LA DECOTE DECOTEE  Vous êtes nombreux à vous interroger : où est passée la décote pour la souscription dans le PMAS quand l’action plafonne aux alentours de 22,50 euros ? Comment cette décote a-t-elle fondu de 20% à 3,5% ? C’est simplement un autre effet d’un dividende exagérément gonflé par la direction. Non seulement il prive l’entreprise des capitaux nécessaires à son développement, mais en outre son paiement diminue mécaniquement la valeur de l’action de 2,20 euros. C’est ce qui s’est passé le 26 mai. Comme la décote est calculée avant paiement du dividende et le PMAS effectué après le paiement de ce dernier, vous pouvez avoir le sentiment logique de vous faire avoir. Bien loin des promesses de Frédéric Oudéa de dynamiser l’intéressement et la participation, nous ne pouvons que constater que leur montant reste loin des standards de l’industrie et que le montant de l’abondement est lui aussi bien en-deçà des plafonds légaux. C’est l’un des nombreux combats que la CGT compte bien mener avec vous lors des prochaines années afin d’obtenir une meilleure répartition des richesses créées par votre travail.   ENFIN !Deux ans après avoir supprimé la commission logement malgré la bataille menée par la seule CGT, la direction a réuni les organisations syndicales pour savoir comment elles allaient gérer le pactole qu’elle s’apprête à leur verser pour répondre aux demandes de re-logement d’urgence (en cas d’expulsion, de salarié battu ou menacé, etc). Une excellente occasion pour la CGT de rappeler son exigence de structurer une commission paritaire capable de prendre en…
FESTIVAL DE PALMESL’A.G. des actionnaires ne brillait pas par l’originalité de son ordre du jour : les deux questions essentielles étaient de savoir comment distribuer le résultat annuel et, surtout, à qui. La réponse était dans les résolutions soumises au vote : d’abord aux actionnaires, et ensuite aux membres actuels et passés de la DG. Signe du mécontentement qui ne cesse de monter parmi les salariés, vous avez délégué cette année près de 30% de voix supplémentaires à la CGT (241.416). L’idéal serait bien sûr de reprendre le contrôle du fonds E, que la direction parvient toujours à faire voter dans son sens grâce à un tour de passe-passe. La présentation des résultats est une tâche ingrate (faite par Diony Lebot) devenue au fil des ans un tourbillon d’allers-et-venues entre les ROE, RONE, ROTE, parfois sous-jacents et d’autres fois pas, maintenant un flou volontaire sur les notions de rentabilité et revenus. Bref, cette année c’est le ROTE sous-jacent, l’indicateur le plus flatteur qui s’établit à 8,4% au T1 2019 contre 10,9% un an auparavant qui crée la nécessité du nouveau plan d’économies. Le ratio CET1, lui, va bien : il est remonté à 11,7% à la fin du T1 2019, c’est-à-dire presque à l’objectif de 12% fixé pour rassurer les investisseurs. Que ce niveau ait été atteint en vendant à la hâte des filiales ou en contraignant des activités de BFI rentables à différer ou ignorer de belles affaires n’est évidemment pas mentionné. De même que l’arrêt brutal des activités de CTY en…
JEU DE DUPESÉvidemment, les 1.000 euros de supplément d’intéressement-participation versés après l’AG seront les bienvenus pour beaucoup. Mais il est impossible de claironner qu’il s’agit d’une formidable avancée sociale. Non seulement cette enveloppe globale d’environ 40 millions d’euros n’est pas récurrente, mais en outre elle représente le prix de l’abandon de 322 millions d’euros appartenant aux salariés par ceux qui ont signé l’accord amputant les primes de médaille du travail et les indemnités de fin de carrière. Pressée par la CGT, la direction a dû en effet révéler les chiffres qu’elle avait cachés pendant les négociations et mettre ainsi au jour le marché de dupes dont vous avez fait les frais. Soyons clairs : elle vous donne 1000 euros pour vous en prendre plus de 8000… Et puisque nous parlons de participation et d’intéressement, rappelons que leur niveau est à la SG bien loin des standards des autres banques françaises. C’est d’autant plus regrettable que Frédéric Oudéa – si fier de tenir ses promesses de dividendes aux actionnaires – a totalement oublié celle qu’il nous a faite il y a déjà de nombreuses années : de compenser l’absence d’augmentations collectives par des montants de rémunération financière enfin conséquents. L’accord fixant la formule de calcul de l’intéressement et de la participation arrive à échéance fin 2020. La négociation devra enfin être honnête. BDDF : LE MERCATO       La commission qui réunit la direction de BDDF et les représentants syndicaux nationaux a été l’occasion pour Laurent Goutard de présenter sa remplaçante Marie-Christine Ducholet avant de…
CONGÉS JEUNES PARENTSVous étiez nombreux à manifester votre intérêt suite à notre annonce concernant la mise en place à la SG des congés «jeunes parents» résultants des interventions de la CGT depuis le début de l’année. Cette avancée et ce progrès ont été obtenus par la ténacité de nos représentants qui, comme pour la prise en compte améliorée du variable dans les indemnités de départ, ont eu une démarche combative pour faire appliquer vos droits. Dans un document officiel, disponible sur notre site, la direction précise qu’«en attendant la mise en place du dispositif dans le logiciel RH, les salariés ne seront pas privés de leur droit mais qu’elle reviendra vers nous pour préciser les modalités d’application» … modalités qui se font attendre. UNANIMITÉL’accord qui encadre les réorganisations GBIS – IBFS a finalement été signé par tous les syndicats. Il faut dire que c’est la 3ème génération pour ce type d’accords et que les dernières avancées que nous avons obtenues sont en progrès sur les conditions des 11 plans précédents. «L’intégration du variable à partir de 5 ans d’ancienneté est un point sur lequel nous aurons du mal à revenir» a commenté, en fin connaisseur, un représentant de la direction. L’expertise sur la stratégie de la direction est en cours et elle devrait être présentée au CE des centraux fin mai. LE CAPITAL, C’EST VOUS !Tombés vendredi, les résultats de la banque ne sont pas bons mais l’action s’est offert une embellie boursière - éphémère certes - grâce à la…
VARIABLES ET PERSEVERANCEA quoi reconnaît-on le succès d’une lutte ? Ce n’est pas seulement quand elle aboutit, mais aussi lorsque tous s’attribuent la paternité de cette réussite. Y compris les résistants de la dernière heure qui font plus de bruit que d'ouvrage… Mais ne boudons pas notre plaisir : l’inclusion - même incomplète - du variable dans l’indemnité de départ volontaire constitue un précédent très important qui vient récompenser 10 années de demandes constantes de la part de la CGT. De la même façon, nous continuerons à insister sur la mise en place de règles claires et équitables pour la répartition de l’enveloppe de variables pour les salariés qui resteront à la SG. Et c’est cette même vision de l’intérêt des salariés à long terme qui nous fait défendre régulièrement vos droits à la retraite, qu’il s’agisse de la défense de l’IP Valmy, des indemnités de fin de carrière (IFC) - bradées l’année dernière contre 1000 euros alors qu’elles en valaient 10 fois plus - ou encore de la compensation de la nouvelle décote AGIRC-ARRCO (héritée d’un accord national interprofessionnel CGC, CFTC et CFDT) pour les salariés partant dans le cadre d’un PTA et qui leur coûtera 10% de leur retraite complémentaire pendant 3 ans, soit en moyenne 1500 euros par an. Un simple calcul permet de comprendre la position que nous avons défendue sur ce point (augmentation de 70% à 80% de la rémunération du PTA). Maintenant, il nous faut définir notre position par rapport au texte que nous…
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