LE FEUILLETON DES 35 HEURES Deux nouveaux rebondissements dans notre interminable feuilleton…C'est   finalement sur un texte modifié que la direction est venue recueillir   l'avis des élus du CCE le 15 septembre sur le projet 35H. Le texte non   modifiable et définitif du 17 juillet a subit les modifications que nous   avions présentées comme incontournables. Ainsi, les ouvertures   tardives et répétitives au delà de 19H30 jusqu'à   22H00 sont devenues une possibilité dans le cadre d'opérations   commerciales ponctuelles et non systématiques. L'augmentation de la pause   déjeuner jusqu'à 2 heures (voire 3 heures avec accord) est finalement   revue : Une modification de plus de 30 minutes de cette plage ne peut se faire   qu'après avis de non opposition du CE (droit de veto), il en est de même   pour instaurer une plage supérieure à 2 heures. Ces nouvelles avancées étaient les éléments nécessaires que nous avions défendus pour pouvoir consulter le personnel qui en avait perçu tous les enjeux… En dehors de ces avancées et au cours de la séance,   la direction a été amenée à s'expliquer sur les   différences qui existeraient entre les points positifs de l'accord du   Crédit du Nord et l'accord SG. Finalement la direction a décidé   de reprendre la discussion avec les organisations syndicales…avant de recueillir   l'avis définitif des élus du CCE. Notons cependant que le projet   d'accord du Crédit du Nord est loin d'être une référence,   non seulement aucun signataire ne s'est manifesté, mais les syndicats   de l'établissement ont même jugé utile de demander ensemble   l'intervention du ministre…
LE FEUILLETON DES 35 HEURES Deux nouveaux rebondissements dans notre interminable feuilleton…C'est   finalement sur un texte modifié que la direction est venue recueillir   l'avis des élus du CCE le 15 septembre sur le projet 35H. Le texte non   modifiable et définitif du 17 juillet a subit les modifications que nous   avions présentées comme incontournables. Ainsi, les ouvertures   tardives et répétitives au delà de 19H30 jusqu'à   22H00 sont devenues une possibilité dans le cadre d'opérations   commerciales ponctuelles et non systématiques. L'augmentation de la pause   déjeuner jusqu'à 2 heures (voire 3 heures avec accord) est finalement   revue : Une modification de plus de 30 minutes de cette plage ne peut se faire   qu'après avis de non opposition du CE (droit de veto), il en est de même   pour instaurer une plage supérieure à 2 heures. Ces nouvelles avancées étaient les éléments nécessaires que nous avions défendus pour pouvoir consulter le personnel qui en avait perçu tous les enjeux… En dehors de ces avancées et au cours de la séance, la direction a été amenée à s'expliquer sur les différences qui existeraient entre les points positifs de l'accord du Crédit du Nord et l'accord SG. Finalement la direction a décidé de reprendre la discussion avec les organisations syndicales…avant de recueillir l'avis définitif des élus du CCE. Notons cependant que le projet d'accord du Crédit du Nord est loin d'être une référence, non seulement aucun signataire ne s'est manifesté, mais les syndicats de l'établissement ont même jugé utile de demander ensemble l'intervention du ministre…
LE FEUILLETON DES 35 HEURES La direction a finalement accepté de réunir 2 fois le comité central d’entreprise, le 8 et le 15 septembre, alors qu’elle pensait avoir expédié la question dès le 8 pour fixer la réunion de signature au plus vite. Plutôt que de se lancer dans des pronostics hasardeux sur la possibilité ou non de contraindre la direction à modifier ou non son texte, la CGT a commencé la diffusion d’un document qui tente de donner le plus d’éléments objectifs de jugement au personnel, sachant qu’après tout, il ne s’agit que d’un texte applicable au 1er janvier 2001. Entre les sarcasmes sur les signatures annoncées chez les autres grandes banques et l’affirmation que plus rien ne bougera, nous verrons bien si le refus unanime de signer un texte qui autorise chaque directeur de groupe à ouvrir une fois par semaine jusqu’à 22 heures sans condition ou à porter la pause déjeuner à deux heures, voire trois, ne serait pas susceptible de faire bouger définitivement la rédaction. En tout état de cause, la CGT ne se contentera pas de consulter ses adhérents avant de prendre position sur un tel sujet qui nécessite à nos yeux l’organisation d’un vote comme pour la signature de la convention collective… et ceci ne représente pas pour nous un argument électoraliste mais un choix dans l’établissement de nouveaux rapports entre les syndicats et les salariés. PLUS BLANC QUE BLANC Désormais, lorsque un membre du personnel demande à bénéficier d’un droit, on ne manque…
MEMOIRE Il ne sera pas dit que l’anniversaire d’août 44 passera aux oubliettes. Fidèle à sa tradition amnésique, la communication officielle de la Société Générale publie de son côté dans le numéro de juillet de Sogéchos un article sur … l’entre-2-guerres ! Et pour en savoir plus recommande une trilogie d’un professeur bordelais. Mais si vous voulez vraiment en savoir plus sur les hommes et le comportement des banques, nous vous recommandons plutôt 2 ouvrages : " Industriels et banquiers sous l’occupation " d’Annie Lacroix-Ruiz chez Armand Colin et " la banque sous l’occupation " de Claire Andrieu aux presses de la fondation des sciences politiques … où l’on remarquera, entre-autres, la participation de la Société Générale à l’aryanisation (c’est-à-dire l’exclusion de tous les dirigeants et la spoliation des actionnaires d’origine juive) de la Compagnie Française des Pétroles au cours de l’assemblée générale extraordinaire du 24 décembre 1940. CFP devenue plus tard, Total, puis Total Elf… dont notre actuel Président est administrateur… Quelle fidélité ! LES COPAINS D’ABORD Soulignons toutefois que vu son âge, Daniel BOUTON n’a strictement aucun rapport avec cette époque, mais notre mauvais esprit observera quand même son sens aigu de la caste à laquelle il appartient puisqu’il est justement allé recruter chez Elf le nouveau secrétaire général adjoint, Patrick Suet, qui risquait de se retrouver chômeur après la victoire de Total … entre anciens du cabinet d’Alain JUPPE puis d’Edouard BALLADUR, ils vont pouvoir être assez nombreux pour organiser un tournoi de golf. LA REFONDATION PLOMBEE Après les déclarations tonitruantes du baron Ernest, il…
DU RESPECT DES USAGES On se souvient qu’après la dénonciation de la convention collective, la direction avait adressé aux syndicats une lettre dénonçant les accords d’entreprise liés à la convention collective et annonçant son intention " d’aménager " également les usages, le tout devant faire l’objet de négociations au cours de l’année 99 en fonction de la négociation convention collective. La note, publiée en septembre 98, avait suscité une légitime émotion. On sait aujourd’hui qu’il aura fallu attendre juillet 2000 pour qu’un nouvel accord social se substitue aux anciens accords auquel s’ajoute une liste des avantages maintenus publiée en février… en foi de quoi la foule d’usages plus ou moins répertoriés qui ne figurent pas dans cette liste sont considérés comme purement et simplement supprimés !… à ceci près que pour être légalement supprimés, chacun de ces usages doivent faire l’objet d’une lettre de dénonciation adressée individuellement à chaque salarié, une hypothèse qui avait d’ailleurs été évoquée alors que personne ne savait si une nouvelle convention collective serait signée. Il n’est donc pas question de laisser la DRH apprécier seule ce qui doit être maintenu ou supprimé… Voilà qui pourrait motiver une urgente réunion de la toute nouvelle commission de concertation. En attendant, nous incitons chacun à nous faire part de toute remise en cause arbitraire de ce type. LA TENTATION TOTALITAIRE La séparation en deux entités quasi-filiales de la Société Générale a beaucoup suscité d’inquiétudes, inquiétudes nourries par les rumeurs persistantes de filialisation ou d ‘externalisation de certaines activités.…
LES VAUTOURS Le jour même de l'annonce des résultats semestriels   de la Société Générale, en hausse de 28%, le cours   s'effondre de 9,6%. Ce type d'effondrement devient cyclique dès lors   que l'appétit de la libérale économie n'est pas assouvie.   Il témoigne de l'incroyable pression qui fuse depuis quelques mois et   qui espère désespérément une fusion bancaire…qui   nous mènerait tout droit au carnage. Certes la Barclays affiche des résultats   spectaculaires (+90% avant impôts) mais au prix des 8000 suppressions   d'emplois prévues, on comprend mieux sur quel dos l'appétit des   vautours peut être rassasié. A la Générale aussi on a les dents qui poussent…les   nôtres ! Il y aura de quoi dire en négociations salariales pour   répartir les bénéfices un peu plus équitablement.  Côté champion français, la BNP-Paribas   finalise sa fusion…et affiche 4311 suppressions d'emplois sur 3 ans. Chiffres   contestés par l'inspection du travail qui vient de l'épingler   pour carence de plan social. LE FEUILLETON DES 35 H Au niveau de l'AFB, on regarde de près la conclusion   des accords 35H des grandes banques avant d'envisager toute discussion du chapitre   manquant de la convention collective sur le temps de travail. Le Crédit Lyonnais, après avoir annoncé   précipitamment que son accord serait le premier signé, se voit   imposé par les tribunaux de prendre le temps de consulter le CCE le 15   septembre… La BNP fait aussi parler d'elle. Dans son feuilleton des 35H,   la signature annoncée par la CFDT-BNP est remise en cause par sa fédération    …ce qui laisserait la direction avec un…
ERNEST LE GRAND Insupportable pour Ernest Antoine, le baron des entrepreneurs, Martine Aubry a refusé la convention instituant le PARE. Interviewé sur France 2 le soir même, Ernest, qui ne va pas tarder à se prendre pour le vrai patron du pays a vitupéré en réponse au journaliste qui lui demandait quels arguments opposait-il aux critiques du gouvernement, que la CFDT est un grand syndicat, la CFTC est aussi un grand syndicat et je représente moi-même tous les entrepreneurs... Voilà en effet du paritarisme et de la refondation, 3 grands qui en imposent à la majorité syndicale et politique du pays, c'est ça la vraie grandeur ! On pourra regretter que des syndicats se soient embarqués dans cette galère, et qu'ils laissent au plus tôt la barque d' Ernest le Grand sombrer seule, car cette conférence de presse commune avait un drôle de parfum. Pour notre part, nous ne bouderons pas le plaisir de voir re-disparaître les contrats de mission, ou de chantier, que nous avions réussi à faire retirer du projet AFB pour la convention collective et qui étaient revenus dans cet accord MEDEF-CFTC-CFDT. LA VALSE DES DENIERS Il y a des chiffres qui laissent perplexe…il en est certainement ainsi pour le grand public qui écoutait les joutes orales Aubry – Ernest le Grand. Sur les 75 milliards de francs d'excédents prévus d'ici à 2003, les signataires de la convention d'assurance chômage avaient décidé d'en consacrer 71 aux baisses de cotisations des employeurs et seulement 4 milliards pour résoudre…
NOYER LE POISSON Il y a des nuances parfois qui sont difficilement perceptibles…Pourtant dans le message du 20 juillet signé par la DRH au sujet des dispositions transitoires, elle est de taille ! La CGT avait annoncé qu'elle ne serait pas signataire d'un accord transitoire sur les 35H pour l'année 2000 alors que la direction s'obstinait à maintenir dans le projet global des points comme la pause déjeuner extensible jusqu'à 2 heures (voire 3) et les heures d'ouverture des points de vente (jusqu'à 22H un jour par semaine). C'est donc ce que nous avons répété lors de la réunion du 17 juillet à la direction. Refusant de "remettre en cause l'équilibre du texte global", elle n'en demandait pas moins la signature unanime de son accord transitoire. Au final, elle n'a obtenu de toutes les organisations syndicales qu'une déclaration de principe prenant acte du dispositif transitoire unilatéralement appliqué. D'un "prenant acte" revendicatif à une "acceptation des 5", il y a une nuance embarrassante sur le fond pour la direction, mais qui ne l'empêche pas d'essayer de noyer le poisson…en entraînant une fois de plus, la confusion dans le personnel. BIS REPETITA Alors que tout semblait réglé pour l'organisation d'un référendum sur les 35H, la DRH a crut bon d'en rajouter une louche pour finalement obtenir que nous soyons les seuls à maintenir notre demande … qu'elle s'est empressée de refuser ! Ainsi, bis repetita, comme nous avions consulté le personnel avant la signature de la convention collective, la CGT organisera seule…
LE MARATHON DES 35 HEURES Ce sont quelques 15 H de réunion cette semaine qui nous ont mené au projet dit final…Certes, nous sommes allés au-delà des changements de virgules. Il n’en reste pas moins que devant l’obstination de la direction, le personnel risque de passer à coté d’un bon accord 35H. Le document comporte les points positifs qui étaient les bases de la négociation pour les syndicats : 205 jours de travail à 7H 48 pour la formule principale, une autre qui devrait privilégier la semaine de 4 jours et demi,…Il reste néanmoins que les contreparties sont lourdes de conséquences. La possibilité de travailler dans les points de vente jusqu’à 22 h un jour par semaine, une pause déjeuner flexible de 45 minutes à 2H (voire 3)… vont certainement amener le personnel à ne pas accepter ces risques. Ce serait d’autant plus dommageable qu’hormis ces chiffons rouges, nous étions proches d’un bon accord. Py s’est voulu rassurant quant à l’ouverture des points de vente dans les centres commerciaux et les plates-formes…  " ils ne travailleront pas entre 22H00 et 6H00 " ! L’obstination à vouloir camper sur ces 2 points risque de conduire le personnel à désavouer un éventuel accord, comme on a pu le voir dans d’autres entreprises ! Dans la même logique, la validation de cet accord étant loin d’être garantie, il ne nous apparaît pas cohérent de parapher un accord proposé comme solde de tout compte pour cette année 2000…d’autant plus que le personnel est dans son immense majorité en congé.…
LES NOUVELLES DU FRONT L’accord sur le nouveau statut social et celui de la médaille du travail viennent d’être signés par la CGT, la CFDT et la CFTC. Disponible sur notre Web, il donne ainsi au personnel SG une première amélioration de notre convention et le statut le plus favorable des 3 grandes banques AFB. LE MARATHON DES 35 HEURES Alors que les 4 fédérations CFDT, CFTC, CGT et FO ont demandé à Martine AUBRY de réunir une commission mixte paritaire pour traiter le temps de travail au niveau de la branche, les couacs se multiplient dans les grandes banques. Ainsi, au Crédit Lyonnais les conditions de signature de l'accord sont d'ores et déjà dénoncées, tandis que la BNP quant à elle semble avoir voulu boucler son dossier dans la même précipitation…laissant aux directions locales le soin de mettre en place concrètement les différentes formules de RTT. C'est pour éviter les dérives locales que ce choix rend probable, que les syndicats de la SG ont voulu limiter le nombre de formules et définir au niveau national leur application. Quoiqu'il en soit, les négos à la SG continuent d'avancer à un rythme sénatorial. Le 5 juillet, la négociation de 5 heures a permis d'achever d'examiner les points en suspens dans le projet de la direction (disponible in extenso sur notre Web). A l'ordre du jour, temps partiel, horaires variables, congés annuels, prise des jours RTT, repos compensateurs, astreintes et heures supplémentaires…Un défrichage de ces points qui devrait donc permettre d'avoir un…
LE MARATHON DES 35 HEURES Après la remise du projet de la direction le 27 juin, la négociation du 29 juin nous a enfin permis d’entrer dans le vif du sujet, pendant près de 4 heures et demie tout de même. Pour la première fois sont apparus les points sur lesquels la direction est prête à faire des avancées et ceux sur lesquels elle semble vouloir camper. Py a redit que " tout serait une question d’équilibre "… dans un accord éventuel. Le premier de ces points d’équilibre porte sur les modalités de la réduction du temps de travail détaillées en deux formules, soit 205 jours travaillés en semaines de 39 heures, soit 214 jours en semaine de 37 heures. Première difficulté, la direction nous demande dans ce cas de renoncer aux " jours de fractionnement ". Seconde difficulté, les jours de repos, hors les jours fériés, congés annuels, et 1er mai, soit environ 22 jours, seraient pris pour moitié à l’initiative de la direction. Reste à régler l’impact des congés maladie, maternité, congés spéciaux genre enfants malades ou mariage sur les jours de repos générés par la R.T.T.. Deuxième point d’équilibre, l’organisation du travail, c’est à dire principalement les dérogations que la direction souhaite obtenir pour " moduler " les horaires. Une nouvelle unité du travail devrait voir le jour dans le réseau, " l’unité commerciale ". C’est le regroupement de plusieurs points de vente dont l’effectif, avec une réserve de gestion, permettrait d’assurer l’ouverture des agences dans les meilleures conditions. La mise en place de cette organisation…
LES NOUVELLES DU FRONT La dernière version du " projet social " devant remplacer les accords d’entreprise a été discutée le 23. Cette version était en progrès par rapport aux précédentes mais encore insuffisante pour retrouver un niveau comparable aux accords précédents. C’est notamment le cas sur les minima à l’ancienneté pour les niveaux B et C. D’autres dispositions ont été intégrées, comme par exemple, la proposition de la CGT de payer les jours de carence sur production d’un justificatif médical au-delà du 3ème arrêt maladie. Un nouveau texte devrait parvenir aux syndicats le 27 juin, tandis que la réunion de signature a été fixée au 7 juillet. 3 textes séparés devraient donc être soumis à signature : le projet social instaurant des minima à l’ancienneté, des minima en cas de changement de niveau ou d’augmentation individuelle, des minima pour certaines fonctions du réseau et la réussite aux examens professionnels ou aux cursus "maison", des mesures spécifiques pour les congés maladie notamment et la création d’une commission de recours ; 2ème texte, un projet sur la médaille du travail qui ramène la prime à 1 mensualité actuelle versée à l’obtention de chaque médaille et un troisième sur le CGU… à l’heure qu’il est, une seule chose est certaine, la Direction ne fera pas un grand chelem de signatures le 7 juillet sur ses 3 projets. FEUILLETON DES 35 HEURES Nouvelle réunion marathon le 20 juin sur les 35 heures à la Générale en attendant la prochaine le 29, date à laquelle la Direction devrait…
LES NOUVELLES DU FRONT La longue réunion de négociation du 8 juin s’est conclue par l’interrogation inquiète d’Alain PY, le patron de la DRH, aux syndicats : dans quel délai donnerez-vous une réponse à mon projet social ? Une version quasi définitive du texte devrait nous parvenir le 16 juin, avant l’ultime réunion de négociation prévue le 23. Le projet comporte pour l’essentiel 4 chapitres : mesures salariales, médailles du travail, congés spéciaux, maladie et maternité, et création d’une commission de recours pour les situations individuelles et l’interprétation des accords. L’inquiétude de la DRH s’explique : sans amélioration significative, les propositions de la Direction au 8 juin sont encore inférieures dans l’ensemble aux anciennes dispositions " maison " et aux accords d’entreprises dénoncés… ce qui pourrait conduire à ce qu’aucun syndicat n’accepte de signer. Nous attendons donc des réponses à plusieurs propositions faites par les syndicats sur la fixation des minima à l’ancienneté et en cas de changement de niveau, sur les primes accordées pour la médaille du travail, sur la prise en charge des jours de carence pour arrêt de maladie et sur le fonctionnement de la commission de recours, par exemple. L’avenir du complément de gratifications unique est encore plus compromis. Instauré en 1993 par un accord signé par un seul syndicat, le CGU, versé fin janvier suscite de nombreux mécontentements, ne serait-ce que parce qu’il varie entre 0 et 50 000 Frs… Baptisé rémunération " variable ", comme les bonus, il s’agit plutôt d’une rémunération discrétionnaire, c’est-à-dire…
LE FEUILLETIN DES 35 HEURES Il n’aura pas fallu moins de 6 heures de réunion le 15 juin pour traiter seulement la moitié des points à l’ordre du jour. Pour l’instant, on sait donc que la direction propose 3 formules de réduction du temps de travail sur la base de 1600 heures par an. Une formule dite " dominante " basée uniquement sur un calcul en jours. Pour parvenir à 205 jours travaillés dans l’année soit 30 jours de RTT, une fois déduits les congés annuels, les repos hebdomadaires et les jours fériés, il resterait un solde de jours de repos répartis à peu près moitié-moitié au choix de l’entreprise et de l’agent. La seconde formule consisterait à ramener l’horaire hebdomadaire de travail à 37 heures, les 2 heures restantes étant bloquées en début ou en fin de semaine … une formule particulièrement destinée aux guichets du réseau pour permettre une semaine de travail sur 4 jours et ½. La troisième formule est une variante de la seconde, elle permettrait l’attribution des 2 heures bloquées au cours de semaine sous condition d’un accord avec les syndicats locaux… une 3ème formule donc qui suscitera beaucoup de réserves sur son intérêt, d’autant que ces formules s’accompagnent de revendications patronales dont l’une consisterait à porter jusqu’à 3 heures la pause-déjeuner. On sent bien derrière les précautions de langage l’espoir de la direction de laisser le maximum de marges de manœuvre à ses directions locales. C’est aussi visible sur l’épineuse question des cadres soumis au forfait…
LE FEUILLETON DES 35 HEURES Décidément, les heures de réunions s'empilent et rien n'avance…la "rencontre" du 29 mai en est encore un bel exemple. L'inquiétude et l'impatience légitime du personnel n'ont pas été entendu pour l'instant… Alors que, comme le souligne le communiqué intersyndical du 22 mai, "la complexité de la situation actuelle incombe entièrement à la décision prise par la direction d'appliquer, envers et contre tous, une partie de l'accord de branche malgré le refus unanime du CCE"…La réunion du 29 n'a servi en fait qu'à "recadrer" les futures négociations. Même si le DRH a réaffirmé la volonté de la SG d'arriver à un accord, basé maintenant sur la loi Aubry II, dans lequel on pourrait aller jusqu'à s'acoquiner à "établir une estimation de l'effet emploi dans le préambule", où les jours fériés seraient rappelés…Il semble que la volonté d'y arriver rapidement se soit émoussée à en juger par le calendrier fixé ! Prochaine rencontre le 15 juin "pour rediscuter du fond", un texte qui pourrait être remis aux syndicats le 20 juin pour en rediscuter les 29 juin, 5 juillet et 11 juillet ! Tout juste si la consultation du personnel ne nous a pas été proposé entre le 14 juillet et le 15 août !  Quant au paiement des heures supplémentaires, direction et ministère du travail ne prévoient qu'une bonification en temps de 10% des heures supps travaillées dans l'attente d'un accord…soit à ce jour et depuis le 1 février, l'équivalent d'une journée de compensation. En ce…
LE FEUILLETON DES 35 HEURES Officiellement, la négociation reprendra avec la direction de la Générale le 29. Pour l’instant, nos spécialistes DRH moulinent, sans doute pour aboutir à un truc présentable et le moins cher possible, propre à endormir des syndicats décidément pas faciles à manipuler. C’est que la tâche est ardue. En remettant les compteurs à zéro, le jugement a replacé la situation du temps de travail, des congés, des jours fériés, des jours flottants et hors-période dans leur état antérieur. Outre les 4 heures supplémentaires que nous effectuons avec constance chaque semaine depuis le 1er février, nous bénéficions à nouveau de 26 jours de congés annuels, des jours fériés chômés et payés… d’où le document embarrassé remis avec les feuilles de paye. On notera avec satisfaction le respect des jours fériés du 1er et 12 juin, tandis que la direction devrait donner sa position sur le samedi 10 dans le courant de la semaine. C’est aussi la panique pour les jours TARGET, pour lesquels il n’y a plus d’obligation de travailler. Du coup, la direction traîne le CCE en justice pour essayer de lui arracher un avis. Reconnaissons que c’est moins simple que les mails individuels adressés pour travailler le lundi de Pâques. La négociation du 29 devra donc reprendre sous d’autres auspices et avec le compteur d’heures supplémentaires qui tourne. Voilà un puissant encouragement à une négociation productive. Il faudra encore tirer les enseignements du jugement qui fixe les conditions d’un accord conforme à la loi. Il…
LA MEMOIRE COURTE En principe, un accord signé par un seul syndicat, malgré l'opposition des autres, ne devrait pas entrer en application, c'est un principe de la loi, et il est juste. On pourrait se souvenir d'ailleurs que cette signature a provoqué beaucoup de remous et qu'il y a peut, les protestations étaient nombreuses quant aux conséquences fâcheuses de cet accord. C'était notamment le cas à la Société Générale au sujet des fameux 12 jours d'entreprise que la Direction entendaient transformer pour une part en minutes ainsi que du travail les jours fériés, ou bien du paiement des heures supplémentaires etc… Bref la justice a mis du temps à faire respecter le droit, comme toujours, mais elle fait appliquer un principe juste et la réaction des signataires est à la mesure de leur inconséquence. Ils n'auraient pas dû appliquer de force cet accord, et ce n'est pas en pratiquant la politique du fait accompli que l'on démontre son sens des responsabilités. Nous voilà donc revenu à la case départ, ou 35 heures font 4 heures de moins par semaine, et non pas 2 comme dans l'accord annulé. Encore un point important oublié... Un point qui va constituer un puissant accélérateur pour les négociations, car désormais, sans accord d'entreprise, les banques doivent payer depuis le 1er février ces 4 heures hebdomadaires supplémentaires. Même payées à 110%, cela représente un puissant encouragement pour les directions à signer un bon accord ! La Générale, qui traînait en attendant tranquillement la fin de l'année…
AFB, RIEN Rabrouée par le MEDEF qui jugeait la nouvelle convention collective trop favorable, l’AFB a vite repris ses esprits. La commission paritaire du 10 mai n’a donné aucun résultat, provoquant l’indignation des représentants syndicaux qui ont quitté la séance. Alors que les banques ont affiché des résultats en hausses considérables et que les rémunérations des dirigeants s’envolent, l’AFB refuse toute augmentation des minima. Une carte postale éditée par les fédérations sera diffusée prochainement pour lui être adressée et engager une campagne sur les salaires qu’il est grand temps de revaloriser. PRE-RETRAITES L’AFB n’a pas non plus fait d’étincelles dans ce domaine. En réponse aux contre-propositions syndicales, l’AFB a remis un nouveau projet qui prévoit des possibilités de départ à 57 ans mais au prix d’une diminution du revenu de remplacement qui passe de 65% à 60%… Quant à l’emploi, le projet maintient un recrutement pour 4 départs, en laissant un an à la banque pour procéder à l’embauche … Ce projet ayant fin 2001 comme échéance, autant dire qu’aucun départ n’aura été compensé à cette date ! Le chemin risque donc d’être long avant de parvenir à un accord à ce rythme. NEGOS SG Après le rendez-vous syndicats-Daniel Bouton, on attendait avec impatience les nouvelles propositions de la DRH qui devaient servir de base à la reprise des négociations. Le " projet social " est parvenu aux syndicats comprenant quelques améliorations mais toujours sensiblement en retrait sur de nombreux points par rapport aux " avantages maison " précédents. Une réunion est prévue le 8…
VIGILANCE Les contrats d'intérim et autres CDD ne suffisent plus aux barons du MEDEF…C'est, entre autres, ce qu'ils étaient venus expliquer aux organisations syndicales le 3 mai dans le cadre des négociations Unedic. Ce fut donc l'occasion pour eux de ressortir les fumeux "contrats de chantiers", contrats à durée indéterminée (dont l'échéance est calquée sur les besoins de l'entreprise…) que le patronat bancaire avait tenté d'imposer dans son projet de convention collective en juin 1999 et que quelques boîtes sous-traitantes appliquent dans l'immoralité à la Société Générale... La rencontre prévue le 28 mai devrait nous fixer sur l'avenir de ce type de sur-précarité que tous les syndicats avaient remis temporairement dans les poubelles de l'histoire. AU MOIS DE MAI… C'est contrainte et forcée par le calendrier que la DRH vient de tester la semaine de 4 jours… 3 semaines de suite !!! Et ce, une semaine avant la rencontre prévue le 11 mai pour discuter…des 35 heures. Visiblement, il n'y a donc pas que philosophiquement qu'elle a du mal à s'adapter à la RTT, puisqu'elle semble réellement dépassée ( par le temps ? ) pour nous transmettre le document de synthèse des propositions qu'elle avait formulé lors de la négociation de la semaine dernière… Autre lieu, autres négociations, le 10 mai une commission nationale paritaire AFB traitera de l'augmentation générale des salaires et des minima salariaux conventionnels. Le patronat bancaire a d'ores et déjà été prévenu par un communiqué des 5 fédérations que son attitude ne resterait pas sans réplique…
NOUVELLES DU FRONT Suite à la rencontre du 17 avril avec Daniel BOUTON, une réunion de "reprise de négociation" s'est tenue vendredi 28 avril. Le premier point abordé concernait les minima maison bien supérieurs à ceux de la nouvelle convention. Les propositions de la direction sont pour le salaire minimum à l'embauche de 90.000F/an (contre 86.000F conventionnel), de 3.000F/an minimum pour chaque révision de situation et une grille propre à la SG pour les techniciens de la banque. Pour les minima de certaines fonctions (responsables d'agence, adjoint au responsable d'agence, conseiller de clientèle et chargé d'accueil) de nouvelles propositions nous ont été présentées. Les grilles salariales spécifiques aux services centraux ne seraient pas renouvelées mais les salariés concernés feraient l'objet d'un examen attentif…Les lauréats du BP seraient automatiquement au niveau D (en plus de la prime conventionnelle de 9.000F), les lauréats de l'ITB seraient au niveau G (prime de 12.000F). Les lauréats du cursus cadres auraient à la prise de poste entre 50.000F/an et 20.000/an suivant qu'ils soient niveau C ou G pour le passage au niveau H. Enfin, les lauréats du cursus technicien de la banque auraient entre 12.000F/an pour le passage du niveau C à E et 9.000F/an de D à E. Dixit Alain Py, la direction n'a pas retourné toutes ses poches, tout n'est pas sur la table… A suivre. LE SOUK Second point abordé lors de cette réunion de reprise de négociation, les avantages sociaux spécifiques à la SG. : congés familiaux ou congés pour enfant…
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