LES COMPTES DE NOEL Le 5 janvier s’ouvrira ce qu’il est convenu d’appeler la traditionnelle « dernière réunion » de négociation salariale….On entend pourtant dans les « milieux autorisés » des murmures qui nous poussent à penser que nous sommes très loin d’un accord cette année. Pour mémoire, la direction a proposé une enveloppe globale d’à peine 12 millions d’euros contre 18 dans le précédent accord. En se limitant à une prime de 15% d’une mensualité avec un plancher de 270 euros et un plafond de 800, la « proposition » a été rejetée par l’ensemble des organisations syndicales…. Coté personnel, les quelques réactions qui nous parviennent via intranet ne sont pas moins vives et soulignent le fossé qui subsiste entre les attentes des salariés et ces propositions patronales… Côté direction, s’il semble assez dur de faire aussi bien que l’an dernier « faute de moyens », il faudra tellement fleurir le panier garni que la quadrature du cercle sera difficile le 5 janvier. Quoi qu’il en soit, vous pourrez retrouvez le compte rendu de ce nouvel épisode sur notre site intranet et nous faire part de vos réactions.  SOLIDARITE Tsunami…un mot d’ailleurs que beaucoup viennent de découvrir. Pourtant, maintenant chacun sait quelle catastrophe et quelle détresse il peut engendrer. Pour faire un petit geste, nombreuses sont les adresses auxquelles vous pouvez envoyer vos dons. En voici une, dont nous nous portons garants : Avenir Social 263, rue de Paris Case 419, 93514 Montreuil Cedex - Les chèques sont à libeller à l'ordre de : Avenir Social « Solidarité…
ON TOUCHE LE FOND Les négociations salariales ont débuté un peu partout dans les banques avec un point commun, la pingrerie des directions des banques. Pour ce qui concerne la Société Générale, on a touché le fond, au sens figuré bien sûr, avec une « proposition » de la direction en retrait d’un tiers par rapport à l’accord salarial de l’année dernière. Après l’exercice obligé d’une première réunion destinée à recueillir les revendications syndicales, la seconde réunion est l’occasion pour la direction de formuler une « proposition » censée répondre à la demande syndicale. Deux philosophies s’affrontent clairement, celle du SNB, qui revendique une augmentation et une prime en pourcentage des salaires de base, et celles des autres organisations syndicales qui réclament principalement une hausse uniforme des salaires de base. La réponse de la direction a donc eu le mérite de rassembler tout le monde dans une protestation unanime, son montant représentant à peine 12 millions d’euros contre près de 18 pour le précédent, et se limitant à une prime de 15% d’une mensualité avec un plancher de 270 euros et un plafond de 800. A ce niveau, la CGT n’a même pas pris la peine d’en discuter, d’autant moins que la proposition est assortie d’un mécanisme compliqué et ridiculement bas d’intégration partielle de cette prime dans les salaires de base en… 2006 ! certes, il reste une réunion programmée pour le 5 janvier, et l’on peut imaginer que la direction améliorera un peu sa proposition d’ici là, histoire de…
    ESCROQUERIE SOCIALE L’annonce par le premier ministre d’une nouvelle loi permettant des dérogations aux 35 heures est dans la droite ligne, c’est le cas de le dire, des méthodes à l’esbroufe du gouvernement. « Travailler plus pour gagner plus », « 35 heures à la carte » selon le principe du « temps choisi »… c’est un art de «communiquer » qui s’apparente à de l’escroquerie sociale. Comme s’il était pressé avant fermeture, le gouvernement liquide. Les freins aux licenciements au travers de la loi improprement nommée de « cohésion sociale » et maintenant les 35 heures. Par exemple la principale mesure de la loi Borloo est de revenir sur ce qu’il était convenu d’appeler « la jurisprudence Samaritaine » en supprimant pour les entreprises l’obligation de réintégrer les salariés lorsqu’un plan social est annulé. Pour les 35 heures, c’est pareil, la principale mesure, c’est le retour aux 40 heures ! Le temps choisi, c’est de l’esbroufe… depuis quand les salariés choisissent leur temps de travail ? Même dans une grande entreprise comme la Société Générale où les syndicats sont, relativement, puissants c’est très aléatoire. L’accord 35 heures SG a été d’abord écorné par les mauvaises volontés. On se souvient des « périodes rouges » et des multiples obstacles à la prise des jours RTT. On sait aussi que, malgré les mesures d’encadrement solide que nous avons fait inclure dans le texte, il a fallu de multiples interventions et que les dérapages n’ont jamais cessé… sans parler de…
NEGO SALAIRES La négociation salariale a débuté le 3 décembre à la Société Générale. Traditionnellement, la première réunion est consacrée à l’étude des statistiques et à l’exposé des revendications syndicales. Les prochaines réunions auront lieu le 13 décembre et le 5 janvier, date prévue de la conclusion d’un accord par la direction. Des statistiques on retiendra le satisfecit du représentant de la direction, Philippe Perain, sur le « juste équilibre » qu’il y aurait entre les rémunérations variables et les salaires de base. Hormis l’habituel écart entre les bonus distribués à SGCIB en 2004, environ 240 millions d’euros contre 45 pour le reste de la Société Générale, ainsi que l’écart grandissant entre le moins bien servi, 152 euros, et les mieux servis, plus de 4000 pour la part variable (sauf hors-classes)… la CGT a souligné de nouveau qu’a contrario du discours officiel, le variable n’était pas ressenti comme un juste moyen de rémunérer le travail individuel, mais plutôt comme une rémunération dont les règles d’attribution sont opaques et arbitraires. On attend donc avec impatience que s’ouvre la négociation promise sur ce point depuis 2 ans. Vous retrouverez ces statistiques comparées aux années précédentes sur notre site intranet. Elles montrent notamment que l’accord salarial 2004, signé par la CGT, a produit des effets positifs qui rompent avec la philosophie des accords précédents. Dans un contexte général plutôt mauvais, rien n’a stoppé la tendance à la baisse du pouvoir d’achat, notamment la perte de 30 millions d’euros au travers de la baisse…
DETOURNEMENT La commission sociale du CCE vient d’être saisie d’un document baptisé « prévention du harcèlement moral et sexuel ». Louable intention à première vue, malheureusement gâchée par la motivation réelle du texte, qui apparaît comme une tentative de détournement de la loi pour prémunir des risques qu’elle fait courir à l’entreprise. On peut retenir l’anecdotique, le dispositif consiste à autoriser le harcelé par son chef à se plaindre au chef du chef, lequel devra, si le harcelé insiste, faire une enquête… Mais de manière plus sournoise, le document restreint le champ d’application de la loi et la détourne. Ainsi, la direction veut écarter le stress, à ne pas confondre selon-elle avec le harcèlement, elle interprète aussi la loi de manière restrictive sur les faits considérés comme générateurs de harcèlement. L’intervention syndicale, pourtant explicitement prévue par la loi est soigneusement omise ainsi que les garanties protégeant les salariés, victimes ou témoins de harcèlement moral ou sexuel. Quant à confier à la hiérarchie le rôle que la loi assigne au médiateur, c’est presque risible ! Dans de telles conditions, la CGT a proposé à la commission d’exiger le retrait du texte, afin de faire examiner sa conformité avec la loi. C’est chose faite, la direction a dû en rabattre, la question sera réexaminée par la commission en janvier 2005, avant de venir en séance plénière fin février. En attendant, nous avons décidé de mettre en ligne sur notre site intranet un dossier sur le stress et le harcèlement afin de mettre…
CONSTRUIRE ENSEMBLE La commission sociale du CCE vient d’être saisie d’un document baptisé « prévention du harcèlement moral et sexuel ». Louable intention à première vue, malheureusement gâchée par la motivation réelle du texte, qui apparaît comme une tentative de détournement de la loi pour prémunir des risques qu’elle fait courir à l’entreprise. On peut retenir l’anecdotique, le dispositif consiste à autoriser le harcelé par son chef à se plaindre au chef du chef, lequel devra, si le harcelé insiste, faire une enquête… Mais de manière plus sournoise, le document restreint le champ d’application de la loi et la détourne. Ainsi, la direction veut écarter le stress, à ne pas confondre selon-elle avec le harcèlement, elle interprète aussi la loi de manière restrictive sur les faits considérés comme générateurs de harcèlement. L’intervention syndicale, pourtant explicitement prévue par la loi est soigneusement omise ainsi que les garanties protégeant les salariés, victimes ou témoins de harcèlement moral ou sexuel. Quant à confier à la hiérarchie le rôle que la loi assigne au médiateur, c’est presque risible ! Dans de telles conditions, la CGT a proposé à la commission d’exiger le retrait du texte, afin de faire examiner sa conformité avec la loi. C’est chose faite, la direction a dû en rabattre, la question sera réexaminée par la commission en janvier 2005, avant de venir en séance plénière fin février. En attendant, nous avons décidé de mettre en ligne sur notre site intranet un dossier sur le stress et le harcèlement afin de…
OMISSION Fidèle à la tradition de la presse d’entreprise, la dernière livraison de Sogechos repeint en rose l’inspection de la banque. Le journal vante l’objectivité et souligne le caractère « contradictoire » des rapports d’inspection. On rêve, oubliées les méthodes policières voire carrément illégales, oubliés les jugements à l’emporte-pièce, les appréciations à la limite de la grossièreté, et nous ne parlons pas que des missions « spéciales » dont l’objet porte sur une fraude réelle ou supposée. Il a fallu toute l’opiniâtreté de la CGT et plusieurs dizaines d’années à ferrailler pour que les pires excès soient réfrénés. Encore aujourd’hui, du fait de son statut hors norme, personne n’a l’obligation de répondre aux convocations et aux questions d’un inspecteur et l’absence de règles négociées pour son intervention doit inciter à la prudence. FIEL DE SERVICE PUBLIC 20 heures de France 2, le 8 novembre… le reportage porte sur l’initiative du ministre du travail sur le financement des syndicats. Le ministre appartient à un parti dont quelques responsables ont eu maille à partir avec la justice pour des emplois fictifs, un orfèvre. La journaliste l’a oublié, elle s’intéresse aux syndicats, et a trouvé un emploi fictif, le secrétaire général de la CFE-CGC, seule, selon elle, à pratiquer la transparence : il est payé par Total dont il est toujours salarié depuis 30 ans. Rien d’anormal pourtant, les entreprises contribuent aux fonctionnement des organisations syndicales des salariés, souvent en vertu d’accords dûment signés. Il existe par exemple des dispositions de ce type…
LE GANG DES FOULARDS Une bien étrange affichette vient de parvenir dans les agences du réseau… affichette destinée à la lutte contre les hold-up, elle doit être placardée à la porte d’entrée pour informer que « par sécurité, l’accès à l’agence est contrôlé »… et de préciser que pour sourire à la caméra le visiteur est prié d’ôter foulard, casquette, casque et tout autre couvre-chef !!! Pourquoi le foulard en première place ? Il ne s’agit pas du couvre-chef des malfaiteurs qui préfèrent le casque intégral. Il ne s’agit certainement pas non plus du fichu noué sur la tête de quelques rombières qui viennent à la Société Générale pour y compter leur or. Il n’y a pas non plus besoin de veiller à la laïcité des lieux… alors ? Le rédacteur aurait-il commis un dérapage stylographique. Regrettable, surtout si l’on considère que la direction du réseau, expéditrice de l’affichette à ses agences, ferait bien mieux de ne pas s’obstiner à faire ouvrir des guichets avec un seul agent, exposé ainsi au risque maximum. FOR MORE TEARS L’Amérique du sabre et du goupillon a donc reconduit Georges Bush pour 4 ans… Four more years ! La bourse a immédiatement salué la nouvelle et le pétrole est reparti à la hausse. Ce n’est pas que John Kerry fut un dangereux gauchiste… mais bon sang, que ça fait du bien de savoir que l’on va pouvoir pendant 4 années de plus continuer à s’en mettre plein les fouilles ! Quelques millions de dollars…
MOTIVE-ES La troisième réunion portant sur l’ « allongement de la vie professionnelle et la préparation à la retraite » s’est tenue le 20 octobre. Le nouveau texte remis en séance par la DRH n’apporte que peu de modifications au texte précédent, et les quelques petites modifications apportées ont été à nouveau génératrices de complications. Ainsi le nouveau texte propose notamment que les salariés âgés d’au moins 45 ans puissent bénéficier de « périodes de professionnalisation dans les conditions qui seront définies par la branche professionnelle ». Or, lorsque l’on sait que dans la négo à l’AFB, la partie patronale n’a de cesse de faire accepter des formations en dehors du temps de travail, on ne peut qu’émettre des craintes. Craintes semble t-il fondées puisque la DRH n’a pas voulu s’engager…Autre point, à la demande de certaines OS, le texte intégrait l’idée que si le deuxième « point carrière » n’aboutissait pas « à des conclusions partagées sur la date de départ à la retraite, un dernier entretien pourrait avoir lieu en présence d’un représentant du personnel. Or, nous avons fait remarquer à la DRH, que compte tenu de l’opposition CGT/CFDT/SNB sur l’accord sur les retraites, cette question ne se posait plus. Le salarié a le libre choix de son départ à partir de 60 ans, l’employeur ne pouvant le mettre à la retraite d’office qu’à 65 ans. Plus largement, nous sommes revenus sur le fait que ce projet ne répond globalement pas aux préoccupations de gestion des seniors les…
FFSA vs AFB Tandis que l’accord signé à l’AFB faisait l’objet de l’opposition majoritaire de la CGT, la CFDT et le SNB, la FFSA signait un accord majoritaire avec les mêmes organisations sur le même sujet ! Situé à quelques mètres de l’AFB, le siège des sociétés d’assurances n’a pas l’air de croire aux mêmes vérités absolues. L’accord applicable dans les assurances pour les départs avant 65 ans donne en effet satisfaction aux principales revendications, des organisations signataires : droit de recours, majoration de l’indemnité de départ, meilleures contreparties d’emploi notamment. Comme quoi un peu moins de précipitation à sortir les stylos chez nos 2 signataires de la banque aurait sûrement permis à notre AFB d’aller prendre bon conseil chez son voisin FFSA. HUMEUR D’AUTOMNE Jeudi matin, 20 octobre… le gouvernement annonce une baisse prochaine d’1/4 de centime de la TIPP, pendant qu’à SGCIB le trading continuera bon train : 7 fois plus d’échanges sur le pétrole « papier » que sur le marché du pétrole « physique », soit un surcoût estimé par les experts à 10 $ par baril. Cette fois-ci, je peux calculer combien les « hedge funds » prélèvent directo dans ma poche : environ 4 centimes d’euro par litre. Le ministre du travail l’a dit : « on arrête de discuter ». Dans son projet de loi pour faciliter les licenciements, retour à la case départ, les OPA et OPE pourront être publiques avant d’être annoncées au comité d’entreprise… à la poubelle l’enseignement de l’OPE…
LES NOUVELLES DU FRONT 4 heures et demi de débats tendus sur les opérations 4D de 2005 avec la Direction, la séance plénière du CCE du 13 augure de lendemains difficiles. Les affaires se corsent puisqu’il devient évident que les refus vont être de plus en plus nombreux et de plus en plus déterminés. Une dizaine à Charleville, une trentaine à Metz et à Valence… La question est donc maintenant de savoir comment la Direction va résoudre ce problème autrement que par la pression pour obliger les gens à accepter. A chaque fois les réponses de Mrs Launay et Brockmann représentant DIST ont été du même tonneau : imprécises, vaseuses et au final inacceptables du genre « on sait que ça ne va pas être facile… on est au courant des difficultés »… « on connaît notre métier »… « on s’est engagé à trouver des solutions au coup par coup »… « on a jusque 2008 »… Cette échéance couperet de 2008 a été tant de fois invoquée par la direction de DIST que ça nous a mis un peu la puce à l’oreille. Nous leur avons fait remarquer que cette échéance apparaissait finalement maintenant très proche. Là aussi la réponse a été du genre … « on verra à ce moment là»… «faites nous confiance»…La confiance, c’est justement ce qu’on a pas ! Quand B. De Talancé s’en est mêlé, ça a été dans un premier temps pour nier notre description « trop négative » de la situation,«les…
LES NOUVELLES DU FRONT La commission de suivi 4D du 5 octobre abordait pour la seconde fois les problèmes de transferts des emplois dans des zones qui sont très éloignées. Après que la direction du réseau ait mangé son pain blanc, il faut passer désormais aux choses qui fâchent. Le transfert Epinal - Nancy est suivi maintenant du transfert Chambéry - Grenoble, Valence - Lyon, Charleville - Paris entre autres. Les représentants de la direction du réseau à la commission ont campé sur leurs positions habituelles: « si les temps de transport deviennent exagérés, alors les gens doivent déménager ». L’expérience montre jusqu’à aujourd’hui que 90% des gens ont suivi le transfert de leur poste dans un PSC, ce qui signifie que peu ont refusé et qu’il n’a pas été difficile de les reclasser. Mais ce pourcentage pourrait bien changer si la direction du réseau ne se décide pas à moduler la mise en œuvre de son projet. Car devant son obstination, il ne reste qu’un moyen à disposition du personnel : refuser les transferts. Constat semble-t-il partagé par notre DRH, Bernard De Talancé, qui a lâché : « si ceux qui refusent de partir sont nombreux, alors il faudra bien que le réseau fasse quelque chose ». Pari risqué avec la CGT, car une assemblée générale de personnel se tenait le lendemain à Valence qui en a tiré la conclusion : ce sera le refus. On imagine sans peine comment les agents de Montélimar, venus travailler à Valence en…
RECOLTE DES NOIX C’est la saison, voilà sans doute pourquoi de nombreux dérapages nous ont été signalés pour notre rubrique NOIX des Infos… Commençons par le « Directeur commercial particuliers et professionnels », Marc Coquet de la DEC Ouest Essonne, qui est très mécontent du classement Jazz duo, rétrogradé qu’il est dans la position de Poulidor de la direction régionale. Monsieur n’aime pas le chocolat, et il le fait savoir : « à ce rythme, nous aurons la médaille en chocolat » et exhorte la troupe à passer à la vitesse supérieure… Plus au sud, c’est un RCL de Nice qui est mécontent du retard en production d’assurances Sogécap, et qui veut rassembler tout le monde le soir après le boulot… présence « obligatoire », on se demande de quel droit, et « Sylvie est chargée de prévoir le champagne et les petits fours »… drôle d’idée d’arroser une séance d’engueulade ! Notons que l’organisateur, pas très sûr de la discipline, autorise les participants à récupérer le temps passé à la réunion, il faut dire que le payer en heures supplémentaires, c’est un peu dur à avaler ! On a gardé le meilleur pour la fin, un habitué, Jean Noël Pulicani, Directeur de la DEC Artois Hainaut, qui tel le Comte Robert , fonce sur son destrier, contraint « d’imposer à tous une marche forcée » avant la fin de l’année pour améliorer les indices… comme s’il s’agissait de ses soudards en plaine de Flandres ! Comme son modèle, il…
ECHOS DU 35EME La CGT a rencontré Daniel Bouton ce vendredi dans le cadre d’entretiens avec les différentes organisations syndicales qui ont lieu de temps en temps. Cette fois-ci, la situation du groupe n’a pas fait l’objet de débat, selon notre Président les choses vont plutôt bien. La discussion a donc embrayé immédiatement sur les sujets de préoccupations sociaux, en commençant par le problème de la situation créée à l’AFB par l’exercice probable du droit d’opposition par la CGT, la CFDT et le SNB contre l’accord signé en juillet par CFTC et FO sur la mise en application de l’article 16 de la loi Fillon. Daniel Bouton s’est étonné de notre refus de ce qui serait la simple utilisation d’une opportunité de la loi pour permettre le départ à 60 ans dans les conditions d’une défiscalisation de l’indemnité de départ. Nous lui avons donc expliqué qu’il ne s’agissait pas de faire partir à 60 ans les quelques 70 000 salariés de la profession qui réuniraient dans les 10 ans à venir le droit à une retraite à taux plein. Lui-même a déclaré dans une interview récente aux Echos, en tant que Président de la FBF, qu’il prévoyait le recrutement de 45 000 embauches. Ainsi, nous lui avons fait remarquer que le texte signé à l’AFB permettait seulement de gérer au mieux la tension sur le marché du travail qui résulterait de recrutements massifs, en évitant par des départs simultanés trop massifs de tirer les salaires d’embauche à la hausse. Clairement,…
AU PAYS DE CANDY Les interrogations suscitées par le suicide d'un collègue à la Défense ont provoquéla décision du CHSCT de mener une enquête, outre l'enquête de police. Une semaine plus tard, la publication de la CGT sur ce drame a provoqué une vive réaction de la direction...et de très nombreux témoignagnes d'approbation du personnel ! Car les faits sont les faits, et malgré l'habillage rose Candy de la DRH, ils ressemblent fort à ce que nombre d'entre-nous savent de ces méthodes de gestion expéditives. Faut-il en venir à citer d'autres faits, de gens qui passent subitement du statut de bon à mauvais, qui n'ont d'autre issue que de prendre un chèque ou de se faire virer; de gens qui sont mis au placard,, doré ou non, à qui on propose une autre affectation sans aucun rapport avec leur métier avec le choix de l'accepter ou de l'accepter; de gens qui brutalement n'ont plus de travail, ou passent sous l'autorité hiérarchique de quelqu'un qu'ils auraient dirigé auparavant; de tous ceux qui, prennent le chemin de la permanence syndicale, parfois après de long mois d'arrêt et de traitement et que l'on désigne à ce moment autour d'eux comme des faibles qui ne méritent que leur sort...C'est au pays de Candy de la DRH que tout cela se passe et que parfois des cadres pleurent dans un bureau syndical, un pays où il ne fait pas bon avoir une maladie lourde qui vous met à l'écart. Voilà pourquoi nous ne voulons pas…
LE MAGOT Voici les dispositions pratiques tant attendues par nombre d’entre-vous pour débloquer votre magot : la demande de déblocage porte sur l’indisponible (fonds A, B, C, ou E et participation). Elle devra être formulée par écrit sur un imprimé officiel (CERFA 2046) et remise à l’AGP ou 2RHL. La demande est exprimée en euros et au maximum de 10 000€ tous fonds confondus et peut-être formulée en plusieurs fois jusqu’au 31/12/04. Les 10 000 € sont en net après prélèvements (donc le déblocage sera 10 000€ plus CRDS-CSG). En principe, compte-tenu des délais, les demandes pourront être formulées dès le début octobre sauf pour le fonds E relais qui pourra faire l’objet d’une demande à partir de mi-octobre. La première demande, en cas de demandes multiples sera gratuite, les suivantes devraient être facturées aux environs de 10 €. Enfin, suite à notre intervention, la direction a accepté, s’il n’est pas possible de formuler une demande avec une valeur de part plancher, de prendre un engagement de délai d’exécution de la demande. La décision sera prise dans quelques jours pour le CCE du 24/09. Précision utile, on peut faire une demande de déblocage sur l’indisponible tout en conservant le disponible. LE JOUR DE STO Dans la plus pure tradition du genre « Travail - Famille – Patrie » , la direction a réuni les syndicats le 8 pour la mise en œuvre du «jour de solidarité avec Raffarin». La CGT a reformulé sa proposition qui consistait à satisfaire à l’obligation…
GEOMETRIE VARIABLE La revue « Banque » de septembre publie un dossier sur les rémunérations dans la banque dont une bonne part est constituée d’une interview de Bernard de Talancé et Bruno Gerin-Roze. Le lecteur à la recherche d’informations n’apprendra pas grand-chose dans ce panégyrique de la politique maison habituel de la prose DRH. Point de contradiction, ni de questions dérangeantes du journaliste, ce n’est pas le genre de la revue. C’est ainsi que notre DRH peut y vanter l’ancrage dans les « habitudes du groupe » des systèmes de rémunération variable… lequel système emporterait l’adhésion. « Selon une enquête que nous avons réalisée en France, 2/3 des salariés, toutes activités confondues, sont favorables » déclare notre DRH à l’appui de son propos. Pour s’en tenir à ce chiffre, on notera que pour un DRH, il reste un tiers de salariés de l’entreprise qui n’est pas favorable, ce n’est pas rien, dans les 15000 personnes… on est pas dans le domaine d’un groupe marginal ! Mais notre DRH ne donne pas non plus de détail sur le sondage : quelles questions ont été posées, comment ont-elles été formulées, combien de personnes interrogées ? On peut imaginer que si on doit choisir entre percevoir une rémunération variable supplémentaire ou pas, la réponse coule de source… on ne sait non plus quelles questions n’ont pas été posées : considérez-vous que ce système de rémunération est juste ? Est-il fondé sur des critères objectifs ? Croyez-vous qu’il s’agit d’un système à la tête…
RENTREE SCOLAIRE Avec les bulletins de paye de fin août est arrivée le versement de l’allocation études… une de ces allocations qui a fait couler beaucoup d’encre à propos des conditions de versement. Finalement la DRH avait cédé à la pression et rétablit en bonne partie la plupart des exclus du nouveau système. L’allocation études sera donc bien régie sous les nouvelles règles revues et corrigées. Ceci dit, la générosité de la DRH n’a pas été jusqu’à les revaloriser. Cette fâcheuse manie de laisser stagner au même niveau les différentes indemnités est largement pratiquée par la direction. L’allocation études 2004 sera donc identique à celle de 2003, 2002, 2001 et 2000. Son montant varie de 104 à 290 euros pour les enfants de 6 à 24 ans inclus au maximum. LE MAGOT La DRH a proposé aux syndicats de profiter de la réunion du 8 septembre consacrée au « Raffarin day » pour aborder la question de la mise en œuvre de la loi Sarkozy sur le déblocage anticipé des 10000 euros du plan d’épargne pour soutenir la consommation… Il faut en effet qu’un avenant soit signé à l’accord pour permettre ce déblocage. Suite du feuilleton de l’été ce jour-là. TIROIRS CAISSE Lorsque la direction du réseau présenta son projet de réorganisation 4D, nous nous étions inquiétés de dérives ou d’effets cachés… craintes confirmées par les projets d’ouverture d’agences sans caisse avec un seul agent. Malgré ses dénégations, force est de constater que la direction est démentie au fur et…
ANNIVERSAIRE 60 ans plus tard, l’anniversaire de la libération de Paris est l’occasion de cérémonies qui rassembleront les rescapés de l’époque… et dans lesquelles on ne trouvera pas de représentant des directions des banques. Sur cette période, la presse d’entreprise passe rapidement. Dans sa livraison de Juillet 2004, Sogechos baptise cela « des temps difficiles »… Il faut dire que l’héritage n’est pas reluisant. Henri Ardant était PDG, une fonction créée par l’état vichyssois et président du comité des banques. Destitué à la libération, il séjourna une petite année à Fresnes. Comme l’écrit élégamment par ailleurs le rédacteur de l’histoire du Crédit Mutuel où Henri Ardant se recasa, « il connut une certaine disgrâce après la guerre » ! L’homme avait pourtant toujours gardé une issue de secours, prenant soin de recevoir dans son bureau les responsables de la fédération CGT des employés : Albert Gazier qui part à Londres en Septembre 43, René Boulanger arrêté et torturé à mort par la Gestapo en avril 44, et Alfred Lemaire qui fut déporté et ne revint pas. Alors que du côté du Crédit Lyonnais, les chercheurs s’accordent à noter que le travail de mémoire a commencé avec la publication d’une première étude sur le sujet… la Société Générale jette toujours un voile pudique. Il faut se reporter au travail de Claire Andrieu paru en 1990 sous le titre « la banque sous l’occupation » pour en savoir un peu plus sur ce maréchaliste de la première heure, nationaliste et catholique façon…
A VOT'BON COEUR Livrée individuellement avec Sogéchos, la luxueuse lettre d’information de « Talents et Partage » est couchée sur 6 pages de papier glacé…rien qu’en terme de coût, on n’est pas dans le domaine de l’humanitaire du pauvre ! Soutenue par le Président qui lui a offert bureau et secrétaire dans l’agora des tours de la Défense, Talents et Partage renoue d’une certaine manière avec la bonne vieille tradition des œuvres de charité du capitalisme de la fin du 19 ème siècle… toujours vivace outre-atlantique. La mauvaise conscience s’achète ainsi une conduite en prévision du jugement divin, ce qui permet à notre Président de concilier des propos ultras sur l’assurance maladie et le support de l’organisation d’un rencontre avec Handisport à l’auditorium Valmy. Bref, cette lettre d’information, nous appelle « tous ensemble pour agir »… on croirait le titre d’un tract de la CGT ! L’édito est signé par Michel Laviale, dont les qualités de cœur ne nous avaient pas frappé au conseil de discipline qu’il préside de longue date avec la plus grand insensibilité aux détresses sociales, et le voilà qui nous plagie pour solliciter les bonnes volontés : mais quelle peut bien être l’utilité d’une nième association de charité à part servir de faire valoir ? LE MAGOT Nombre d’entre-nous s’inquiètent de la mise en application de la loi Sarkozy pour demander le déblocage de leurs 10000 euros pour soutenir la consommation. Début Juillet, la direction de la SG attendait la parution du décret…qui est paru le…
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