ACCORD EMPLOI : EN ROUTE !
L’accord d’entreprise sur l’Emploi, qui encadre notamment le traitement social des nombreux plans de réorganisations dont notre banque est coutumière, arrive à échéance en fin d’année 2025. Et comme à chaque fois depuis 2012, il faut donc commencer très amont les négociations au sujet de sa prorogation avec les ajustements suggérés par les retours d’expérience. Ce lundi 23 juin, les organisations syndicales avaient rendez-vous avec le directeur des relations sociales pour lancer le cycle de discussions, qui devrait se poursuivre jusqu’au début de l’automne. Cette réunion d’ouverture a été consacrée à une revue de quelques statistiques que vous pourrez trouver sur le site de la CGT. Elles confirment notamment que les mobilités sont de plus en plus compliquées, en particulier dans les services centraux. En revanche, le succès des dispositifs de fin de carrière (mi-temps senior et congé de fin de carrière) va croissant, au point que le plafond annuel prévu par l’accord (250 dossiers validés par an) est sur le point d’être atteint dès le mois de juin 2025 (déjà 232 dossiers validés au 17/06/2025 contre 213 pour l’ensemble de l’année 2024 et 173 en 2023). Malgré les « mesures intergénérationnelles » mises en avant par la direction, cela traduit sans aucun doute un malaise des salariés seniors au sein de l’entreprise. C’est l’un des nombreux dossiers, avec notamment celui de la localisation des activités, qui seront à traiter au cours des négociations.
TÉLÉTRAVAIL : STOP AU DIKTAT
Mais il y a un autre malaise qui secoue la Société Générale depuis jeudi dernier, et c’est celui provoqué par le mail du directeur général au sujet du télétravail. La CGT - ainsi que les autres organisations membres de l’intersyndicale - a fortement souligné l’onde de choc générée par cette communication à la fois brutale et imprécise, qui a été vécue comme un véritable coup de poignard dans le dos par nombre d’entre vous. Si la direction devait s’obstiner dans cette direction, il s’agirait d’une rupture unilatérale du contrat social qui a fait la force de la SG et nous avons indiqué au directeur des relations sociales que nous nous y opposerions par tous les moyens, à commencer par des mobilisations comme celles déjà annoncées pour le 27 juin et le 3 juillet prochains. En attendant, l’accord d’entreprise sur le télétravail qui stipule que le rythme standard est de 2 jours par semaine reste en vigueur. Quand bien même la direction souhaiterait le dénoncer, il resterait encore en place encore 15 mois après cette démarche anti-sociale. Alors surtout, pas de précipitation - en particulier si vous êtes manager : inutile de bouleverser une organisation qui fonctionne bien avant que tous les éléments de ce dossier n’aient été tirés au clair. Le directeur des relations sociales nous a lui-même donné un calendrier qui exclut toute hâte : une réunion sur le sujet est prévue le 4 juillet pour échanger les points de vue entre la direction et les organisations syndicales, avant l’organisation de négociations au sujet d’un éventuel nouvel accord sur le télétravail à partir du mois de septembre. D’ici là, à vous de maintenir votre mobilisation pour faire comprendre à la direction générale qu’ici il n’est pas possible de jouer les cow-boys et de tirer à tort et à travers. Place aux discussions loyales entre interlocuteurs raisonnables. »
GRÈVE : MODE D’EMPLOI
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