USINE A GAZ
La négociation sur les 35 heures va s’ouvrir le 21 février à la Société Générale, et au fur et à mesure que se rapproche l’échéance, chacun y va de son couplet, compliquant un peu plus les choses. On avait déjà un document, transitoire, élaboré par la direction. Le CCE, réunit en séance plénière le 16 l’a rejeté, apprenant que, par ailleurs, des hiérarchies locales étaient consultées pour donner leurs préférences en matière de réorganisation du temps de travail. C’est ainsi que certains gros malins verraient bien les 35 heures attribuées en minutes dans le cours de la journée ou à la pause déjeuner histoire d’en limiter au maximum les effets. Mais peut-être que quelques-uns n’ont pas compris que les 35 heures étaient une réforme en faveur des salariés ! Pour la CGT, le minimum est de respecter la loi AUBRY 2 qui fixe à 1 600 heures par an la durée annuelle du travail, soit 205 jours de 7 h 48 mn travaillés… un minimum déjà amélioré dans les accords d’entreprise signés par la CGT au CIC, à la Banque Hervet et au CCF. Il faut aussi un accord qui établisse une liste exhaustive des formes d’organisation du travail, pas question d’accepter des pauses-déjeuners de deux heures et demi en guise de 35 heures ! Il restera aussi à garantir le repos des jours fériés, que le forfait pour les cadres " du 3ème type " n’autorise pas tous les excès, et si l’on parvient à un accord, que l’effet en soit bénéfique pour l’emploi…
LE RETOUR DES ROUGES
Angoisse dans le landerneau libéral, le projet de loi sur la " régulation économique " ne répond pas
aux espoirs nés de l’auto persuasion pratiquée habituellement dans ces milieux. Présenté le 15 mars au conseil des ministres, ce projet confirme, selon la Tribune, que les " orthodoxes " ont repris du terrain. Le projet prévoit en effet que les OPA dans le secteur bancaire devront faire l’objet d’une information du gouverneur de la Banque de France et que le Comité d’Entreprise de la cible pourra convoquer le Président à l’initiative de l’OPA. Le refus de répondre serait même sanctionné par la perte des droits de vote… On est au bord d’une soviétisation de la société ! Au vu de la bataille boursière de cet été, on peut toutefois remarquer que ces progrès sont quand même bien limités et n’auraient pas forcément changé grand-chose à l’affrontement BNP-Société Générale.
AVANTAGE SG
Les syndicats ont reçu la liste des avantages sociaux ne faisant pas l’objet d’un accord d’entreprise. Ces avantages sont maintenus à l’identique, telles les allocations d’études, vacances, indemnités de garde et de fin de carrière, réduction du temps de travail pour les femmes enceintes, prolongation de la rémunération pour la maladie de longue durée entre autres. La liste complète est disponible sur le site internet CGT ou sur demande.
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