engagements de pérennité du « modèle Société Générale »… mais il se trouve que l’hôtesse qu’il côtoie tous les jours dans son bunker du 35ème venait de recevoir une lettre d’avertissement parce que les représentants syndicaux Société Générale y étaient entrés pour le rencontrer lors du blocage des négociations salariales. Courageusement, les responsables SG de la sécurité à RSRH/CIM avaient désigné la coupable : l’hôtesse payée au SMIC par City One. Cette société, dont nous avons déjà parlé dans nos infos s’est empressée de la sanctionner… Ce qui ne les empêchera pas de percevoir leur prime de 220€ obtenue par les intrus du 35ème ce jour-là. Interpellé par les élus, Daniel Bouton s’est tout aussi courageusement abrité derrière sa condition de PDG infiniment universel, qui n’a désormais plus à connaître des « cas individuels » de ce bas monde, même s’il s’agit de personnes, au sens noble, qu’il croise quotidiennement. Mais il se trouve que les élus du personnel ont plus d’honneur et d’humanité, et qu’ils n’entendaient pas poursuivre ainsi une séance plénière, qui comme Daniel Bouton l’avait souligné lui-même, coûtait cher. Confrontée à sa seconde crise, après l’épisode des négociations salariales, Anne Marion Bouchacourt, bien que DRH d’un groupe universel, a semble-t-il mieux mesuré le lien entre le zéro et l’infini, peut-être du fait de sa condition féminine. Elle a annoncé aux 5 délégués syndicaux nationaux, tous présents parce qu’eux considéraient l’affaire importante, qu’une nouvelle lettre annulant l’avertissement serait envoyée à Yvonne, hôtesse de la présidence. Ce qui a permis à la séance de reprendre.

HANDICAPÉS

L’absence de cœur n’étant pas considérée comme un handicap, la Société Générale est évidemment loin de satisfaire ses obligations de quota d’emplois de handicapés à aujourd’hui… Mais la loi, qui a constaté le peu d’empressement du patronat a fixé désormais, comme en matière d’égalité, des obligations contraignantes à moyen terme. C’est dans ce cadre que va s’ouvrir le 15 février la 1ère réunion de la négociation d’un accord à la Société Générale. La volonté de la CGT est d’aller au-delà des déclarations d’intentions et de la phraséologie politiquement correcte consensuelle sur l’évolution des regards et des mentalités. La CGT proposera par exemple de ne pas « sélectionner » parmi les handicaps ceux qui seraient « compatibles » avec un emploi à la Société Générale, mais au contraire d’adapter un large éventail de postes de travail aux différents handicaps. La CGT pense aussi que les handicapés doivent avoir accès à des formations adaptées, que leur déroulement de carrière soit suivi, car les rares exemples d’aujourd’hui montrent qu’ils subissent une « discrimination négative » et que des mesures du même genre que celles prévues par l’accord sur l’égalité sont nécessaires. Évidemment, ceci heurte de plein fouet l’éloge de la performance individuelle qui prévaut, nous saurons donc très vite s’il s’agit d’un vrai, et nouvel engagement.

 

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GANJA !

C’était prévisible, l’interdiction de fumer applicable au 1er février a donné lieu à toutes sortes de perles. La meilleure, c’est celle du gouvernement, qui a ordonné aux services de l’inspection du travail d’effectuer des contrôles et faire respecter la loi… sans leur donner évidemment les moyens pour le faire. Déjà débordés, rien que pour faire respecter les consignes de sécurité sur les chantiers et le droit du travail dans les PME, ils sont censés arpenter nos couloirs pour verbaliser les contrevenants. Côté services intérieurs, on prévoit la mise en place de « rondiers », qui seraient chargés de relever, manu militari si nécessaire, l’identité des enfumeurs… Dans un tel climat, certains ont vu une belle occasion de faire preuve de leur autorité, comme au CRCM de Lille. Encore une fois, sur la plateforme téléphonique, la direction a voulu en rajouter, en interdisant de sortir pour fumer. Après avoir évoqué un vague prétexte de sécurité et menacé de sanctions ceux qui sortiraient, provoquant ainsi le premier acte d’insubordination collectif sur la plateforme, la direction a du finalement reculer ! Dans la mesure où la Société Générale ne veut pas installer de locaux fumeurs, rappelons donc que les consignes officielles sont de laisser sortir les fumeurs… Reste la médiatique question du temps perdu à fumer. Calculée à la minute par les journaux télévisés, on se contentera, sans prendre parti pour la cigarette, de noter que ce genre de calcul pourrait aussi s’appliquer au temps consacré à passer des coups de fils personnels, à boire des cafés au distributeur, à causer de la santé du petit, voire à un déjeuner d’affaires !

RETOUR VERS LE PASSÉ

Le SNB et SUD ont obtenu du tribunal l’annulation de l’accord permettant l’organisation du vote électronique aux prochaines élections du CE des services centraux. On notera que le tribunal n’a rien trouvé à redire à l’organisation du vote elle-même, se contentant de relever qu’en l’absence de leur signature, l’accord devait être annulé. Ainsi, si l’on s’en tient à ce jugement qui peut faire l’objet d’un appel, nous pourrions en revenir à un vote papier, avec bureaux de vote constitués par des volontaires désignés d’office, un parcours du combattant pour parvenir au bon endroit, et à des files d’attente qui en découragent plus d’un… Rappelons que le précédent CE peut se targuer d’être le plus mal élu de l’histoire des CE de la Société Générale avec un taux d’abstention record de 60% ! C’est ainsi que curieusement, le soupçon d’un vote électronique qui pourrait être truqué prévaut sur la conscience de la gravité de la situation découlant de modalités de vote dépassées ! Il est vrai qu’à SUD, on pensait que le fait de pouvoir présenter des listes allait tout changer… et pourtant, la présence de ces derniers n’a pas empêché l’abstention d’augmenter encore ! Et dire que c’est la CGT qu’on accuse d’archaïsme…

FLASHÉ À 80.000 DE MOYENNE

On ne pouvait pas laisser passer l’interview de notre préféré Président dans le « Parisien libéré ». Daniel y annonce que, « en moyenne » chaque salarié actionnaire dispose d’un portefeuille de 80.000€ … oubliant de préciser que la moyenne entre 3,5 millions et 12 actions, c’est 1,750 millions. C’est comme ça qu’on passe pour des nababs !

 

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BANQUE UNIVERSELLE

Le projet de création d’un pôle d’activité BDDF, pour Banque De Détail en France, a fait l’objet de la réunion de la commission économique du CCE. Devant les élus sont venus plancher les directeurs des 5 futurs pôles, sous la direction de Didier Alix, le patron de PAEN, la branche réorganisée. En réponse à un élu qui l’interrogeait sur une possible future vente par appartements, Didier Alix a insisté sur la stratégie suivie, « Elle comporte deux axes principaux de développement : des acquisitions, et de la croissance organique ». Il a cité à cet égard les nombreux achats de ces dernières années et les nombreuses ouvertures de guichet en France ou à l’Etranger et réaffirmé vigoureusement « que ce n’est pas parce que l’on vous soumet un tel projet que l’on sera plus ou moins à même de réaliser des cessions, de plus, dans la Société Générale, on continue de penser qu’une banque universelle telle que la Société Générale, multi métiers, qui constitue un modèle qui a été critiqué voire méprisé par certains il y a quelques années se révèle être aujourd’hui un  modèle dont on n’entend pas changer. Ce projet est destiné à le faire perdurer ». On se souvient effectivement que ce modèle ne répond pas aux attentes des marchés financiers et de la presse économique qui ne cessent de regretter le grand rapprochement espéré et continuent régulièrement d’annoncer son imminence. Il répond bien mieux à nos attentes et à celles des salariés du groupe, en préservant notamment son intégrité. Cela dit, peut-on faire confiance aux déclarations de la Direction Générale ? Telle est la question… La négociation de l’accord 4D avait déjà été l’occasion pour la CGT d’insister sur la nécessité de garantir le maintien au sein de la maison des différentes entités, dont certaines pourraient être filialisées, comme les CRCM ou les PSC. L’accord signé affirme ce principe, et nous y tenons. Pour ce qui concerne le projet actuel, nous y veillerons tout autant.

DESTINATION DANGER

Nous savions qu’un nouveau genre d’accidents de travail à ski était apparu depuis certain séminaire de Noël en Finlande… mais il semble bien que le phénomène prenne de l’ampleur. Rien qu’au dernier trimestre 2006, 3 accidents sont relevés : un accident de travail de foot au séminaire d’ITEC, un accident du travail de sport au séminaire de SEGL, et enfin un accident du travail en fermant sa fenêtre au « Moulin de la forge » à un autre séminaire de SEGL… cela devient décidément très dangereux de participer aux séminaires !!! Faire du sport à Deauville est risqué… la preuve, on peut se faire une entorse ! De même que pratiquer un nouvel art de vivre dans un moulin, certes riche d’un long passé et équipé d’un billard, mais qui n’est accessible qu’après avoir franchi « un pont à l’ombre d’un saule pleureur », la preuve, on peut se couper avec une vitre ! Et ceux qui pensent que ce n’est pas du vrai travail et qu’il est un peu honteux de présenter la facture à la Sécurité Sociale ont tort de ricaner, y compris le Président qui en a pourtant fort justement parlé à la CGT à propos du déficit de cette dernière. Espérons justement que notre Président n’aura pas d’accident de travail à ski au forum de DAVOS, dont il sera… car nous devrions lui rappeler ses propos au sujet de la pratique du ski dont il ne convient pas de faire assurer les risques par la Sécurité Sociale.

 

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STRESS

La grande nouvelle, c’est que la direction a accepté « d’ouvrir le débat » au second semestre 2007. L’avancée est timide, à la commission de suivi 4 D, elle a d’abord tenté de minimiser le problème. Un des patrons de DIST, Emile Noebes, a d’abord lâché benoîtement que le stress « était une composante du métier »… Mais lorsque nous avons demandé où cette clause était inscrite dans le contrat de travail , et que nous avons fait remarquer que l’employeur était pénalement responsable de la santé physique et mentale des salariés, il s’est trouvé moins de candidats à ses côtés pour discourir sur « le bon stress » ou « le stress positif »… C’est ainsi que la DRH et le Directeur des relations sociales nous ont annoncé que le débat serait engagé « dans le cours du second semestre » avec les organisations syndicales. Certes, Philippe Perain a évoqué la nécessité de « consulter des experts » et de « définir précisément ce qu’est le stress »… mais c’est un premier pas que nous ne manquerons pas de franchir. S’il faut expliquer que le stress existe, on expliquera, comme nous l’avons fait pour les agressions de clientèle, dont la réalité fut longtemps niée par la direction. Le débat fut un peu houleux parfois, mais, le plus important est qu’en commission de suivi, la direction a admis qu’il y a un problème, ce qu’elle refusait encore lors de la présentation de l’enquête diligentée par le CCE en 2002. Il restera bien sûr à définir des mesures pour réduire ces causes de stress et la manière de les traiter, ce qui pourrait faire l’objet d’un véritable accord novateur sur le sujet, car il ne s’agit pas que de causer.

ENCORE UNE RÉORGANISATION

La commission économique du CCE se réunira exceptionnellement le 24 janvier. A son ordre du jour, une nouvelle réorganisation de la Société Générale, dont la caractéristique principale est la disparition de la branche PAEN et la création d’une branche Banque De Détail France, BDDF, et une Direction des Services Financiers Spécialisés, DSFS. Le texte complet du projet est disponible sur le site Intranet CGT, ne vous privez pas de le consulter et le commenter auprès de nous, l’occasion ne se présentera pas deux fois. Après la réorganisation de SGCIB en « lignes métiers », on pourrait s’étonner de cette nouvelle réorganisation qui va en sens inverse, à moins qu’il ne s’agisse de séparer clairement l’activité de la banque de détail France du reste de l’activité du groupe et de ses résultats, afin de motiver quelques tours de vis futurs.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

On ne sait si El Niño y est pour quelque chose, mais ça chauffe à Kupka… qui jouxte les tours de la Défense. 28° dès 10h le matin, sans ventilation dans un immeuble de 2000 personnes sur 19 étages. La direction, qui a estimé que ça durera 10 jours au plus court, a diagnostiqué "des risques de mouvements sociaux affectant la productivité". Effectivement, pour des économies de bout de chandelle, elle n'a pas voulu mettre des moyens simples, dont le seul défaut était de coûter quelques sous, permettant au personnel de travailler dans des conditions normales et saines, et n'a distribué l'eau que très parcimonieusement. Résultat, un arrêt de travail de 1h a été décidé vendredi 19 Janvier. Ce qui s'appelle décrocher la timbale par aveuglement et pingrerie.

 

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IMPOSSIBLE n’est pas FRANÇAIS

Les négociations salariales 2007 se sont finalement conclues par un accord signé par toutes les organisations syndicales le 12 janvier. Les principales dispositions en sont l’attribution à la fin du mois de janvier d’une prime de 550€ pour les salariés dont le salaire annuel de base est inférieur ou égal à 26.000€, et d’une prime de 400€ pour les autres. Ces primes seront intégrées dans le salaire de base au 1er janvier 2008 (mais elles ne compteront pas pour la négociation 2008). Des améliorations au statut social sont apportées dont deux tenaient à coeur à la CGT, la prolongation de la prise en charge du délai de carence pendant les arrêts maladie, et la reconnaissance du diplôme de l’ITB, dont les lauréats « auront vocation à être cadres ». Le nouveau statut crée également une durée repère entre deux augmentations individuelles de 5 ans, durée au-delà de laquelle les situations doivent être examinées, ce qui est une façon de dire qu’elles sont anormales. Une autre revendication ancienne sera discutée dans le courant du 1er trimestre, les modalités d’attribution des parts variables de salaire. Ceci constituait l’ensemble des propositions soumises à la signature des syndicats le 10… un ensemble insuffisant toutefois, puisque malgré ses efforts pour valoriser le package, la direction n’avait toujours aucun candidat à la signature lorsqu’elle fut obligée de conclure. Il faut dire que, comme la CGT lui avait fait remarquer, ces propositions ne soulevaient pas l’enthousiasme des salariés que nous avions consultés, et cela d’autant moins qu’elles interviennent dans un contexte où les résultats des banques s’annoncent encore plus exceptionnels… et que les plus hautes rémunérations s’envolent à l’envie. Après les satisfecit de la presse sur l’excellente année boursière… la prime est plus proche du quotidien et ne pèse pas lourd au regard des chiffres stratosphériques entendus ici et là ! Nous avions également assez peu apprécié le chantage à la signature, avec la menace qui planait en cette fin de réunion de l’attribution d’une « mesure unilatérale d’un montant inférieur et non intégrable » en cas d’absence d’accord. La menace n’ayant produit aucun effet, et puisque l’on nous disait que rien de plus ne pouvait être fait, les délégués syndicaux ont décidé d’aller s’expliquer avec le patron, et c’est ainsi que ce dernier a reçu notre visite en son perchoir des tours de la Défense. Bien qu’indisponible, ce dernier a fait promettre que la nouvelle DRH, Anne Marion-Bouchacourt reprendrait contact avec nous… ému sans doute par notre détresse, à moins que ce ne soit par la perspective de la constitution d’un front syndical dangereux pour l’avenir proche. C’est ainsi que la DRH, pour son premier baptême du feu, a expérimenté l’adage : « Il ne faut jamais dire fontaine … » ! Le lendemain matin, elle nous annonçait ce qui était impossible la veille, le versement d’une prime complémentaire d’intéressement de 220€ selon des modalités proches de la prime « Villepin » de 2006, en plus de ses ultimes propositions. On notera que cette prime représente aux alentours de 9 millions d’euros pour 40.000 bénéficiaires, un peu plus que les 7,6 millions qui serait la rémunération 2006 de Daniel Bouton… la compassion a ses limites ! Au final, nous aurons quand même obtenu dans les négociations collectives des montants qui comptent lorsqu’ils sont additionnés particulièrement pour ceux qui sont obligés de compter au plus juste. Pour ceux qui gagnent moins de 26.000€, le salaire de base annuel a progressé de 1400€ sur 3 années, et les primes cumulées obtenues dépassent 1500€.

 

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MUTUELLE
Le nouveau régime de « complémentaire santé » obligatoire est entré en vigueur au 1er janvier. Rappelons que depuis cette date, tous salariés de la Société Générale en activité sont adhérents et couverts, même si leur première cotisation ne sera effectivement prélevée que sur la paie de janvier. Ceux qui adhéraient précédemment à une mutuelle externe conservent la possibilité d’en rester membre, la mutuelle Société Générale intervenant dans ce cas en 1er au titre des règles de la mutualité et la mutuelle externe en complément. Ceux qui opteront pour quitter leur ancienne mutuelle ne subissent aucune pénalité. Les nouvelles cartes doivent parvenir par envoi automatisé… et ne sont pas parvenues encore à leurs destinataires. Nous avons été alertés que des demandes d’attestation provisoire ont été sèchement refusées, ce qui n’est pas la meilleure façon d’accueillir les nouveaux adhérents, même si cela bouscule les habitudes et provoque un surcroît de travail provisoire. Précisons toutefois qu’en cas de prise en charge lourde, par exemple en cas d’hospitalisation, les nouveaux adhérents peuvent signaler leur affiliation à l’établissement hospitalier en donnant leur numéro matricule SG, qui est aussi leur numéro d’adhérent, avec l’adresse de la mutuelle.

132,8 MILLIONS

… c’est le montant des quotas de CO² accordés par la Commission Européenne aux industriels français, chimie, acier, ciment, etc… pour chaque année de 2008 à 2012. Les voeux de Bruxelles pour 2007 en quelque sorte ! Ces fameux quotas, censés conduire à une réduction des émissions polluantes, ont en réalité fait passer le prix de l’électricité en France de 19 à 36 euros en quelques années, tandis que la quantité d’émissions, fixée largement au-dessus des émissions réelles, ne diminue aucunement.

PAOLA, FRASER, NANDIN

Soigneusement sélectionnées, les photographies de ces 3 jeunes « experts » ornent la dernière page de la livraison de « Sogéchos ». Il se trouve que les experts en question travaillent à Paris, Londres et Milan, 3 endroits où la CGT a contribué à la défense d’un certain nombre de leurs prédécesseurs qui avaient travaillé dans les mêmes équipes et qui étaient passés du statut d’expert à celui d’éjecté à la vitesse de la lumière… Comme dit Sonia, dans une autre page de la même publication, il y a une « forte émulation entre les équipes ». Son « regard neuf » ne tardera pas à s’aiguiser et à choisir un autre qualificatif ! C’est en général fin janvier que les disgrâces sont attribuées.

MEDICI

Pure coïncidence ? Sogéchos de janvier nous livre une interview de la nouvelle DRH, Anne Marion Bouchacourt, qui nous gratifie de son amour de la Toscane, terre des Médicis, famille de banquiers et empoisonneurs de renom… et de Brahms qui commença par jouer de la flûte et du violon… signes prémonitoires de sa fonction ??? L’interview ne fait toutefois aucune allusion à autre chose que le « dépassement », la « performance », le « professionnalisme ». Rédigée avant les négociations salariales en cours, c’est pourtant dans sa fonction principale qu’elle sera appréciée : sa capacité à conduire le dialogue social et donc conclure des accords.

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POUR QUELQUES $ DE PLUS…

Les négociations salariales pour 2007 se sont terminées par une « dernière séance » au cours de laquelle le directeur des relations sociales, Philippe Perain, a fait part de « l’ultime proposition » de la direction, façon western spaghetti. Celle « ultime proposition » (la précédente était tout aussi ultime) consiste essentiellement en une prime versée fin janvier et incorporable dans le salaire annuel en 2008. Pour ceux qui perçoivent un salaire annuel inférieur ou égal à 26.000€, son montant serait de 550€, et pour ceux dont le salaire est supérieur, il serait de 400€… ajoutant que les résultats qui s’annoncent favorables entraîneraient également une hausse de la participation et de l’intéressement, Philippe Perain a voulu souligner que cette proposition allait toucher près de 10.000 salariés pour le montant le plus élevé de la prime, ce qui représentait pour eux « un effort supérieur à celui de l’an dernier » (500€). Ceci n’est vrai qu’à peu près toutefois, car le coût global de cette mesure en 2007 serait de 16,5 millions d’euros bruts, tandis qu’en 2006, la mesure salariale avait représenté 18,6 millions auxquels la prime Villepin s’ajoutait. Ces montants sont toujours très éloignés de ceux qui sont attribués aux parts variables et encore plus aux bonus. Dans ce domaine, les récentes annonces de la presse commencent à énerver sérieusement les galériens du variable à quelques centaines d’euros et les stakhanovistes des challenges. Sous le titre « à Paris aussi des bonus exorbitants », Libération cite « Étienne », 7 ans au middle de la Générale, qui déclare un bonus de 15.000€ pour un salaire annuel de 40.000… Étienne joue petit, pourrait-on dire, tant ce montant est loin d’être exorbitant dans la galaxie financière. Les montants d’aujourd’hui qui comptent 7 chiffres ne sont pas rares. Parmi ceux qui sont au régime du variable, plus maigre certainement, il y a aussi de la marge, entre le plus mal loti à 200€, et le mieux servi, plus de 12.500€… et encore, il ne s’agit que des répertoriés par les statistiques qui n’incluent pas les hors classe.  C’est donc dans cette effervescence que les organisations syndicales ont été sommées de donner leur réponse pour le 10 janvier, Philippe Perain nous accordant « la trêve des confiseurs » pour consulter nos troupes avant la réunion de signature. À défaut d’accord salarial, il a précisé que la direction appliquerait « une mesure unilatérale inférieure ». À cette date qui correspond à peu près à celle où les bonus auront été annoncés individuellement et qui précédera de peu l’annonce au conseil d’administration d’une nouvelle hausse des résultats et des dividendes distribués, nous devrions signer sous peine de punition… qui croira au sérieux d’une telle menace ? Pas la CGT en tout cas, qui propose au personnel d’exprimer son sentiment sur la proposition de la direction auprès des organisations syndicales, et d’envisager avec nous une action à mi-janvier pour obtenir de sa part un montant à la hauteur des moyens disponibles et de la reconnaissance du travail effectué. Ce montant, estimé au minimum à 1.000€ par les 4 organisations CGT, CFDT, CFTC, et FO reste d’actualité. Au sortir de la « dernière séance » les 4 ont décidé de se rencontrer avant la réunion du 10 pour examiner ensemble la conduite à tenir… D’ici-là, nous vous souhaitons de bonnes fêtes de Noël et nous vous présentons nos voeux l’année 2007.

 

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NOUS PARTÎMES À 500

... « l’ultime réunion » de négociation salariale se tenait le 11 décembre, et comme nous l’annoncions la semaine dernière dans nos infos, elle s’est terminée par la publication d’un communiqué de la CGT, la CFDT, la CFTC et FO annonçant l’organisation d’une action à mi-janvier si les propositions de la direction restaient aussi insuffisantes. Il reste donc une période d’observation, une nouvelle réunion ayant été fixée au 20 décembre, avant de confirmer un appel à l’action. A l’heure qu’il est, la direction a annoncé une augmentation de 500 euros des salaires de base jusqu’à 24 000€, et 300€ au-delà, ainsi que son accord pour verser une « prime complémentaire ». Les 4 organisations ont annoncé qu’elles entendaient obtenir un minimum de 1000€ par salarié. Le surlendemain, les élus du Comité Central d’Entreprise ont saisi la réunion plénière pour donner lecture à Daniel Bouton de leur communiqué et ont suspendu la séance quelques minutes pour lui laisser le temps d’y réfléchir… s’il veut éviter que, par un prompt renfort, nous ne soyons des milliers à lui réclamer des sous en janvier…

MUTUELLE

L’engagement pris par les 4 organisations signataires de l’accord mettant en place le nouveau régime de couverture santé sera tenu. Les prestations vont être améliorées au 1er janvier, notamment en matière d’optique. Le plafond de remboursement est porté à 300€ sur 12 mois, à 400€ sur 24 et à 500€ sur 36 mois. Les fortes corrections bénéficient d’un plafond porté à 500€ sur 12 mois. Il a fallu toute l’insistance des 4 signataires de l’accord pour vaincre les résistances, y compris celle de la direction qui y voyait « un risque inflationniste ». Pour des raisons techniques, les ayants droits et les retraités pourront en bénéficier à compter du 1er juillet au plus tôt. Les 4 syndicats, CGT, CFDT, CFTC et FO auraient souhaité porter ces plafonds à un niveau un peu supérieur, mais le caractère entièrement nouveau du régime qui démarre le 1er janvier nécessite une période d’observation les 3 prochaines années qui peuvent aussi permettre de constater que de nouvelles améliorations sont possibles.

NOIX D’HONNEUR

… au RRHL de la DEC de Melun, Jean Marie Maugout, qui n’a rien trouvé de mieux pour s’occuper que de faire faire des tests pour voir si le PSC qui traite les opérations administratives de la DEC fait bien son boulot. Le gros malin a sollicité des employés de certaines agences pour effectuer des versements espèces de 5 ou 10 euros dans les coffres tirelire pour vérifier les délais de crédit sur les comptes… Sur la forme, un nouveau logiciel et une nouvelle procédure de traitement des fonds rendent l’initiative intempestive. Sur le fond, elle est détestable par la méthode employée, qui rappelle le « client mystère », ces patrons qui se font anonymement passer pour des clients. De plus, la chose est aggravée en se fondant sur l’opposition de gens qui travaillaient ensemble il y a peu. Pensait-il que son dérapage serait inaperçu et que son zèle le ferait bien voir… c’est raté, le voilà épinglé et ses pratiques inscrites à l’ordre du jour de la prochaine commission de suivi 4D… s’il cherchait par contre à être mieux connu, il a bien gagné sa noix !

 

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MONSIEUR PLUS

La procédure budgétaire 2007 vient d’être communiquée aux membres du Comité Central d’Entreprise. Elle finalise les orientations et objectifs assignés par la Direction Générale. Encore une fois, l’objectif de ROE a été fixé à 19%, ce qui implique une fuite en avant dans la course aux profits que nous subissons depuis de longues années. Il s’agit de satisfaire aux exigences des marchés financiers coûte que coûte pour les salariés. Le solde positif de l’emploi ne doit pas faire oublier la gestion à flux tendu dans les fonctions commerciales, de nouvelles baisses d’effectifs dans les PSC, la stagnation dans les CRCM au prix de mauvaises conditions de travail… et l’externalisation de nombreux emplois des services centraux. Avec les prévisions 2007, les élus ont reçu communication des opérations de restructuration dans le réseau, dont la liste est disponible sur notre site intranet.

DES CHIFFRES ET DES LETTRES

La CGT a obtenu de la direction une statistique nouvelle dans le cadre des négociations salariales qui devrait enfin permettre à chacun d’estimer sa situation personnelle de façon pertinente. Ce tableau détaille par niveau l’éventail des rémunérations, depuis les 10% les moins payés, jusqu’aux 10% les plus payés. En comparant sa situation personnelle avec ces chiffres, au regard de l’ancienneté moyenne dans le niveau, il est possible de savoir si l’on est plutôt dans la moyenne, à la traîne ou… en avance ! Le tableau avec nos commentaires et une aide pour l’interpréter est disponible sur le site intranet de la CGT.

POUSSÉE DE FIÈVRE ?

La dernière réunion de négociation salariale est programmée pour le 11 décembre… les propositions faites par la direction avaient été jugées insuffisantes par les organisations syndicales, une opinion largement confirmée depuis par les salariés qui en ont pris connaissance. L’écart avec les revendications syndicales est tel que la perspective d’un accord salarial n’est pas acquise. Les organisations CGT, CFDT, CFTC et FO ont donc convenu de renforcer leur action commune en décidant de se concerter avant de prendre une décision finale. En cas de blocage, les 4 organisations ont décidé d’appeler les salariés à l’action au début du mois de janvier. L’année nouvelle pourrait ainsi démarrer en fanfare, avec l’annonce conjointe de résultats 2006 mirobolants par la direction générale, et avec celle d’une grève par les organisations syndicales de l’entreprise pour cause de refus d’une juste rémunération du travail de ceux qui sont à l’origine de ces résultats…

MUTUELLE

L’amélioration des prestations de la Mutuelle était pour les 4 organisations syndicales signataires, une des conditions sine qua non à la mise en place du nouveau régime. C’est dans cet esprit que CFDT, CFTC, CGT et FO ont écrit à la DRH pour demander d’ouvrir rapidement des négociations et proposer des améliorations. La négociation aura lieu le 14 décembre prochain. Là encore, vous pouvez trouver les documents sur l’intranet CGT…

 

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LE MUR DE LA HONTE

La question a déjà fait l’objet d’échanges plutôt vifs depuis le démarrage de l’opération 4D dans le réseau. L’inquiétude syndicale est à l’origine d’engagements actés dans l’accord : le maintien à l’intérieur de la SG des PSC et des CRCM, et l’instauration de « passerelles » pour assurer la circulation du personnel entre les 3 entités, DEC, PSC, CRCM. Malgré les engagements, des « dérapages » ont été relevés. Sous la pression syndicale, le patron du réseau, JF Sammarcelli, déclarait lors de la dernière réunion de la commission de suivi 4D, qu’il avait conscience des difficultés et qu’il ne manquait jamais lors de ses déplacements d’organiser des réunions rassemblant les responsables des DEC, UC et PSC notamment pour faciliter le travail commun. C’est pourquoi la CGT s’interroge sur ce qu’elle a constaté à Grenoble Meylan : dérive locale ? Conséquence logique de la séparation des entités ? Au départ, de simples réunions d’information du personnel à Meylan, d’abord à l’agence, l’UC, puis au PSC logés tous deux dans le même immeuble de la banlieue de Grenoble. Évidemment, les représentants de la CGT de Grenoble se retrouvent dans le même syndicat, et ils ont organisé ces réunions pour engager un débat sur les négociations salariales d’entreprise en cours qui vont concerner de la même manière les deux entités. Début prévu de la réunion à l’agence, le « directeur » débarque en exigeant le départ des 2 militants CGT travaillant au PSC, contigu, au motif qu’ils n’appartiennent pas au personnel SG de la DEC ! Devant notre refus, le « directeur » s’énerve, s’abrite courageusement derrière les consignes venues d’on ne sait où… puis quitte la salle de réunion … le personnel de l’agence ne le suit pas, bien au contraire, il participe en quasi-totalité. Bien sûr, on parle salaires, mais on parle aussi du ras-le-bol de la pression, des challenges qui se succèdent dans la DEC. Les conseillers découvrent que la participation aux challenges n’est pas obligatoire et qu’on ne peut être licencié parce qu’on n’a pas atteint ses objectifs (serait-ce des arguments couramment employés ?)… et on reparle de cette interdiction de se rendre dans les locaux du PSC… Interdiction lorsqu’ils pourraient aller régler directement un problème sur un dossier en cours, lorsqu’ils ont demandé à pouvoir déjeuner dans le réfectoire du PSC, exclusion lorsque des collègues connus fêtent leur départ en retraite ! Entre l’agence et le PSC, la direction a même fait murer la porte de communication pour de prétendues raisons de sécurité, le mur de la honte ! La réunion se termine à l’agence et reprend au PSC, où la direction est plus prudente et n’insiste pas. Au PSC, on vit mal aussi ce cloisonnement imposé. La demande des agents de l’agence pour accéder au réfectoire a été discutée au CE, réponse de la direction : pas possible pour des raisons de sécurité… lesquelles ! … le PSC dont l’accès est badgé a des fenêtres qui s’ouvrent au rez-de-chaussée sur l’extérieur … nouvelle objection, pas assez de places … pourquoi n’en avoir pas prévu suffisamment lors de l’installation ? Fort heureusement, le réfectoire du PSC va pouvoir offrir plus de place en janvier avec la fermeture du local fumeur attenant. On voudrait empêcher tout contact entre les salariés des deux entités qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Étonnant, les personnels de Grenoble peuvent accéder librement aux Centraux parisiens et à leurs restaurants, mais ils ne peuvent le faire à Grenoble ! Alors, dérive locale ou directive centrale ? La CGT ne manquera pas d’interpeller JF Sammarcelli lors de la commission de suivi 4D en janvier : les réunions syndicales seront-elles l’ultime lieu de rencontre pour les salariés travaillant dans la même entreprise Société Générale ? Pour Grenoble en tout cas, la CGT a déjà démoli le mur.

 

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SUPERPROFIT

L’annonce de la hausse des résultats au 3ème trimestre était attendue et a dépassé la plupart des pronostics. Ce qui est très attendu maintenant… c’est la proposition de la direction lors de la prochaine négociation salariale. D’après Monsieur DESSOURCESSUR, « on réfléchit encore côté Direction »… Réponse lors de la prochaine réunion de négociation prévue le vendredi 24 novembre.

CREDOC

Depuis 18 mois le personnel des crédocs à Périval ramait face à la surcharge de travail, suite aux brillantes prévisions d’activité des stratèges 4D. Le travail était là, mais pas les effectifs… d’où surcharge, intérimaires et heures sup. à gogo. Le personnel a fermement fait savoir que ça n’allait plus et, efficacement soutenu par la CGT du lieu, a multiplié les interventions. Résultat, pour 105 personnes à l’effectif de départ, il y a eu 21 créations de postes (dont pas mal d’intérimaires embauchés) et une prime de 300€ sera versée fin Novembre. La direction s’est aussi engagée à remplacer tous les départs prévus en 2007. Sans vouloir triompher, ça fait quand même du bien de savoir ça, non ?!

CRCM

La commission économique du CCE a planché sur plusieurs dossiers présentés par la direction le 16 novembre qui visent à affiner la segmentation de la clientèle et accentuer la vente à distance … L’occasion pour la CGT de revenir une nouvelle fois sur les conséquences en termes de rémunération des salariés (commissionnement), les éventuels objectifs de production en contradiction avec le temps moyen de traitement de 3 minutes, etc. On y réfléchit encore côté direction et les réponses viendront par la suite… En attendant, la complémentarité des entités (DEC/CRCM) affichée par la Direction risque plutôt de laisser place à une concurrence exacerbée entre les salariés concernés !

ELECTIONS

Actualité politique oblige, on parle beaucoup ces derniers temps d’élections et de démocratie dans les medias… A la Société Générale, pour parer au taux de participation ridicule lors des dernières élections des représentants des salariés au Conseil d’administration, CGT, CFTC, FO et CFDT ont signé avec la direction un accord sur le recours au vote électronique, facilitant ainsi l’expression de chaque salarié. Le vote électronique (à partir du poste de travail ou de tout autre connexion Internet) devait être utilisé pour la première fois pour renouveler les représentants du personnel dans les services centraux en décembre… Mais, Sud et SNB, contestant le vote électronique, ont demandé au Tribunal de Grande Instance de Paris d’annuler les accords qui mettent en place ce mode de scrutin. L’audience a eu lieu mardi 13 novembre, le verdict sera prononcé le 9 janvier 2007… et celui des urnes n’en est que d’autant décalé !

 

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T’AS L’RIMMEL QUI FOUT LE CAMP

L’Agora des tours Société Générale de la Défense impressionne toujours le visiteur. Derrière le comptoir de marbre de l’immense verrière, les hôtesses en uniforme rouge et noir officient pour l’accueillir… Les habitués ont bien remarqué que depuis 1995, elles changent souvent, sans trop savoir pourquoi. Il a fallu que la CGT impose une protection contre le froid qui avait été « oubliée » par l’architecte, mais ce n’est pas la cause de cette valse. Les hôtesses sont salariées de ces entreprises non bancaires, « prestataires », dont le contrat est régulièrement remis en cause. La nouvelle direction des achats a commencé sa brillante action de « cost killer » par là, il y a 2 ans une nouvelle société a emporté le marché, et pas n’importe laquelle, City One. Créée en 98, la « petite société » a rapidement grandit en tirant le maximum de profit de ses salariés, quitte à s’asseoir sur leurs droits et à leur imposer des conditions de travail d’un autre âge, ou à utiliser la peur comme un instrument de gestion du personnel. City One compte aujourd’hui 400 salariés répartis dans une multitude de petites sociétés pour éviter notamment de respecter les contraintes imposées aux entreprises de plus de 300. Celle qui fournit la main d’œuvre, c’est le terme qui convient, à la Société Générale dont elle détient l’exclusivité du marché, s’appelle City One Accueil. Démissions, sanctions et licenciements y sont chose courante, au point que 22 procédures prud’homales ont été engagées à son encontre. Il y est coutume de « faire des heures » et des « remplacements », car les mauvaises conditions de travail génèrent de nombreuses absences. Il arrive souvent que le rimmel des hôtesses foute le camp, mais pas comme dans la chanson. On est loin de la « qualité irréprochable du service au client » proclamée par la direction de City One, dont la PDG, Sophie Pécriaux, est membre du Syndicat Patronal des entreprises d’accueil. L’irruption de la CGT dans ce petit monde où n’existent ni délégués du personnel, ni comité d’entreprise, a donc fortement dérangé… et la première réaction à la désignation d’une déléguée syndicale a été de … la contester ! Il faut dire qu’il est plus difficile aujourd’hui d’interdire aux hôtesses de prendre leur pause, de ne donner une réponse à leurs demandes de congés qu’à la dernière limite, et de leur refuser le droit de s’absenter de leur siège pour aller aux toilettes pendant les 7 heures de leur vacation ! La CGT a également demandé à la DRH de faire respecter l’engagement de Daniel Bouton, et d’obliger City One à respecter ses salariés… un engagement qu’il est bien difficile de faire cohabiter avec les cost killers et pour lequel il est grand temps d’en tirer toutes les conséquences.

REGRETS

Avec plus de 86% de votes favorables, le vote des adhérents de la Mutuelle a approuvé l’accord signé par la CGT, la CFDT, la CFTC et FO. Ce résultat dépasse notre objectif de 75% des suffrages, raillé il y a peu par le SNB. Il y aurait donc 86% de benêts embrouillés par la Direction ? Ses regrets ne vont pas jusqu’à s’interroger sur la légitimité d’une organisation qui proclame si souvent sa place de 1er… ni à procéder à un véritable aggiornamento. Comment croire à sa volonté de respecter la démocratie en claironnant qu’il aura finalement raison, et pourquoi tenter de retarder l’amélioration des prestations au 1er janvier au lendemain même du vote ?

 

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LA BELLE ÉGALITÉ

Vous ne le saviez sûrement pas, mais un comité à été créé pour attribuer un « label égalité » aux entreprises qui font des efforts pour supprimer les discriminations à l’égard des femmes. Parmi les premiers titulaires de ce label, LCL, dont l’accord d’entreprise signé en 2003 ne contient aucune mesure salariale, et AXA, qui annonce à grand renfort de tambours avoir débloqué un budget de 750.000 euros… sur 3 ans ! Eh oui, la précision est importante, car la critique principale à l’encontre de l’accord signé à la Société Générale porte précisément sur le fait qu’il ne prévoit « aucun budget spécifique ». Sauf que son application à conduit à consommer l’équivalent d’un budget de 450.000 euros de septembre 2005 à septembre 2006, attribués sous forme d’augmentations du salaire de base définitives. L’effort est bien supérieur à celui d’AXA dont la « communication » bien pensée suscite les éloges de la presse féminine. Il serait donc étonnant que la Société Générale n’obtienne pas ce label, puisqu’elle a aussi déposé un dossier de candidature auprès du comité d’attribution. Ce dossier étant présenté aux organisations syndicales, celles-ci ont pu l’accompagner de leurs commentaires. Vous pourrez prendre connaissance de ceux de la CGT sur notre site intranet.

L’INTERNATIONALE

... est de retour ! Alors que la « mondialisation capitaliste », l’expression est désormais consacrée, avance au rythme du rouleau compresseur sur les droits sociaux dans tous les pays, un obstacle inattendu vient de se construire sur sa route, une nouvelle internationale syndicale. La première avait été constituée en 1864 à Londres sous l’impulsion de Karl Marx. Pour la petite histoire, c’est aussi l’année de la création de la Société Générale, ce qui, d’une certaine manière, illustre la clairvoyance du philosophe allemand à propos du nouvel ordre mondial qui se préparait. La nouvelle internationale syndicale résulte de la tenue du congrès fondateur de la « Confédération Syndicale Internationale », la CSI, à Vienne début novembre. S’y retrouvent la CISL et la CMT, et les autres organisations indépendantes. Elle incarne ainsi la réunification du mouvement syndical au plan international, après les longues années de divisions de la guerre froide. La CGT, fidèle à son histoire, est présente parmi les organisations fondatrices. La CSI s’affirme unitaire, indépendante et démocratique. Elle déclare le travail humain d’une valeur supérieure au capital et agir pour le respect universel des droits fondamentaux, pour la paix et la démocratie. Elle entend construire un syndicalisme de transformation sociale ouvrant la voie à une mondialisation qui profite à tous.

Á LA BONNE VÔTRE

Les députés UMP ont, par une disposition n'ayant aucun rapport avec la loi qui portait sur la Sécurité Sociale, rétabli l'accord sur les 39 heures dans l'hôtellerie et la restauration annulé par le Conseil d'Etat. L’accord maintient les 39 heures en échange « d’une sixième » semaine de congés payés… Une simple comparaison avec l’accord SG, qui prévoit plus de 20 jours ouvrés et les jours fériés pour la même compensation donne une idée de l’énormité de l’escroquerie ! Ils pourront ainsi trinquer tranquillement à l’apéro avec leurs électeurs dans leur circonscription ce week-end.

 

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MISSION IMPOSSIBLE

La négociation salariale SG s’est ouverte le 25 octobre pour un cycle de 3 réunions jusqu’au 11 décembre. En cas d’accord, les mesures seront appliquées en 2007 puisque désormais la négociation est anticipée au dernier trimestre précédent. Le bilan de l’accord 2006 a été présenté : environ 37 millions d’euros, hors charges, principalement partagés entre l’augmentation des salaires de base avec un minimum de 500 euros et la prime « Villepin » de 500 euros également. L’impact de l’accord égalité professionnelle a fait aussi l’objet d’un premier point. 2176 femmes de plus de 45 ans ont reçu une augmentation, ce qui représente une hausse de 25% en pourcentage et 450.000 euros en budget. La première réunion est aussi traditionnellement consacrée à l’examen des statistiques et à l’exposé des revendications syndicales. Instruits par l’expérience des dernières négociations,4D, égalité, mutuelle et accord salarial 2006, CFDT, CFTC, CGT et FO ont convenu de se concerter pour faire converger leurs revendications et pour constituer un « front commun ». L’examen des statistiques confirme un constat : l’explosion des plus hautes rémunérations et la progression continue du variable et des bonus qui représentent des montants bien supérieurs aux augmentations collectives et individuelles, même cumulées ! Compte tenu des résultats 2006, qui vont encore progresser eux aussi, Philippe Pérain, le Directeur des relations sociales, pourrait être rebaptisé le chargé de mission impossible de la direction générale : l’antienne sur l’environnement concurrentiel, les risques à provisionner et compagnie a plutôt tendance à faire rigoler … un peu jaune quand même ! Peu sensibles à ce discours, les représentants des 4 organisations lui ont fait part de leur priorité et des conditions à remplir pour signer un accord 2007. Les « 4 » demandent une augmentation des salaires de base pérenne et en euros et diverses mesures complémentaires telle que l’augmentation des minima du statut social, l’unification des statuts des lauréats de BTS, des contrats de professionnalisation et d’apprentissage. Les dérives de la politique salariale ont augmenté l’importance de 2 revendications : l’instauration de « règles objectives » et d’un plancher pour les rémunérations variables et la création d’un délai maximum entre 2 augmentations individuelles. A ce propos, la CGT a critiqué la statistique de la direction sur laquelle s’appuie Philippe Pérain pour afficher un satisfecit : le salaire moyen a progressé de 3,5% et 53,6% des salariés ont bénéficié d’une augmentation individuelle. Le salarié moyen n’existe pas et le décompte des augmentations individuelles ne tient pas compte des individus… ce qui explique que l’on ne trouve qu’à peine 933 malheureux qui n’auraient bénéficié d’aucune augmentation depuis 6 ans ou plus, et que le plus grand nombre attendrait tout au plus 3 ans. A l’évidence, ces statistiques sont contredites par la réalité ! D’où la revendication syndicale d’un délai qui ne devrait pas dépasser le seuil de 6 ans que la direction a fixé elle-même. Concernant la rémunération variable, la négociation s’annonce difficile. L’évolution de la jurisprudence aidant, la direction admet que des critères devront être fixés… tout en laissant planer la menace d’utiliser les statistiques du poste de travail, ce qui ne manquerait pas de provoquer des dérives dangereuses. Un groupe de travail serait en train de plancher en ce sens selon Philippe Pérain qui a reçu en retour un avertissement immédiat : la question des rémunérations variables pourrait être un casus belli avec nous.

 

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L’INTOX DE DROITE

La nouvelle a fait le tour, une intoxication… alimentaire a rendu malade une petite trentaine de consommateurs de thon sauce basquaise à la cantine de la Société Générale de La Défense. Images de camions de pompiers, gyrophares, civières et brancardiers ont fait la une de TF1 et consorts. De son côté, la direction s’est empressée de publier des communiqués rassurants. Mais personne n’a précisé que le restaurant en cause, celui de Sodexho, est baptisé le « rive droite », ce qui montre, bien involontairement, d’où vient l’intox. La CGT déjeune au « rive gauche », par principe, et ne compte donc aucune victime d’une telle intox.

LES EXPERTS PARIS

Cela fait un certain temps que la CGT ferraille sur les questions de déontologie, notamment dans les secteurs sensibles comme ceux de la banque d’investissement. La délégation du personnel de Valmy est le haut lieu de vifs échanges à propos du flou artistique et des approximations de la direction sur le sujet. C’est encore le sujet d’une nouvelle modification du règlement intérieur, soumise à consultation du prochain CE des services centraux, alors que nous attendons toujours l’avis de l’inspection du travail que nous avons saisi et rencontré. Il est donc piquant d’observer que ceux qui nous opposent l’excellence de leurs méthodes d’action fassent l’objet d’un rapport de l’AMF qui suspecte la SG de délit d’initié… en cause, le directeur de la déontologie lui-même, avec le patron des fusions-acquisitions !!! L’expert en déontologie est cité dans une histoire qui implique un fonds off shore, Amber Fund qui s’est porté acheteur de titres, et où l’on retrouve également le nom de Lyxor, une filiale SG. Disons qu’à tout le moins, les réponses de la direction à nos observations sur les questions relatives au respect des règles de déontologie, et qui visent à protéger les salariés d’éventuels risques pénaux, feraient bien d’être complètes et solides.

CARTON ROUGE

Le CE du CRCM de Lille a obtenu communication de statistiques sur l’emploi qui devraient interpeller la nouvelle DRH après sa rencontre avec la   CGT. Alors que nous la rencontrions dans le cadre de sa prise de fonction il y a quelques temps, nous lui avons exposé parmi nos préoccupations prioritaires la nécessité d’apporter des solutions à l’aggravation du stress au travail, notamment chez les commerciaux et particulièrement sur les CRCM. Alors que la direction nous répond souvent que nous exagérons, elle est démentie par les faits : depuis sa création, 1/3 de l’effectif du CRCM de Lille est parti : licenciements ou démissions !... un chiffre énorme comparé à celui des autres entités de l’entreprise.

NULLITÉ

La CGT a reçu la requête formulée par le SNB auprès du tribunal afin de faire annuler l’accord permettant l’organisation du vote électronique pour la prochaine élection du CE des services centraux. Aucun argument de fond dans la requête en « nullité », si ce n’est la « courte durée de la négociation au cœur de l’été »… audience le 14 novembre.

 

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LES JEUX DU CIRQUE

L’initiative a fait de nouveau grand bruit dans la presse médiatique, c’était le but recherché par ses initiateurs… mi-septembre, la Générale a renouvelé son cirque du Stade de France, où des jeunes sélectionnés viennent plancher dans l’espoir d’un travail en CDI. Nouveauté de la saison 3, la signature du contrat est à la clé. C’est ainsi que 8539 demandes sont parvenues au recrutement, près d’un millier de plus que la fois précédente, et que 326 gladiateurs ont été retenus pour postuler à 148 CDI, soit 16 de mieux qu’en 2005 ! Encore une fois, l’autosatisfaction est de règle à la direction de la communication, qui évoque avec fierté l’humour et la dérision de la chose… ce qui, on en conviendra, est approprié pour des jeunes se battant pour obtenir du boulot. Les impétrants ont même eu droit à l’attribution de places gratuites pour voir Ben Hur dans le même Stade de France, peut-être pour leur faire comprendre que ces nouveaux jeux du cirque étaient finalement moins brutaux que leurs ancêtres, encore que…

LE MILLION

Les dates de la prochaine négociation annuelle obligatoire sur les salaires ont été fixées les 25 octobre, 24 novembre et 11 décembre. Comme d’habitude, vous pourrez suivre en direct les négociations sur notre site intranet. Cette négociation poursuivra-t-elle dans le sens engagé par celle de l’an dernier, c’est la question, non résolue par la fixation de ce calendrier, qui ressemble à la trilogie traditionnelle : présentation des statistiques et exposé des revendications syndicales, exposé de la proposition de la direction qui n’en tient aucun compte, réunion de signature « c’est à prendre ou à laisser ». Rappelons que la dernière négociation était sous l’influence de la grève d’avril 2005 qui avait puissamment encouragé la direction à être plus attentive… On ne dit pas qu’il faut recommencer tout de suite, mais bon !

DE LA DÉMOCRATIE

Les documents de vote sont en train de parvenir aux adhérents de la Mutuelle pour valider les propositions du conseil d’administration de celle-ci. D’aucuns font mine de s’interroger sur le caractère démocratique de cette consultation dont les non adhérents sont exclus. Rappelons tout d’abord que les adhérents ne sont pas consultés sur la mise en place du nouveau régime obligatoire, mais sur la modification des statuts permettant à la Mutuelle de gérer ce régime. C’était la volonté des signataires de l’accord qui ne voulaient pas confier la gestion du nouveau régime à un assureur, ou à la direction qui l’aurait confiée à un assureur… en choisissant ce chemin, les signataires n’ont pas choisi le plus facile, puisqu’il exige que 75% des adhérents, et pas seulement 50% + 1 voix comme dans un référendum, approuvent les résolutions. Sans compter que dans un référendum, les retraités auraient été exclus du vote !!! Il est juste et démocratique finalement que les adhérents de la Mutuelle, qui a fonctionné jusqu’à présent avec une contribution versée au bon vouloir de la direction, et eux seuls, se prononcent pour décider s’ils renoncent à l’ancien système pour entrer dans le nouveau.

 

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NOUVELLES DU FRONT

La séance plénière du CCE du 5 octobre nous a permis d’en savoir un peu plus sur la restructuration annoncée par le communiqué de presse du 27 septembre, intitulé « Le groupe Société Générale renforce sa direction et fait évoluer son organisation ». Le PDG lui-même nous a expliqué qu’une organisation n’est jamais parfaite et qu’il faut toujours la faire évoluer en fonction des circonstances. Ainsi, en 2000, « on a mis en œuvre le principe de subsidiarité : chaque branche était construite comme une entreprise globale, le central (la Direction Générale) ne faisant qu’assurer la coordination. » Or, 3 problèmes sont apparus : Le groupe est devenu tellement grand qu’une direction à 2 est devenue intenable, d’où l’arrivée de Didier Alix. L’expérience montre que dans les dernières années, « le pendule est allé vers un peu plus de subsidiarité et un peu moins de cohérence : aujourd’hui, les achats, les immeubles, l’informatique sont gérés par branche ». « On crée une direction des ressources du groupe pour coordonner tout ça ».

PAEN est devenue gigantesque. Les activités sont divisées en trois entités distinctes : La banque de détail en France, la banque de détail à l’étranger et les services financiers spécialisés. Cette réorganisation prévue pour être mise en œuvre en avril 2007 sera examinée, notamment du point de vue de ses implications sociales, en Janvier… Pour ce qui est de la stratégie générale et des grandes orientations : pas de grande surprise et toujours le même credo…Daniel Bouton a ainsi rappelé que depuis 1999 il s’était attaché à restructurer la banque de détail en France et la banque de financement et d’investissement. La première est rentable mais sa progression sera toujours limitée du fait des structures économiques du pays. Le chiffre d’affaire augmente tous les ans de 1 à 2 % de plus que le PIB, mais « nous ne pourrons pas faire mieux tant que le pays ne sera pas réformé en profondeur »…

ATMOSPHERE, ATMOSPHERE

Un grand émoi a eu lieu dans les back d'OPER : Josiane devait partir en retraite après "40 ans  de bons et loyaux services", sauf que sa direction n’a pas pu organiser de pot de départ pour cause de « tergiversations » et « manque de budget »... Josiane a donc pris sa souris et a envoyé un mail à Daniel Bouton, copie à tous pour exprimer toute l’amertume qu'elle avait accumulée. 5 minutes après l'envoi du dit mail, tout OPER est couvert d'un mail du PDG.... suspense, répondait-il à Josy ? Malheureusement pour elle, ce n'était que pour l'augmentation de capital ! Après quelques échanges de mails et les 2 jours qui lui restaient à faire, la direction de Josy l’invite à partir dans la matinée, lui offrant ainsi généreusement sa dernière après midi. Aussitôt partie, la direction envoie un mail à toute la division pour les inviter à un pot de départ organisé le soir même comme il se doit : petits fours et champagne à la cafétéria  de l’Arche de la Défense pour fêter le départ de Fabien SCHRICKE muté à New York. Comme il se doit… pour le fils d’un des membres du Comité Exécutif !

 

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MOULOUD N’EST PAS BLOND

Au début, quand l’idée a germé de faire une pub personnalisée dans la presse éco, on avait pensé à faire d’une pierre deux coups en faisant appel à un représentant de la diversité, qu’on appellera   Mouloud. L’ennui est qu’il était trop brun, c’est donc Karine qui a été choisie pour s’afficher, experte en dérivés et blonde, ce qui est bon aussi pour l’image égalité professionnelle. Quant à celui que nous appelons Mouloud, il continue à travailler sans avoir droit à congés ni à rien du tout, juste une « gratification » en guise de salaire. Il est stagiaire d’études, ils sont 5 aux produits structurés Allemagne à côté des 6 vendeurs à statut Société Générale. Il paraît que la DRH réfléchit pour se mettre en conformité avec la Charte signée entre le gouvernement et le MEDEF… nul doute qu’avec cette grande avancée les stagiaires vont enfin bénéficier de congés et d’une durée normale du travail…

LA CARPE ET LE LAPIN

Une étrange coalition s’est constituée pour tenter d’obtenir un vote négatif des adhérents de la Mutuelle afin de faire échouer la mise en œuvre de l’accord signé par la CFDT, la CFTC, la CGT et FO. SNB et SUD appellent tous deux à voter non, pour des raisons contradictoires voire opposées. Quelques contre-vérités ne les arrêtent pas. Tous deux prétendent que les cotisations vont augmenter sans amélioration des prestations, alors que les cotisations vont diminuer pour la plupart des actifs, et qu’elles n’augmenteront que de moins de 10% pour les retraités. Mais au-delà, cette coalition hétéroclite prétend qu’un vote non obligerait la direction à renégocier, ce qui est complètement faux. Cette hypothèse n’entraînerait qu’une conséquence : la direction maintiendrait sa contribution à son niveau de 2002, la Mutuelle aurait rapidement ses comptes déséquilibrés, et les hausses de cotisations qu’elle devrait appliquer aggraverait le mouvement de désaffection qu’elle connaît aujourd’hui… jusqu’à sa disparition à moyen terme ! Les deux compères n’ont aucune proposition alternative bien sûr, car cette coalition n’a qu’un trait commun : tirer sur les autres organisations syndicales.

4D : L’APRÈS 2008

La commission de suivi s'est donc poursuivie le 21 septembre, après une suspension profitable puisque la direction est revenue avec un nouveau projet d'avenant à l'accord 4D de 2003, et un nouveau relevé d'engagements, plus conformes à nos propositions (voir les docs sur notre site Intranet). La CGT a bien sûr rappelé que ses critiques de l'organisation 4D conservaient toute leur pertinence et qu'elle entendait bien rediscuter du programme 2007… Stricto sensu, la modification des critères de transferts possibles devrait permettre que des postes de SAV clientèle commerciale soient transférés en 2007 au lieu de ne l'être qu'à partir de 2009. Mais, l'étalement des transferts de 2007 à 2012 est l'intérêt général et l'accord permettra toujours aux agents d'exiger leur maintien sur place avec des perspectives plus longues, notamment grâce aux précisions obtenues pour les missions. Pour la première fois, la direction du réseau a admis que les agents en mission l’obligeaient à moduler l'organisation du travail dans les DEC. La réunion de signature est prévue pour le 3 octobre.

 

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PANÉGYRIQUE

A l’occasion de la prochaine prise de fonction de la nouvelle DRH de la Société Générale, Anne Marion-Bouchacourt, les Echos viennent de publier un portrait – panégyrique … celle qui « cultive la modestie » y aligne une série de formules qui ne laissent pas d’inquiéter sur sa condition féminine : préoccupée en premier lieu de « l’équilibre hommes - femmes » elle proclame « avoir été au bon endroit au bon moment », et que malgré qu’elle eut « perdu 3 ans lors de sa dernière maternité », elle avait su progresser, « en sachant s’entourer »… une succession qu’un esprit mal intentionné pourrait détourner de sa signification initiale, d’autant plus qu’elle se définit elle-même par l’association « neurones et huile de coude » ! Nous nous garderons bien d’un tel exercice pour l’accueillir, espérant seulement qu’elle saura poursuivre le dialogue social entamé par son prédécesseur sur le départ. Il y aura cependant à éclaircir tout d’abord cette notion d’équilibre hommes – femmes, s’agit-il d’une notion de géométrie spatiale se substituant à celle d’égalité professionnelle ?

CET

Les organisations syndicales ont reçu le projet de modification de l’accord supprimant le délai de 5 ans pour utiliser les congés épargnés dans le CET et permettant leur « monétisation » partielle. Cette dernière possibilité ne serait possible qu’au plus tard en septembre 2007, pour cause de délai de mise en œuvre informatique !!! Incroyable, mais vrai, les machines seraient maintenant aux commandes… Il va sans dire qu’un tel délai ne se justifie pas et qu’on a vraiment le sentiment que de consultations en réunions de « techniciens » les exigences des uns et des autres se sont ajoutées… rappelons que le principe de cette mesure proposée par la CGT est acquis depuis le 5 septembre 2006. A suivre donc…

LE GRAND BOND EN AVANT

Jean Pierre MUSTIER est venu présenter à la commission économique du CCE la restructuration de SGIB « Step Up 2010 », traduit par JPM en auvergnat : « un cran en avant ». Après avoir noté que les documents abordaient essentiellement l’aspect quantitatif, nous sommes intervenus sur ce qui préoccupe le personnel concerné. Ainsi, nous avons demandé et obtenu la garantie que les services et directions concernés par le « grand bond en avant » resteraient bien des entités SG. Nous sommes intervenus aussi sur l’aspect géographique de cette restructuration (pas abordé dans les documents remis). JPM a déclaré que la mobilité fonctionnelle n’entraînerait pas de mobilité géographique « en dehors de changement d’étages ». Après avoir rappelé que SGIB ne pourrait pas fonctionner sans une armada de sous traitants (notamment chez ITEC - direction informatique de SGIB), nous avons demandé quelles répercussions étaient prévisibles pour ces quelques 1600 salariés. Réponse : aucune. Sur les questions d’organisation plus précises, JPM nous a informé que des groupes de travail allaient plancher dessus. Ex : les vendeurs TAU et change pour les clientèles émetteurs qui vont rejoindre CAFI, une réflexion est toujours en cours pour savoir si le lien et la présence physique seront nécessaires avec les salles de marché. Conclusion, toutes les modalités pratiques ne sont pas encore connues puisqu’elles seront déterminées par les groupes de travail…

 

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YA BOCOU D’ZÉROS

Une déclaration publiée par l’AMF nous apprend que Daniel Bouton a acheté pour 679.000 euros d’actions Société Générale au prix unitaire de 48,50 euros… soit environ 14.000 actions, qui représentent une plus value immédiate de plus d’1 million d’euros. De quoi affronter la rentrée scolaire en toute sérénité.

RÉORGANISATION SGIB

Un projet de réorganisation de SGIB a été communiqué à la commission économique exceptionnelle du CCE pour sa réunion du 22 septembre. Comme d’hab dans les services centraux, la phrase rituelle : « réorganisation se fait à effectif constant » est affichée dans le projet. Reste à savoir si c’est bien le cas. La CGT publie sur son site Intranet le projet afin de permettre à tout le personnel de l’examiner et de nous faire part de ses remarques pour le 22.

CÉPANOU

La commission sociale du CCE avait à son ordre du jour la refonte de la note 3125 relative à l’indemnisation de la mobilité géographique. La CGT a protesté de la méthode employée, une simple consultation, alors que ces dispositions relèvent des usages qui devraient faire l’objet d’une dénonciation et d’une renégociation. Cépanou a répondu la DRH qui s’est à nouveau abrité derrière les autres. Pour la direction, il s’agit seulement d’une « mise en conformité » à la suite d’un contrôle de l’URSSAF Toulouse ! Une « transaction confidentielle » a été conclue entre bureaucrates de l’URSSAF et de la Société Générale pour expédier l’affaire sans que personne ne songe à prendre l’avis des intéressés. Il est vrai que pour l’URSSAF, c’est moins fatiguant que de récupérer la dizaine de milliards de dette du patronat auprès de la Sécurité Sociale. Pourtant, la dernière fois, lors de la remise en cause des avantages bancaires du personnel, la DRH avait pris la peine de négocier un nouvel accord avec les syndicats … Pour ce qui est des novations du système, la CGT a ferraillé pour obtenir la prolongation ou le transfert des baux des salariés frappés d’une sanction ou d’un licenciement, et pour leur conjoint en cas de décès. En effet, la Société Générale sera désormais le signataire du bail et percevra une indemnité d’occupation au lieu de verser une compensation pour le loyer au salarié qui signait lui-même le bail… ce qui lui donne le pouvoir de mettre fin au bail elle-même ! Autre novation, le capital mobilité non consommé ne sera plus versé sous forme de prime…

CARTON ROUGE

Autre consultation du CCE, la nouvelle version de la note sur les congés annuels dans laquelle la DRH liquide certains avantages maison. Reconnaissant que l’ancienne instruction était plus favorable, le représentant de la direction assume : nous liquidons et nous revenons au minimum légal. Il en est ainsi par exemple de l’obligation de recueillir l’accord des délégués du personnel sur le tableau des congés d’été, de la suppression du report des congés annuels pour un décès… C’est une déclaration d’intentions qui semble relever des espoirs de liquider les 35 heures. Pour la CGT, c’est un casus belli, et nous allons le faire savoir : si la direction maintient ses intentions, nous ferons tout pour la contraindre à y renoncer.

 

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4D : L’APRÈS 2008

5 ans après la conception du projet de restructuration du réseau baptisé 4D, l’aggiornamento de la direction a impressionné les représentants syndicaux de la commission de suivi. La commission, créée par l’accord de mars 2003, était réunie le 7 septembre en présence du patron du réseau, François Sammarcelli, pour discuter de la fin du programme 4D, prévue le 31 décembre 2008, et de ses suites. Constatant par lui-même que les initiateurs du projet avaient sous estimé les difficultés et sur estimé leur capacité à tenir leur calendrier, il a tout bonnement proposé de faire « sauter la date butoir » et « d’adoucir la transition » ! Félicitant le directeur du réseau de sa clairvoyance, la CGT a souligné que cet aggiornamento nous concernait moins, dès lors que les représentants syndicaux avaient formulé à l’origine des critiques qui se vérifient aujourd’hui. Il faut dire aussi que les initiateurs n’avaient pas inclus dans leurs plans l’existence des droits garantis par l’accord signé par la CGT, la CFDT, la CFTC et FO. Socialement parlant, le prolongement de cet accord a pour conséquence un certain nombre d’engagements importants : la continuation des missions « temporaires » au-delà de 2008, le maintien de 18 SCL tandis que le sort de la dizaine de groupe d’agences sera consolidé par leur transformation en DEC. Le patron du réseau a également assuré du maintien de la structure à fin 2008 autour de 8 DR, 88 DEC, 430 à 450 UC, 23 PSC et 4 CRCM. Il est permis de se demander ce qu’il serait advenu sans accord. Malheureusement, la prise de conscience a des limites. La direction du réseau continue de sous estimer les besoins en effectifs, à l’origine de nombreuses difficultés et de la dégradation des rapports entre les différentes entités. Le plus récent exemple cité par la CGT est l’entité créée à DPDI pour traiter les CREDOC, conçue avec 12 personnes avant que fin août le réseau admette qu’il en faut 29 ! « Une erreur corrigée » nous a répondu François Sammarcelli. Il reste à acter par écrit des engagements qui ont des conséquences directes sur les prévisions 2007, ce sera l’objet d’une réunion exceptionnelle de la commission de suivi le 18 septembre.

CALENDRIER 2007

Le calendrier 2007 des jours de fermeture collective a été communiqué à la commission de suivi de l’accord RTT. La plupart des directions auront 4 jours nationaux sur 6 jours employeurs, à l’exception de GIMS qui ne fixe que 3 jours, 28/05, 02/11 et 24/12 et SGCIB un seul, le 28/05. Le calendrier complet est sur le site intranet CGT. La discussion a également porté sur le demande de reporter la date butoir du 31/12 pour cause de congés scolaires décalés, demande rejetée par la direction qui a invité les salariés à des contorsions via le CET. Par contre, les propositions d’aménagement du CET faites par la CGT ont été acceptées. Il s’agit de la possibilité de monétiser partiellement le CET, alors qu’aujourd’hui il n’est possible de demander le paiement que pour la totalité. La limite de 5 ans pour faire usage des jours disponibles dans le CET va également disparaître. Un avenant à l’accord RTT va être signé dans les prochains jours qui fixera la date d’application de ces 2 mesures.

 

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THINK TANK D’ASSAUT

Retranché dans son camp de Jouy en Josas, le MEDEF s’est lancé dans une campagne à connotation militaire avec tout le nécessaire : décidé à « tordre  le coup » de toute idée non estampillée MEDEF, Florence Parisot est montée à l’assaut de la démagogie des candidats, s’est flanquée sur son aile droite du chouchou du patronat, le petit Nicolas, pour lancer une charge contre les 35 heures et les grévistes, et s’est assistée d’un « think tank » présidé par Michel Pébereau et de Patrick Suet pour combattre la « machine à promesses »… Ce « think tank » qu’il vaudrait mieux traduire dans ce cas par « char d’assaut de la pensée » vise ainsi ceux qui envisageraient d’augmenter le pouvoir d’achat pour cause de partage de la croissance… le patronat s’inquiète en effet beaucoup, et il a raison, des réactions des français, qui voient les richesses s’accumuler, tandis que la hausse réelle des prix vide leurs poches. Il faut dire que le statut social de ces gens leur rend la tâche de plus en plus difficile… quand on émarge à plusieurs millions d’euros, pas facile de convaincre les pauvres qu’ils doivent le rester parce que ce serait bon pour « l’économie » ! Daniel Bouton, ex directeur du cabinet de Juppé, en était aussi, dans un atelier sur le « patriotisme économique » avec Patrick Suet, ancien directeur de cabinet de Balladur qui pantoufle à la Société Générale en qualité de secrétaire général adjoint. Participaient-ils à ces grandes manoeuvres sur leur temps de travail aux frais de la princesse, ces grands donneurs de leçons ?

VOTE ÉLECTRONIQUE

Le 31 août s'est enfin tenu la première négociation pour mettre en place concrètement le vote électronique lors des prochaines élections CE et DP des centraux parisiens. Très attendu depuis longtemps, cette innovation a fait l'objet d'un accord national signé en juillet par CFDT, CFTC, CGT et FO. Il semble néanmoins que SNB et SUD s'orientent vers la contestation de ce mode de vote. Cette première rencontre aura été l'occasion de constater le déséquilibre croissant du nombre d'élus au Comité s'accentue, 4 techniciens et 12 cadres alors que le nombre total d'élus stagne depuis 1999, le Comité représentait alors 13.000 salariés contre plus de 20.000 aujourd’hui. La CGT a proposé de constituer  un CE sur la base d'un collège unique pour surmonter les difficultés de l'exercice dû au gigantisme de l'instance.

BLANCHIMENT

Surprise, comme si nos infos en août l’avait bousculé, le Ministre de la Justice a répondu à la lettre que nous lui avions adressée le…20 avril ! Le garde des sceaux confirme qu’une nouvelle directive européenne sera transcrite en 2007. 2 « personnalités indépendantes » sont nommées par le gouvernement pour préparer les nouveaux textes, et Pascal Clément nous répond : « dans ce cadre particulièrement adapté, vous pourrez faire valoir vos positions et interrogations quant à la responsabilité pénale individuelle des salariés que vous représentez »… nous allons donc être, enfin, écoutés. Serons-nous entendus, c’est une autre histoire !

 

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RENTRÉE SOCIALE

La rentrée sociale commence tôt à la Société Générale, avec la réunion de la commission de suivi de l’accord RTT le 4 septembre, et celle de la commission de suivi de l’accord 4D le 7. La première sera l’occasion de discuter du calendrier des jours RTT employeurs 2007, mais aussi d’autres questions, dont celles posées par la CGT, à propos du « jour Raffarin » et du traitement des soldes, jamais réglées par accord entre la direction et les organisations syndicales. Ce sera aussi l’occasion d’entamer le débat sur notre proposition de monétisation partielle du CET et de suppression de la limite de 5 ans pour son utilisation. La commission de suivi 4D est attendue particulièrement non seulement parce que les opérations de restructurations de 2007 y seront présentées par le directeur du réseau, mais également parce que le débat va s’engager sur l’après 2008, c'est-à-dire sur la période qui va suivre l’échéance de l’accord signé entre la direction et CFDT, CFTC, CGT et FO.

KÉSKON A FÈ DES TUYAUX ?

Le chantier de la tour Granite, jouxtant les tours Valmy avance, les premiers niveaux sont sortis de terre, et les pré travaux de la passerelle devant joindre les tours entre-elles ont commencé. Malheureusement, un coup de marteau-piqueur malencontreux a provoqué une fuite dans les canalisations… et depuis les recherches pour la retrouver sont infructueuses ! Les pompiers sont donc appelés à pomper l’eau qui monte sans répit dans les locaux du syndicat CFTC. Nous compatissons, bien qu’au sec, ayant nous-mêmes subi quelques inondations, une coutume semble-t-il aux étages syndicaux. Noé, appelé en renfort n’a rien pu faire selon notre source !!!

INITIÉS

La CNIL vient de fixer avec précision les conditions dans lesquelles les listes d'initiés sur opérations bancaires peuvent être établies, conservées et consultées. Manque de bol pour la direction, on est loin des conditions que SGCIB et autres veulent imposer à presque tous, rebaptisés personnel "sensible", avec la signature de chartes de déontologie, levée du secret bancaire et, pour faire bonne mesure, modification du règlement intérieur à la clef... Laquelle modification est entre les mains de l'inspecteur du travail de Nanterre que la CGT doit rencontrer en Septembre. Bref, en attendant une décision de celui-ci, les chartes de déontologie ont toutes les chances d'être totalement illégitimes. Il n'empêche que la tentation de se garantir en faisant reporter sur le salarié, individuellement, la responsabilité de pépins du type de celui du Sentier est récurrente.

LE DERBY BASQUE

La côte basque, lieu de villégiature de notre PDG, est aussi le pays des clubs de Biarritz, Bayonne et Dax. La Générale, sponsor des clubs, s’y déchaîne… challenge « coup de pouce » oblige, les « passes croisées » et autres « chisteras » rivalisent pour transformer l’essai au classement individuel par points ! Mais, dans la DEC de Bayonne, l’ambiance n’y est plus depuis longtemps, et derrière le vocabulaire, tout cela est plutôt considéré comme des pressions, du harcèlement et des menaces intolérables !

 

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REPRIS DE JUSTESSE

C’est en février 2002 que la CGT avait écrit à Laurent Fabius, alors ministre des finances, pour lui faire part de nos préoccupations sur les conséquences du durcissement de la législation relative au blanchiment de l’argent « sale ». Daniel Bouton venait d’être mis en en cause dans l’affaire du « Sentier 2 ». A ce moment là, la Direction s’était contentée de publier quelques rappels au règlement, en particulier la note 3870, et nous écrivions dans nos infos : « S’agit-il pour elle de s’auto protéger ? ». Après que le ministère se soit décidé à recevoir les organisations syndicales de la profession, il avait été annoncé l’élaboration d’un code de déontologie avec notre participation. C’était un mois avant l’élection d’avril 2002. Mais tout est resté en l’état sans que rien ne bouge, et c’est ainsi que Daniel Bouton nous a reçu à notre demande à la suite de « l’affaire de Bayonne » le 29 mars 2006 ! Encore une fois, protestant de la gestion « à la petite semaine » des risques pour les salariés, nous avons demandé des formations et des moyens conséquents pour la lutte contre le blanchiment. Sa réponse fut de nous dire que « nous faisions bien notre travail » et de nous opposer les félicitations de TRACFIN à la Société Générale. C’est tout juste s’il a convenu que « le réseau » n’avait pas été bon dans la prise en charge des procédures judiciaires qui mettent en cause les salariés. C’est donc une décision qui dément formellement cette affirmation que vient de prendre, fin juillet, le juge d’instruction dans l’affaire du Sentier en décidant de renvoyer notre patron devant le tribunal correctionnel. Le juge estime qu’il avait connaissance « dès 1998 de la circulation frauduleuse de chèques » et « n’avait pas pris les mesures adaptés pour y mettre un terme ». Il était « personnellement avisé » et « avait pu acquérir une vue d’ensemble ». C’est un désaveu de la thèse sur « l’absence d’intention », nécessaire à caractériser l’existence d’un délit selon le code pénal, un principe dont l’application est à géométrie variable selon le profil de l’inculpé. Quand il s’agit d’un Président de banque, l’émotion est grande dans le landerneau et les protestations vont bon train… la journaliste du Monde cite un banquier qui s’emporterait : « Cela fait des décennies qu’en France les chèques ne sont plus contrôlés » car derrière tout cela, il y a une question de gros sous ! Le contrôle et la prévention coûtent cher. Intentionnée ou pas, les banques ont des obligations dit le juge, et c’est bien la question de fond que nous posons depuis longtemps. Pour respecter ces obligations et ne pas exposer les salariés au risque pénal, il faut des moyens, quitte à grignoter les dividendes. Son renvoi en correctionnelle sera peut-être pour Daniel Bouton un choc salutaire qui le conduira à nous écouter un peu mieux. Cela serait autrement plus utile que de se contenter de préparer l’ouverture du procès en 2007 avec ses avocats. Profitons aussi de l’occasion pour lui rappeler qu’il n’a toujours pas répondu à notre question : un salarié peut-il refuser d’exécuter une opération qu’il juge frauduleuse ? Comme il nous le disait lui-même fin mars, la tendance lourde est celle du renforcement de la lutte contre le blanchiment et le durcissement décidé par le G8 en la matière… et quand on voit ce qu’on voit, que l’on entend ce que l’on entend, et que l’on sait ce que l’on sait quand on est de l’intérieur, on ne peut s’empêcher de penser ce qu’on pense : il y a beaucoup à faire, et pas seulement en matière de circulation des chèques !

 

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QUE FAIRE ?

Il ne s’agit pas là de paraphraser le célèbre écrit de Lénine, source d’inspiration des révolutionnaires de tous poils, mais du titre d’un poulet publié par la revue Banque dont l’auteur est le directeur des affaires sociales de l’AFB. Jean Claude Guéry, c’est de lui qu’il s’agit, écrit que pour favoriser l’emploi des jeunes, il faut fragiliser celui des plus vieux, car « la très grande protection dont bénéficient les salariés titulaires d’un CDI…interdit aux jeunes de les concurrencer » ! Ainsi, les vieux éjectés par les jeunes, ceux-ci ne seraient plus chômeurs, CQFD. Et notre directeur des affaires sociales par antithèse d’appeler de ses vœux les mesures de fond pour « fluidifier le marché du travail » avec comme mesure principale « une réforme du CDI qui assouplisse les conditions de sa rupture ». C’est « le contrat unique » sauce MEDEF qu’il conviendrait mieux d’appeler CDD pour tous. Il faut cependant relever que l’homme parle en orfèvre. Ancien fonctionnaire, « conseiller social » au Trésor, des ministres de droite comme de gauche, il a pris sa retraite pour venir pantoufler en qualité de directeur des affaires sociales de l’AFB. C’est donc un cumulard qui n’a jamais vécu ni précarité, ni CDD, ni risque de licenciement qui donne des avis et préconise d’asseoir tous les salariés sur un siège éjectable. Nous ne manquerons pas de demander au Président de la commission paritaire de la banque lors de la prochaine réunion s’il est bien l’homme qui convient pour négocier avec nous.

RESILIENCE

En cette période estivale, l’actualité sociale reste dense…Invités par la CGT à venir plancher devant le CE des Centraux, Pierre Yves DEMOURES et Sylvie PREAT (représentant la Direction et la DRH d’OPER - Back office de SGCIB) ont été reçus le 28 juin… l’occasion pour la CGT de leur rappeler que même si la situation va plutôt mieux qu’il y a quelques années, on ne pouvait pas faire n’importe quoi et que les syndicats étaient là pour examiner un certains nombres de problèmes spécifiques à ces métiers (organisationnels, économique ou sociaux). En effet, la forte progression des effectifs ne va pas sans accentuer les incohérences du recrutement basé sur le niveau du marché (même poste, salaire différent), la faible mobilité relative (comparée au nombre de « déclarés sortant » qui échappent souvent ainsi au bonus et aux formations espérées). C’est bien parce que ces situations sont récurrentes que nos délégués interviennent tout au long de l’année mais un véritable « dialogue social » devrait permettre de fixer des règles et des limites aux dérives. D’autre part, côté Direction, Pierre Yves DEMOURES a conforté les inquiétudes à propos de la sécurisation de ces activités. Si l’on suit la volonté présidentielle de siège central unique, nous serions en 2006 dans une situation très risquée puisque toutes les activités et les salariés d’OPER seraient concentrés sur le site de la Défense… En précisant qu’il envisageait la possibilité d’une délocalisation sur le Pôle Est Parisien, il officialise ainsi une rumeur persistante qui s’est transformée en crainte depuis.

 

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CET

Le temps des vacances est propice à s’interroger sur le fonctionnement du système. La CGT a écrit à la direction pour lui demander de rediscuter du fonctionnement du compte épargne temps, le CET. Du fait des nouvelles dispositions légales qui démolissent consciencieusement la RTT, et de la possibilité prévue de « monétiser » le CET, la CGT propose de mettre fin à la limite des 5 ans, qui fait disparaître les jours épargnés sauf à en demander le paiement. Nous avons également proposé de permettre la « monétisation » du CET seulement en partie plutôt qu’en totalité, afin de permettre de lisser l’effet fiscal, et aussi de conserver une part du CET pour l’utiliser sous forme de RTT. La prochaine réunion en septembre de la commission de suivi de l’accord RTT devrait être l’occasion d’obtenir une réponse de la direction.

HARRY ROBERT POTTER

C’est un message de Jean Pierre Mustier himself qui annonce à tous les impétrants de SGCIB l’arrivée du nouveau DRH, en remplacement de Anne Marion-Bouchacourt, que nous remercions bla bla… Le message commence par sa version anglaise, ce qui n’est pas surprenant dès lors que le nouveau s’appelle Robert Potter !!! Avec un Potter qui nous arrive de Londres où il fut RH, ça va être magique… sa connaissance du modèle social français et du droit du travail doit être proche de celle de son célèbre homonyme combattant du bien contre les forces maléfiques. Ainsi, la SG Londres a le privilège d’être la seule qui avait élu pour la représenter au comité d’entreprise européen … le DRH, du jamais vu parmi les représentants des salariés ! Nous lui souhaitons la bienvenue, tout en lui garantissant que nous ne sommes pas sensibles aux sorts et autres sorcelleries.

LA LAITIERE

Durant cette période estivale où les sujets de discussion ne manquent pas, la Secrétaire du CE des Centraux (SNB) a payé de sa personne en sortant du local pour distribuer au pied des Tours de la Défense une information essentielle… En prévenant que « l’été sera chaud », elle ne parle pas de la restructuration - externalisation de RSRH/CIM, ni des conditions de travail à DPDI, ou OPER… Mais d’une pause glacée autour d’un gros cône ! En créant un partenariat avec Nestlé, on voit que le CE prend à cœur l’intérêt et la défense du personnel, contre la canicule en tout cas.

A TABLE

Ces trois dernières années ont vu les effectifs des Services Centraux Parisiens augmenter de manière sensible… Pourtant, la subvention au CE, pour la restauration à diminué de 600 000€. De quoi demander quelques explications à la Direction, ce qu’a fait la CGT lors du CE du mois de MAI ; Or, depuis les experts travaillent, les réponses sont attendues… et les salariés payent l’addition tous les jours. En effet, si le nombre de convives, le prix des denrées et les coûts fixes augmentent, et si la direction paye de moins en moins… qui paye la différence ?

 

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LES BONS MOTS D’EMILE

Les pratiques commerciales contestables de vente de produits que la politique de ROE à 19% génère ont fini par se faire épingler, et plus gravement que dans les infos hebdo de la CGT. L’AMF a diligenté une inspection qui a demandé le listing des quelques 800 000 ordres passés par la Société Générale dans le cadre de la privatisation d’EDF… avec l’âge des clients, la situation géographique et financière, etc… Interpellé au comité central d’entreprise, le représentant de la direction du réseau, Emile Noebes, nous a sorti un des bons mots dont il semble avoir le secret décidément. Selon lui, il est étrange que les pouvoirs publics critiquent les méthodes permettant d’atteindre les objectifs fixés par le Trésor, étant entendu que si ces objectifs n’étaient pas atteints, la banque risquait d’être exclue de la privatisation suivante ! Franche rigolade des élus, tandis qu’Emile admettait que pour Aéroport de Paris, il avait adressé une directive ordonnant de « faire signer les ordres »… ce qui est la moindre des choses, bien que cela ne suffise pas à écarter l’accusation de vente forcée. Les élus l’ont obligé quand même à donner l’assurance que les salariés n’en subiraient pas les conséquences.

CAMÉRA CAFÉ

C’est l’été, et c’est seulement pour une fois ! La pub sur « le coup de pouce » continue de faire des remous dans le personnel et même chez les clients qui trouvent l’acteur principal sujet à confusion. Apparemment, seuls nos grands spécialistes de la direction de la communication n’ont rien remarqué quand ils ont validé la pub proposée par l’agence… ce qui ne fut pas le cas des auteurs des nombreuses versions relookées qui circulent sur l’intranet SG.

CONGES LA RECAP

La Direction lors du CE des Services Centraux du 12 juillet a dû rappeler les conditions de prises de congés annuelles et des RTT… car malgré la rédaction de l’accord RTT d’octobre 2000, des discussions en Commission de suivi, certains salariés se retrouvent sans validation de leurs congés à l’approche de ceux-ci. Or des demandes de congés posées bien en amont sont considérées comme « implicitement acceptées ». La hiérarchie en « ne réagissant pas rapidement, accepte implicitement » (sic). L’accord RTT du 10 octobre 2000 précise même «qu’en cas de modification par la hiérarchie des dates fixées pour la prise des jours RTT, nécessitée exceptionnellement par des impératifs de fonctionnement liés notamment au nombre d’absences simultanées, ce changement doit être notifié au salarié dans un délai de 7 jours calendaires au moins avant les dates initialement fixées ». A bon entendeur…

EDF DU BRUIT POUR RIEN

Bernard THIBAULT s’est rendu à un rendez-vous d’enquête fixé d’un commun accord comme bien d’autres témoins sollicités. Il constate, malgré l’absence d’éléments nouveaux et avant que la justice n’ait eu à conclure sur le dossier, que les médias s’efforcent de jeter le discrédit sur la CGT, sur l’institution sociale au service des électriciens et gaziers et sur les entreprises publiques EDF et GDF «coupables de largesses» à l’égard des fédérations professionnelles. Alors que la Direction de GDF se paie une campagne de Communication onéreuse dans les médias pour vanter sa propre privatisation.

 

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MUTUELLE, ACCORD SIGNÉ

L’accord a été signé le 12 juillet par 4 organisations syndicales, CFDT, CFTC, CGT et FO. Il insistue à compter du 1er janvier 2007 un régime obligatoire pour tous les salariés qui couvrira leurs enfants. Les 4 signataires ont décidé de poursuivre le travail commun au conseil d’administration de la mutuelle qui aura en charge de gérer le nouveau régime ainsi que celui qui continuera de couvrir les conjoints, enfants de plus de 16 ans, et les retraités. Un numéro de l’Essor Mutualiste sera consacré à cette réforme à tous les adhérents. Un débat va être engagé avec tous au travers de ce numéro afin de discuter de la meilleure façon d’améliorer les prestations, les 4 organisations ayant obtenu que la conclusion d’un avenant permette de prendre le temps nécessaire à ce débat d’ici la fin de l’année. Mais le nouveau régime va devoir encore franchir un parcours d’obstacles. Il doit être approuvé par l’assemblée générale des adhérents de la mutuelle d’abord et ne pas rencontrer l’opposition de comités d’établissement représentant plus de 10% des salariés. Or c’est précisément le cas du comité d’établissement des services centraux, qui pourrait du fait de sa composition rassembler une majorité contre. Le principal syndicat non signataire, le SNB, y détient presque la majorité à lui tout seul, il va donc falloir qu’il fasse un choix cornélien. Au-delà du discours habituellement sarcastique dans lequel il s’est spécialisé ces derniers temps, il a le pouvoir de mettre en concordance ses écrits et ses actes… mais dans ce cas, il porterait la responsabilité, seul, de proposer une alternative, ce qu’il n’a pas fait jusqu’à présent. Ce n’est pas sa demande de doubler l’indemnité de départ en retraite va résoudre le problème, d’autant plus que cette idée serait particulièrement injuste. A l’inverse de la proposition des 4 signataires qui permet de limiter l’augmentation de la cotisation à 10% en tenant compte de leurs ressources, le doublement de l’indemnité compenserait plus pour les plus hauts revenus une hausse des cotisations de 30% que pour les plus faibles !

ON LINE

Un accord a été signé, encore une fois par CFDT, CFTC, CGT et FO pour organiser la prochaine élection du comité d’établissement des services centraux à la fin de l’année par vote électronique. Le SNB a réservé sa réponse pour cause de congés et prendra position début septembre. Il était temps, du fait de l’existence d’un CE unique dans les centraux et de l’organisation des bureaux de votes, la participation a chuté d’année en année pour atteindre au dernier vote moins de la moitié des électeurs chez les techniciens, et à peine ??% chez les cadres ! Le moins que l’on puisse dire est que la représentativité des élus est contestable, ce qui a d’ailleurs permis à SUD d’obtenir pour lui-même cette représentativité dans les services centraux, sans que cela change quoi que ce soit à la très mauvaise participation aux élections. Plutôt qu’un « nième nouveau syndicat » chantant que sa reconnaissance permettrait enfin aux électeurs de mieux participer pour exprimer des choix dont ils seraient privés, les électeurs pourront bientôt facilement voter depuis leur poste de travail ou depuis chez eux par Internet avec toutes les garanties de confidentialité nécessaires prévues par cet accord.

 

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LA CAUSE DES FEMMES

… va faire un grand progrès avec l’arrivée d’une DRH, Anne Marion-Bouchacourt, qui va remplacer Bernard de Talancé à compter du 1er novembre. La nomination est une probable conséquence de l’engagement présidentiel, on parle de Daniel Bouton, sur la question. Voilà qui présentera bien, comme le label social des CRCM, la charte du développement durable et autres opérations « bonnes pour le business ». Vous direz que nous sommes sarcastiques, c’est vrai, mais l’expérience rend quelque peu sceptique. Attendons de voir par conséquent les enseignements qui seront tirés par la nouvelle DRH de la mise en œuvre de l’accord sur l’égalité professionnelle pour voir si l’accession d’une femme à cette haute fonction peut traduire une amélioration du sort de ses congénères du bas de l’échelle. Car nous avons dit de cet accord qu’il n’était qu’une première étape, et la réunion récente de la commission de suivi en juin a montré qu’il restait beaucoup à faire. Cette semaine encore, nous avons appris que le deuzairachel de la DEC d’Annecy n’avait même pas jugé utile de recevoir les femmes dont il était chargé d’examiner la situation au titre de l’accord. Il est vrai que ces femmes de plus de 45 ans qui travaillent dans les services administratifs ont un profil qui n’a rien à voir avec notre future DRH, à part l’âge. Diplômée de l’enseignement supérieur, sa carrière débute à 21 ans chez Price – Waterhouse – Cooper), dans le pilotage d’études stratégiques et de réorganisation dans la banque de détail avant de devenir vice présidente en 99 chez Gemini consulting. Arrivée à la Générale en 2004 en qualité de DRH de SGCIB, son profil de financière laisse dubitatif …saura-t-elle raisonner autrement en matière sociale, that is the question !

SUIVI 4D

La commission de suivi 4D s’est réunie le 4 juillet. Le respect des engagements a décidément bien du mal à être tenu. Interpellée par la CGT à propos de la restructuration de Tours, la direction de DIST a tenté une diversion pour justifier le non respect de ses engagements dans le déroulement des entretiens individuels. Le seul mécontent serait le délégué syndical CGT ! Manque de bol, le seul qui a résisté est effectivement le délégué syndical CGT, mais il n’est pas le seul pour qui la procédure négociée et signée avec les syndicats n’a pas été respectée. Nous avons donc prévenu qu’il vaudrait mieux éviter que les mêmes « erreurs » se produisent à Rouen, Le Havre et Dieppe, prochains de la liste … Au final, la CGT a exigé que les engagements pris soient respectés à la lettre, à moins de considérer la signature de la direction comme ne valant pas tripette. Autre sujet de friction, la question des effectifs dans les PSC… La CGT avait déjà, lors de la réunion précédente, démontré que l’effectif y est insuffisant pour faire face correctement à la charge de travail. La question est revenue sur le tapis au sujet de la mise en place d’un logiciel de traitement des ATD. Commentant sa mise en place, Emile Noebes de DIST a dit : « Le 1er objectif est de faire face à l'afflux et respecter les délais, le second est d'alléger les procédures et qui dit allègement, dit redimensionner les effectifs ». Autrement dit, nous allons continuer à supprimer des emplois pour atteindre le ROE de 19% et faire baisser le coefficient d’exploitation malgré la surcharge de travail. La formule, moderne, ne saurait toutefois abuser… Lors de la prochaine réunion de septembre, les perspectives d’avenir sur les PSC seront un sujet brûlant.

 

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LA VOIX DE SON MAÎTRE

Malgré un dossier comportant de nombreuses lacunes, des mensonges flagrants, l’enquête des audits menée uniquement à charge, les représentants de la direction à la commission paritaire de recours interne (CPRI organisme saisi par les salariés en cas de licenciement) et dont Claude DEPP est le président, n’ont posé aucune question au salarié de la DEC du Raincy incriminé, et ont trouvé le moyen de trouver le licenciement justifié. Quand le maître parle il ne reste plus qu’à être aux ordres et faire le beau. Pour sa part la CGT, estime, tout comme les représentants des organisations syndicales unanimes à cette même commission, que la véritable cause du licenciement est discriminatoire compte tenu de la couleur de peau de l’agent incriminé. Nous avons donc décidé de saisir conjointement avec le salarié la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE) d’une part et de saisir le conseil de Prud’hommes de Bobigny. La CPRI ne jouant pas véritablement son rôle, la CGT va demander une réunion entre la Direction et les organisations syndicales pour mieux définir son mode de fonctionnement, mais si elle n’obtient pas satisfaction elle conseillera aux salariés d’envoyer leur dossier à la CPRI de l’AFB, où ils rejoindront ceux du groupe CIC, incapable lui aussi de mettre en place une commission de recours interne digne de ce nom.

TROU D’AIR

La revue Banque de juin publie un dossier sur « le développement durable », ne rigolez pas, vous allez tousser par manque d’air vu l’alerte à l’ozone ces jours-ci. On y lit les considérations sur le trading de CO², autrement baptisé « permis de polluer » d’Edouard Neviasky, de commodities à SGCIB, un expert remarqué déjà par la CGT dans le dégazage sauvage de traders. L’expert nous explique donc que la SocGen s’est associée avec le chimiste Rhodia, un autre expert en écologie, pour faire du business sur les quotas d’émissions de gaz carbonique, mais que « le marché est volatil » et que « les premiers chiffres sortis sont plus bas que ceux que les analystes attendaient » N’en concluez pas cependant que vos poumons vont aller mieux, car cela ne signifie pas que l’air fut moins pollué, mais seulement qu’il le fut moins que prévu par les analystes !!! Ainsi, les quotas alloués pour 2005 ont dépassé de 64 millions de tonnes les émissions réelles (1242 millions !). Ce qui justifie ce commentaire d’EDF « il est impossible aujourd’hui de connaître les caractéristiques physiques de l’offre et de la demande », on ne saurait mieux dire que le marché spécule … et cet autre commentaire du journal la Tribune du 27 juin : « la plupart des grandes banques se sont lancées bille en tête, y voyant un business »… ce qu’illustre un trader maison qui se félicite : « il s’échange désormais 6 à 8 millions de tonnes sur le marché depuis la mi-mai ». L’angoisse de tout ce petit monde porte finalement sur le processus en cours pour l’après 2007, les gouvernements font en ce moment leurs propositions de « réduction d’émissions » à la commission européenne qui tranchera d’ici la fin 2006… il ne faudrait pas qu’elle se montre trop sévère… Heureusement pour le business d’Edouard Neviasky, « les erreurs de jeunesse » du marché ne seront prises en compte par la commission que pour l’après 2012 nous dit la Tribune, pour « enfin parvenir à réduire les émissions de gaz à effet de serre en Europe » !

 

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CAUSE TOUJOURS

Nous ne l’avons pas inventé, le visiteur du site intranet de la DRH, « RH Online », est invité à poser des questions et faire des suggestions… sous le titre accrocheur : « Vous avez la parole ! ». Alléché, le syndicaliste ordinaire ne résiste pas et clique, et là, patatrac, il tombe sur un formulaire… mais pas sur un forum. En clair, vous avez le droit de prendre la parole si c’est dans le désert, car personne d’autre qu’un interlocuteur anonyme ne saura ce que vous avez écrit… C’est ce qu’on appelle une parole « encadrée ». L’unique espace de parole libre sur l’intranet SG reste donc la tribune libre CGT. On aurait préféré un forum mais la direction nous le refuse toujours.

RÉVÉLATIONS…

L’affaire a eu l’honneur des « 20 heures » nationaux, Bernard Thibault allait devoir s’expliquer devant le juge pour des emplois fictifs financés par le comité d’entreprise d’EDF, selon les révélations du Parisien libéré du matin. Par contre, le démenti du secrétaire général de la CGT publié le lendemain est passé à la trappe : pas de juge, pas de convocation, pas même de rendez-vous et pas non plus de contact avec le journaliste du Parisien : rien de rien. Mais ce n’est pas grave, la saloperie est dite et pas contredite, donc elle reste.

MÉPRIS

Certes, il n’y a « que » 1772 femmes de plus de 45 ans qui ont été révisées dans le cadre de l’accord Société Générale sur l’égalité professionnelle, ainsi que le fait remarquer avec mépris le non signataire. Les 1772 apprécieront. Pour notre part, nous préférons observer que c’est une augmentation de 8% des révisions dans la tranche d’âge pour l’instant, et que les examens doivent se poursuivre, puisque notre interprétation a été confirmée par la commission de suivi : toutes les femmes ayant eu au moins un enfant et 45 ans avant le 30 juin 2006 ont droit à un réexamen de leur situation. La prétention de certaines hiérarchies, comme celle du PSC de Bordeaux, de limiter l’examen à celles qui ont atteint 45 ans à la date de signature de l’accord, en juin 2005, a été rejetée à la suite de notre intervention.

COUP DE JARNAC EN VUE ?

En Comité de Groupe le 21 juin, Daniel Bouton a évoqué la spécialisation des PSC en « se félicitant de l’excellente organisation 4 D »  qui a permis de réaliser de « forts gains de productivité », ce qui a évidemment une incidence sur les très bons résultats de la Société Générale. Il a cité en exemple le contentieux, le regroupement ayant permis d’exploiter au maximum les compétences des agents de recouvrement. Or on constate une baisse générale des effectifs prévus sur les PSC en 2006, qui sera probablement poursuivie selon ses dires en 2007. Stoppé dans son élan, le PDG n’en a pas dit plus. S’agit-il de nous sortir un nouveau plan à la commission de suivi 4D de septembre reposant sur une spécialisation des PSC par métiers qui supposerait forcément de nouvelles mobilités du Personnel et avec 23 PSC dont 9 sur la région parisienne, un allongement des temps de transport voire des déménagements en province… ou même une réduction du nombre des PSC ??? Voilà qui serait une cause réelle et sérieuse de conflit social.

 

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