SILENCE SABRÉ, TÉLÉTRAVAIL SACRIFIÉ
À la Société Générale, le télétravail recule… mais la colère, elle, avance.
Quand Slawomir Krupa annonce la réduction à un jour de télétravail par semaine, même les équipes les plus discrètes sortent de leur réserve.
À Paris Centre Entreprises, d’ordinaire peu mobilisée, la grève s’est imposée comme une évidence. Une réaction forte, inattendue, mais légitime : refuser en silence une telle régression sociale n’était pas une option. Pendant que la contestation grondait, que les équipes de PCE prenaient position pour préserver un équilibre déjà fragile entre vie pro et vie perso, la direction, elle, sabrait le champagne.
À la fin de cette journée de grève, la hiérarchie a levé son verre.
Non pas pour reconnaître le courage de celles et ceux qui se sont mobilisés, ni pour ouvrir un espace de dialogue, mais pour féliciter celles et ceux qui… n’ont pas bougé.
Un geste symbolique... mais à contre-courant
Plutôt que d'ouvrir le dialogue, on a ouvert les bouteilles.
Mais rappelons l’essentiel :
? La grève est un droit.
? Le télétravail n’est pas une fantaisie, c’est une réalité du monde moderne, un outil qui a fait ses preuves.
Et pourtant, à la Société Générale, l’un est méprisé, l’autre sacrifié. Une chose est sûre :
Sabrer le champagne, c’est facile.
Sabler la colère, c’est une autre histoire.
PART VARIABLE + AB(X) = 0 €
La direction a fait passer en force un nouveau dispositif de rémunération variable pour certaines fonctions commerciales du réseau.
Celui-ci repose sur une répartition en deux composantes :
• 60 % de la part variable est calculée sur des objectifs, qui peuvent être individuels ou collectifs selon le poste occupé ;
• 40 % de la part variable est dite discrétionnaire, c’est-à-dire attribuée à l’appréciation du manager qui est calculé une fois par an et non au quadrimestre
En ce qui concerne les collaborateurs en mission, si le poste est dans la cible des fonctions commerciales du réseau alors 60 % sera calculé sur les objectifs et 40 % en discrétionnaire. Sinon cela sera du 100 % discrétionnaire.
En cas de mobilité en cours d’année les managers doivent se coordonner (sauf si un PDP de sortie a été fait) pour attribuer le montant de la part discrétionnaire.
En ce qui concerne les agences en sous-effectif, la direction annonce une prise en compte des situations individuelles dans la fixation des objectifs
2025 est une période transitoire car le dispositif commence en septembre donc le mode de calcul sera de 80 % en discrétionnaire et 20 % au quadrimestre et la part variable sera versée en mars 2026.
Pour les cas de l’ACPI ( agence internationale) et ADB (agence Paris Syndics) la direction nous a indiqué qu’il y aura une réunion à venir sur ce sujet, Nous attendons donc un retour après échanges.
La CGT exprime son opposition à la mise en place du dispositif de rémunération variable objectivée, tel qu’il est prévu d’être déployé et mis en place sans concertation
Ce système introduit une large part de discrétionnaire sans règles claires, renforçant l’opacité et l’inéquité. Il valorise des logiques individualistes au détriment de la cohésion des équipes, freine la mobilité interne et expose les salariés à des décisions arbitraires.
Un dispositif aussi impactant pour la reconnaissance du travail ne peut être imposé unilatéralement. Il doit faire l’objet d’un véritable accord collectif, reposant sur le dialogue social, la transparence et l’équité.
N’hésitez pas à nous contacter si vous rencontrez des difficultés liées à ces situations.
Vos élus CGT sont là pour vous Informer, Conseiller, Accompagner.
Vos contacts CGT Drif Nord :
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tél : 06.62.28.47.33
Fatiha KADRI
Angélique FASQUELLE
Patrice CAJAZZO
Alain MILOME
Cécilia DE AZEVEDO
Marc COHEN-BACRY
Samira DE PINA FORTES
Charlotte GRAMMAGNAT
Laurent MOITIE
Laurent LECAILLE
Magalie SAIL
Elior HAYOU
Tiffany BEUSNEL
Khaled BENNEOUALA
Sarah LEGIEL
Said KHATTOUT
Hafida MAGHNAN
Lise-Chloé VALLIN